Colza
Quelles clés pour la réussite de l’implantation ?

Françoise Thomas
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Comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir son colza ? 906 agriculteurs ont répondu à une enquête lancée sur le Net par BASF, entre le 9 décembre 2020 et le 5 janvier 2021. Il s’agissait de déterminer les critères qu’ils prennent en compte et la conduite qu’ils opèrent au moment du semis du colza.

Quelles clés pour la réussite de l’implantation ?

Sans surprise, la date de semis reste, pour les agriculteurs qui ont participé au questionnaire, le premier facteur de réussite. Avec des messages conseillant de semer de plus en plus tôt, l’été dernier, 55 % des semis de colza avaient été réalisés au 20 août. Une date qui devrait encore s’avancer les prochaines campagnes, mais qu’il convient d’adjoindre aux conditions météo et c’est ce qui ressort également de cette enquête. Il est ainsi de plus en plus conseillé de se tenir prêt à semer dès début août dès qu’une pluie suffisante est annoncée. Et cela s’est vérifié dans les faits l’an passé : des surfaces importantes de colza ont finalement dû être retournées sur la dernière campagne, dans de nombreux secteurs agricoles, les semis ayant été réalisés dans des sols beaucoup trop secs et en l’absence de pluies significatives, avant et après l’implantation. 
En parallèle de cela, le succès réside aussi très majoritairement, pour les répondants, dans la qualité du lit de semences, qui doit être suffisamment fin pour faciliter un bon contact sol-graine. Le sol sera ainsi préparé dès la récolte du précédent.

Près de la moitié des répondants ont également évoqué l’importance de la fertilisation, et de préférence avant le semis. Ceci pour favoriser une croissance rapide du colza, ce qui doit lui permettre d’être suffisamment avancé et fort au moment de la période de présence des larves de grosses altises.

Évidemment également, un désherbage efficace facilite grandement l’implantation, les vulpins étant particulièrement à maîtriser.

Parmi les éléments les plus souvent cités par les agriculteurs répondants, le type de semoir. Ils sont ainsi nombreux à avoir recours à un semoir monograine, garantissant d’après eux une meilleure régularité et vitesse de levée.

Enfin, un quart des participants a mis en place des couverts associés facilitant à la fois la lutte contre les bioagresseurs et un intéressant apport en azote.