Les brèves du 3 mai 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brèves du 3 mai 2023

Les brèves du 3 mai 2023

Ecophyto 2030: le chantier sur les alternatives officiellement lancé

Le « chantier de planification écologique sur les produits phytopharmaceutiques » a été lancé le 2 mai en présence de quatre ministres : Marc Fesneau (Agriculture), Sylvie Retailleau (Recherche), Christophe Béchu (Transition écologique) et Agnès Firmin Le Bodo (Organisation territoriale et professions de santé). Annoncé par la Première ministre au Salon de l’agriculture, ce travail vise à « anticiper le retrait des substances actives les plus préoccupantes » et à « renforcer la mobilisation » autour des alternatives « chimiques et non chimiques », rappelle un communiqué de la Rue de Varenne. Il sera articulé autour de huit groupes de travail, qui seront « pilotés par la DGAL » (ministère de l’Agriculture) avec « l’appui » du CGAAER. Comme attendu, y participeront les instituts techniques, les interprofessions, ainsi que l’Anses, l’Inrae et les pouvoirs publics. Ce chantier « est la première composante du plan Ecophyto 2030 », précise la Rue de Varenne, qui « devrait être finalisé pour la rentrée 2023 ». Par ailleurs, dans son communiqué, le ministère de l’Agriculture annonce le lancement d’un appel à projets de 6,25 M€ dans le cadre d’Ecophyto 2 + visant les « alternatives non chimiques à l’utilisation d’herbicides ». Un dispositif porté par l’OFB, indique Marc Fesneau sur Twitter.
* Grandes cultures ; fruits et légumes ; plantes à parfum aromatiques et médicinales ; vigne ; horticulture ; semences ; cultures ultra-marines ; bio

Importations ukrainiennes : Bruxelles adopte la mesure de sauvegarde d’urgence sur le transit

À la suite de l’accord conclu la veille avec la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, la Commission européenne a adopté le 2 mai la mesure de sauvegarde exceptionnelle autorisant uniquement le transit de céréales et d’oléagineux ukrainiens (maïs, blé, colza, semences de tournesol) sur leur territoire. Cette mesure, qui vient d’entrer en vigueur et durera jusqu’au 5 juin, a pour objectif de freiner l’afflux de ces produits accusés, dans le contexte de la guerre en Ukraine, de tirer les prix vers le bas et de rogner les marges des agriculteurs locaux. Bruxelles a indiqué qu’elle était prête à la renouveler au-delà du délai imparti, tant que les perturbations dans les pays de l’UE voisins de l’Ukraine perdurent. La clause de sauvegarde a été proposée par la Commission dans le cadre de la suspension des droits de douane sur toutes les importations ukrainiennes. Une mesure qui vient d’être adoptée par les colégislateurs de l’UE. Parallèlement, Bruxelles a indiqué qu’elle était prête à mener des enquêtes de sauvegarde sur d’autres produits tels que l’huile de tournesol. En retour, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie se sont engagées à lever leur interdiction unilatérale d’importer des produits agricoles ukrainiens. Conformément à l’accord, ces mesures seront complétées par un deuxième paquet de 100 M€ issus de la réserve agricole, pouvant être complété par des fonds nationaux à hauteur de 200 %.

Importations ukrainiennes : le Copa-Cogeca appelle à débloquer des fonds hors de la Pac

Pour soutenir les agriculteurs des pays d’Europe de l’Est affectés par l’afflux de produits agricoles ukrainiens bon marché, le Copa-Cogeca (organisations agricoles européennes) a appelé, le 2 mai lors d’une conférence de presse, à débloquer des fonds situés en dehors de la Pac, tout en estimant que les montants alloués de la réserve agricole étaient insuffisants. Selon la présidente du Copa (agriculteurs européens) Christiane Lambert, « le budget de 450 M€ de la réserve agricole est beaucoup trop faible pour compenser les perturbations de marché ». Et d’ajouter que « les fonds issus du second paquet d’un montant de 100 M€ mis sur la table par la Commission européenne, qui doit encore être approuvé, ne devraient pas émaner de la Pac ». Outre ces compensations versées aux agriculteurs, « il y a aussi un véritable besoin d’investissement dans les infrastructures du marché intérieur, en particulier dans le dispositif des Voies de solidarité, afin de réduire l’impact à nos frontières des importations ukrainiennes », a indiqué Pekka Pesonen, secrétaire général du Copa-Cogeca. Avant de dénoncer « la réponse tardive de l’UE avec l’instauration d’une clause de sauvegarde exceptionnelle pour freiner ces flux et l’utilisation de la réserve agricole ».

Chèque alimentaire : les appels à projets locaux seront lancés dans les prochains jours

Les appels à projets pour des expérimentations locales de chèque alimentaire seront lancés « début mai », indique le cabinet du ministre des Solidarités à Agra Presse. Les initiatives lauréates seront sélectionnées d’ici le début de l’été pour un déploiement à partir de la rentrée, mais « certains projets déjà mûrs seront lancés un peu plus rapidement ». « Tous les appels à projets seront lancés en même temps et avec le même cahier des charges, mais chaque région aura la main sur le choix des lauréats », précise l’entourage du ministre Jean-Christophe Combe. Le département du Gers et la ville de Rennes devraient se porter candidats pour obtenir des financements dans le cadre d’expérimentations locales, de chèque alimentaire dans le Gers et de « carte alimentation durable » à Rennes. Le ministère des Solidarités est doté d’un fonds de 60 M€ dans le cadre du programme « Mieux manger pour tous ». Une partie (20 M€) sera consacrée à soutenir des initiatives locales, comme des chèques alimentaires. Le reste sera attribué aux banques alimentaires pour « garantir des approvisionnements plus écologiques et plus sains » : fruits, légumes, légumineuses et produits bruts sous label de qualité. Des conventions avec les grandes associations seront signées « dès le printemps », indique le ministère des Solidarités.

Viande in vitro : le gouvernement britannique investit 13,6 M€ dans la recherche

Au Royaume-Uni, le gouvernement investit 12 millions de livres sterling (M£), soit environ 13,6 millions d’euros (M€), dans la recherche sur la viande in vitro, rapportent nos confrères des Marchés (article payant). Ce financement a été accordé au centre de recherche Cellular Agriculture Manufacturing Hub (Carma). L’équipe travaillera pendant sept ans sur la fabrication de viande cultivée en laboratoire, indique un communiqué du Good Food Institute (GFI) Europe. Le programme de recherche s’intéressera également à l’élaboration d’huile de palme grâce à la technique de la fermentation de précision. Il s’agit de « l’investissement le plus important que le gouvernement britannique ait fait à ce jour dans les protéines durables », précise le communiqué du GFI. De son côté, le gouvernement hollandais avait annoncé, en avril 2022, investir 60 M€ pour « soutenir la formation d’un écosystème autour de l’agriculture cellulaire » (viande et produits laitiers in vitro), dans le cadre de son fonds national de croissance. Ce financement s’inscrit dans un programme plus large porté par le consortium Cellular Agriculture Netherlands. La première enveloppe de 60 M€ sera consacrée au financement d’une plateforme publique de recherche fondamentale, indique le dernier rapport des sénateurs français sur le sujet.

Olives espagnoles : Bruxelles attaque de nouveau Washington à l’OMC pour protéger la Pac

En réponse à la décision des États-Unis, prise le 22 décembre 2022, de maintenir ses droits antidumping et compensateurs sur les importations d’olives de table espagnoles – pourtant jugés illégaux par l’OMC –, la Commission européenne a lancé le 28 avril une procédure de mise en conformité. Washington considère que les paiements directs de la Pac constituent une subvention disproportionnée octroyée aux oléiculteurs espagnols qui s’apparente à un soutien interne distorsif. Alors que, pour l’UE, « la décision de l’OMC est importante non seulement pour préserver les droits des producteurs et des transformateurs d’olives de l’UE, mais aussi pour protéger la Pac contre des contestations similaires juridiquement infondées ». La première étape de cette mise en conformité est la demande de consultations, dans le cadre de laquelle les deux parties s’engagent à parvenir à un règlement négocié. À défaut, l’exécutif européen peut saisir de nouveau un groupe spécial de l’Organisation mondiale du commerce, qui déterminera si les États-Unis se sont effectivement conformés à la décision antérieure. Si la non-conformité est confirmée, l’UE pourra prendre d’autres mesures. Depuis 2018, les exportations d’olives noires espagnoles vers les États-Unis (leur principal débouché) ont chuté de 70 %, ce qui a déjà entraîné une perte de 160 M€.

Élevage : la chambre d’agriculture de Bretagne alerte sur la baisse des cheptels

En dix ans, le cheptel allaitant a reculé de 21 % en Bretagne (-3,6 % en 2022 par rapport à 2021), a indiqué la chambre régionale d’agriculture à l’occasion d’une conférence de presse le 2 mai. En présentant les chiffres 2022 des filières bretonnes, son vice-président Laurent Kerlir a souligné le caractère « structurel » de ce déclin qui concerne aussi les cheptels laitiers. La région a perdu plus de 17 000 vaches laitières en 2022 (-2,4 %/2021). Dans le même temps, la collecte laitière a reculé de 1,3 %. « Ce n’est plus une inquiétude, c’est structurel. Malgré les prix, on n’arrive pas à redonner du moral aux troupes. Il y a des départs anticipés qui ne sont pas remplacés », s’inquiète-t-il. L’éleveur du Morbihan témoigne du « ras-le-bol des producteurs » malgré des prix « globalement au rendez-vous » en 2022, notamment pour les producteurs laitiers et les éleveurs de porcs. La filière porcine bretonne enregistre également une baisse de production en 2022 : les abattages sont au plus bas depuis 2014 (-3 %/2021 en tonnage). « On va se retrouver dans une situation où, en Bretagne, on aura un abattoir de trop, puis un deuxième… », prédit Laurent Kerlir. Autre conséquence : la baisse de production d’aliments pour animaux et des difficultés pour les fabricants, contraints de trouver de nouveaux équilibres.

Fromages AOP : le Cnaol défend des mesures de contrôles adaptées aux petites AOP

Le Conseil national des appellations d’origine laitières (Cnaol) « défend une adaptation des mesures de contrôle en fonction des situations », indique-t-il dans un communiqué le 27 avril. Depuis plusieurs mois, les organismes de défense et de gestion (ODG) travaillent sur la révision des plans de contrôle associés aux cahiers des charges pour « renforcer l’efficacité des contrôles officiels ». Leur organisation représentative, le Cnaol, considère que la situation des « AOP isolées, réalisant de faibles volumes et avec de nombreux fermiers », doit être prise en compte. Le coût des contrôles est particulièrement lourd pour les petits transformateurs de ces filières, et notamment pour beaucoup de producteurs de fromages de chèvre AOP. « Les coûts de contrôle explosent. Il faut trouver des solutions pour ne pas mettre en difficulté ces AOP tout en répondant aux exigences de contrôle », explique le président du Cnaol, Hubert Dubien. Pour conjuguer « renforcement des contrôles » et « cohérence économique », le Cnaol envisage « des contrôles peut-être plus fréquents, mais plus ciblés ». Le conseil travaille sur ce sujet avec les organismes de contrôle externes et l’Inao (institut national de l’origine et la qualité). Plus de 9000 contrôles internes et externes sont réalisés chaque année chez les opérateurs des produits laitiers AOP.

Vétérinaires : les principales raisons du succès des groupes d’investissement (étude)

La principale motivation des vétérinaires pour vendre leur structure à un groupe d’investissement est de « trouver un repreneur ou préparer la retraite », conclut une étude du cabinet Asterès auprès des professionnels ayant cédé leur établissement. Le rapport a été commandé par le Syngev (syndicat des groupes d’exercice vétérinaire) et publié le 28 avril. Fin 2022, le cabinet estime que 19 % des vétérinaires exerçaient au sein d’un groupe, contre 2 % en 2019 (voir notre enquête). La deuxième motivation des cédants est de « bénéficier de l’appui du groupe pour développer la structure ». Selon cette étude, les groupes investissent dans deux cliniques sur trois après un rachat (achat d’appareils médicaux, agrandissement, réaménagement). Autre avantage cité : l’offre de formation. L’enquête montre que la fréquence moyenne des formations est passée de 1,1 à 1,3 par an dans les cliniques rachetées avant 2022. Les services fournis par les groupes, comme la délégation de tâches administratives et RH ou l’accès à un réseau de garde et/ou de spécialistes, font aussi partie des points les plus souvent mis en avant.

Cerises : la coopérative Sicoly investit 2 M€ dans une calibreuse « dernier cri »

La coopérative fruitière Sicoly va inaugurer début juin « la plus grosse calibreuse deuxième génération de France » pour trier de la cerise de bouche, a indiqué le directeur du secteur fruits frais de Sicoly Jean-Bernard Cherblanc, le 2 mai. L’outil représente un investissement de « 2 millions d’euros (M€) ». Doté de dix lignes de calibrage, il renouvellera la calibreuse actuelle et permettra de traiter « cinq tonnes de cerises à l’heure ». « Avec la suppression de tous les produits [phytosanitaires] qu’on a à disposition, notamment pour lutter contre Drosophila suzukii en verger, il faut qu’on s’équipe », estime Jean-Bernard Cherblanc. D’après lui, la culture de cerises va se spécialiser en vergers « intensifs, sous filets et bâches », ce qui va augmenter les coûts de production et nécessite par conséquent de les « trier impeccablement » pour une valorisation « au top ». La nouvelle calibreuse est notamment équipée « de caméras qui permettent de détecter à 360 degrés […] le moindre défaut invisible à l’œil nu, par exemple une piqûre de Drosophila suzukii qui date de la veille », a-t-il expliqué. Basée dans les Monts du Lyonnais, Sicoly est le premier opérateur de cerises de bouche avec « 1800 t récoltées l’an dernier ».

Prix agricoles : les grandes cultures tirent l’ensemble des prix vers le bas (Agreste)

En mars, les prix agricoles au stade production ont reculé de 1,9 % sur un mois (-1,4 % sur un an), tirés vers le bas par les céréales et oléoprotéagineux, d’après une note d’Agreste parue le 28 avril. Les grandes cultures sont « les principaux contributeurs au repli global des prix », note le service statistique du ministère, avec une baisse de 7,6 % en un mois pour les céréales (-27,9 % en un an). Parmi les explications, Agreste cite « l’abondance de l’offre » et « les bonnes conditions climatiques mondiales », mais aussi « la prolongation du corridor en mer Noire à la mi-mars pour 60 jours » qui permet l’exportation des céréales ukrainiennes. Les oléagineux perdent, eux, 46,6 % en un an, « en lien avec des disponibilités confortables au niveau mondial et les perspectives de hausse des surfaces de colza en France ». En glissement annuel, presque toutes les catégories de produits agricoles sont pourtant en hausse ; seules les grandes cultures, les vins, ainsi que les semences et plants, affichant un recul. Toutefois, les prix agricoles restent en moyenne « nettement supérieurs à la moyenne des cinq dernières années », à +22,9 %.

Semences : Limagrain veut sortir Vilmorin de la Bourse pour gagner en autonomie

La coopérative Limagrain, actionnaire majoritaire du quatrième semencier mondial Vilmorin, a annoncé le 28 avril vouloir acheter les parts qui lui manquent et retirer le titre de la Bourse pour investir plus librement. Ce projet « vise à permettre à Limagrain de retrouver une plus grande liberté dans ses choix stratégiques, notamment en ce qui concerne ses activités semences », d’après un communiqué. « Le métier de semencier, avec ses cycles de sélection, s’inscrit dans un temps long qui ne correspond pas nécessairement au rythme des marchés boursiers : dans un marché très concurrentiel et un environnement macroéconomique incertain, le développement de Vilmorin & Cie exige des investissements significatifs qui seront plus aisément décidés et menés à bien en tant que société non cotée », explique Limagrain. Le groupe a lancé une offre publique d’achat simplifiée visant les 28,78 % du capital de Vilmorin qu’il ne détient pas encore. Il propose de racheter les actions à 62,60 €, soit une prime de 45,4 % par rapport au cours de Bourse. « Ce prix valorise Vilmorin & Cie à 1,43 Mrd€ pour 100 % du capital », selon le communiqué.

Sécheresse : critère d’alimentation temporairement assoupli en agneaux Label rouge (JO)

Un arrêté paru le 30 avril au Journal officiel (JO) assouplit temporairement le critère d’alimentation dans le cahier des charges des conditions de production communes aux différents Labels rouges de viande d’agneau. En raison de « conditions climatiques défavorables », l’alimentation des agneaux devra être produite sur l’exploitation à hauteur de 40 % minimum, contre une autonomie alimentaire de 55 % minimum en temps normal. Une modification applicable « du 4 avril 2023 et jusqu’au 31 décembre 2023 ». Un autre arrêté paru le même jour au JO instaure une disposition identique pour l’IGP (indication géographique protégée) « agneau du Quercy ». Évoquant « un épisode de sécheresse », ce second texte ajoute une autre mesure valable uniquement pour ce signe de qualité : les animaux doivent être abattus entre 60 et 160 jours (contre 60 à 150 jours habituellement).

Sorgho : Pierre Pagès nouveau président de l’interprofession européenne Sorghum ID

Pierre Pagès est élu président de l’interprofession européenne Sorghum ID, a-t-elle annoncé le 2 mai. Il succède à Daniel Peyraube, en poste depuis sa création en 2017 à Bruxelles. Multiplicateur de semences de maïs, tournesol, soja, producteur de sorgho et autres céréales dans le Sud-Ouest, Pierre Pagès est par ailleurs à la tête de Lidea (issu du rapprochement entre les semenciers Caussade et Euralis), ainsi que de la FNPSMS (interprofession de la production des semences de maïs et sorgho). Sorghum ID, qui œuvre au développement du sorgho en Europe, rassemble une trentaine d’organisations et entreprises de toute la filière, selon un communiqué. L’association annonce sa participation à la deuxième conférence mondiale du sorgho, du 5 au 8 juin à Montpellier, sur le thème « Résilience et durabilité face au changement climatique ».

Légumes : le directeur général de Bonduelle Guillaume Debrosse en partance

Le directeur général du groupe Bonduelle Guillaume Debrosse quitte son poste, annonce un communiqué le 2 mai. La décision a été prise « d’un commun accord ». Le groupe français spécialiste des légumes en conserves et surgelé va confier les rênes « à un dirigeant riche d’une expérience forte du marché nord-américain et des produits de grande consommation ». La nomination sera annoncée « dans les prochaines semaines, pour une prise de fonction le 1er juin ». Entre-temps, le président du conseil d’administration Christophe Bonduelle assurera l’intérim. « Le groupe a besoin d’un nouveau souffle », a déclaré Christophe Bonduelle, cité dans le communiqué, faisant référence aux difficultés du groupe français sur le marché américain depuis plus d’un an et demi.

Vin : l’interprofession de Bourgogne recrute le d.g. d’InterLoire Sylvain Naulin

Sylvain Naulin, l’actuel directeur général d’InterLoire, est recruté au même poste par le BIVB, annonce sur son compte Twitter le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne. Il doit succéder à Christian Vanier, sa prise de fonction étant prévue le 17 juillet. En poste depuis 2016 à l’interprofession des vins du Val de Loire, Sylvain Naulin a été pendant sept ans secrétaire général adjoint du Comité européen des entreprises du vin. Cet ingénieur agronome est aussi passé par le ministère de l’Agriculture, chargé des relations internationales Vin entre 2005 et 2009.