Transport animal
Les organisations professionnelles sur la défensive

Les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) ont prévenu, le 20 janvier à l’issue du vote au Parlement européen d’une résolution sur les conditions de transport des animaux, que « toute révision de la législation doit protéger les animaux, s’appuyer sur des données scientifiques et être plus facile à mettre en œuvre ». Le Copa-Cogeca insiste sur la nécessité de solutions pratiques : « L’imposition d’exigences supplémentaires, surtout si elles sont uniquement de nature bureaucratique, ne permettra pas d’améliorer la situation, mais aura une incidence majeure sur les exploitations de petite taille et sur l’autosuffisance de certaines régions spécifiques ».

Le Parlement européen demande dans sa résolution à la Commission européenne de renforcer les règles encadrant le transport des animaux vivants notamment en fixant une limite de 8 heures de temps de transport.

« Aussi peu que possible, autant que nécessaire »

Pour le Copa-Cogeca, de nombreuses améliorations techniques sont déjà disponibles pour les différentes formes de transport, ce qui améliore la qualité, la conformité et le bien-être des animaux pendant le voyage. L’organisation professionnelle prévient par contre que « la durée adaptée de transport des animaux dépend de l’espèce à laquelle ils appartiennent, en tenant compte du principe “aussi peu que possible, autant que nécessaire”, afin de garantir la compétitivité et de préserver un équilibre approprié du commerce des animaux à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE ».

La Commission prépare pour fin 2023 des propositions de révision de la législation européenne sur le bien-être animal qui devraient comprendre des dispositions sur les conditions de transport.

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