Concours de labour
Les règles de la compétition

Les compétitions se déroulent sur deux types de terrain, prairie et chaume, et se divisent en deux catégories principales : le labour en planches et le labour à plat.

Les règles de la compétition

Le premier, le labour en planches, consiste à faire un ados avec quatre tours de charrue sur le côté de la parcelle (voir schéma), le second, le labour à plat, n’est possible qu’avec une charrue réversible. À chaque extrémité du champ, la charrue est retournée de façon à retrouver le même sens de déversement de la terre. La parcelle ainsi labourée est homogène.
En fonction du nombre de socs sur la charrue (deux, trois ou quatre) et de la catégorie de labour, la surface de la parcelle varie entre 12 et 40 ares. La forme de la parcelle à labourer est volontairement dissymétrique, c’est un trapèze. Le choix du matériel est libre et le compétiteur est en droit d’apporter des améliorations sur sa charrue. Outre le labour, chaque compétiteur effectue un travail important de réglage et de mise au point de son matériel. Au niveau national, la plupart des participants travaillent avec un matériel spécial. Le tracteur, qui n’a pas besoin d’être puissant, sera équipé de roues étroites pour pouvoir se déplacer dans la raie de labour et rattraper ainsi un virage. Mais c’est surtout au niveau de la charrue que se fait la différence. Si le bâti est d’origine, il comporte de nombreux éléments de réglage, en accessoires « constructeur » ou de fabrication artisanale, qui permettent de peaufiner le travail au millimètre. Certains ont même des capteurs qui renvoient dans la cabine du tracteur certains paramètres !
Chaque candidat dispose de deux heures pour labourer quelques ares de terre. Un jury composé de techniciens agricoles et d’anciens champions note le travail du candidat d’après dix critères différents. À l’issue de l’épreuve, le total des points de chacun est comptabilisé pour établir le palmarès. Le classement se fait en effet par points et les participants sont jugés sur la qualité de leur labour selon l’alignement et la régularité des sillons, une profondeur précise (au centimètre près), une raie de labour régulière et nette, une entrée et une sortie de charrue en terre très précise (terrage et déterrage), et enfin l’enfouissement parfait de l’herbe ou du chaume. Sans oublier l’aspect général du labour !

Alexandre Coronel

Histoire

Histoire

Le premier concours national de labour est né en 1954 en France d’une initiative du Cercle national des Jeunes Agriculteurs, une dizaine d’années après le premier évènement de ce type, en Angleterre. Dès les années 1960, le concours a rapidement pris de l’ampleur pour devenir une manifestation de développement et de vulgarisation du machinisme agricole.