Festival du Boeuf
Au Festival du Boeuf, moins d’animaux a permis de contenir les prix

Pour la seconde année consécutive, le nombre de bovins en concours au Festival du Bœuf est en recul. Mais les quelque 600 animaux de boucherie présents ont pratiquement tous trouvé preneurs et l’ajustement à l’offre a semble-t-il permis de maintenir les prix.

Au Festival du Boeuf, moins d’animaux a permis de contenir les prix

Cette année, le Festival du Bœuf comptabilisait 607 bovins de boucherie en concours. Un peu plus de cinquante animaux ont été recalés le samedi matin, la faute à de mauvais aplombs, une conformation imparfaite ou un état d’engraissement insuffisant, détaille David Pierre de la Société d’Agriculture. Un tri sévère qui a une fois de plus permis d’offrir une somptueuse vitrine de la race. Le nombre d’animaux engagés était en baisse pour la seconde année consécutive. Avec environ 210 exposants dont une grande majorité de naisseurs, le nombre est en recul d’une quarantaine par rapport à 2018 où il était déjà inférieur par rapport à 2017. « Les années folles où l’on atteignait plus de 700 bovins en concours pour plus de 300 exposants sont un peu derrière nous », reconnaissait David Pierre. Mais dans la conjoncture actuelle, cette baisse d’effectif a permis de contenir les prix de vente. De fait, à Charolles, les nombreuses vaches et génisses premier prix se sont plutôt bien vendues. 5,50 à 6 € le kilo de carcasse pour les vaches ; 7 à 7,20 € pour les génisses. Mais avec un plafond de verre à 7,50 €, y compris pour les culardes, tempérait David Pierre. Et en descendant dans le classement, les tarifs rattrapaient très vite ceux pratiqués en ferme. 4,50 à 5 € pour les vaches 2e et 3e prix… Peu nombreux, les bœufs ont finalement été pas trop mal valorisés à 5,50 à 6 €. Quant aux super prix d’honneur, ils ont tous trouvé preneurs, mais pas aussi vite qu’on aurait pu l’imaginer. Signe des temps, seule la grande distribution s’est emparée de ces bêtes d’exception dont les tarifs sont compris entre 8,50 € pour les mâles et 20 € pour la meilleure femelle. Prudents, les artisans bouchers ont préféré se contenter d’animaux primés ne dépassant pas le seuil des 7,50 €, confiait David Pierre. Au final, le taux de vente devrait atteindre les 90% car malgré la fébrilité des acheteurs, la demande était bel et bien là.

Au Festival du Boeuf, moins d’animaux a permis de contenir les prix

Cette année, le Festival du Bœuf comptabilisait 607 bovins de boucherie en concours. Un peu plus de cinquante animaux ont été recalés le samedi matin, la faute à de mauvais aplombs, une conformation imparfaite ou un état d’engraissement insuffisant, détaille David Pierre de la Société d’Agriculture. Un tri sévère qui a une fois de plus permis d’offrir une somptueuse vitrine de la race. Le nombre d’animaux engagés était en baisse pour la seconde année consécutive. Avec environ 210 exposants dont une grande majorité de naisseurs, le nombre est en recul d’une quarantaine par rapport à 2018 où il était déjà inférieur par rapport à 2017. « Les années folles où l’on atteignait plus de 700 bovins en concours pour plus de 300 exposants sont un peu derrière nous », reconnaissait David Pierre. Mais dans la conjoncture actuelle, cette baisse d’effectif a permis de contenir les prix de vente. De fait, à Charolles, les nombreuses vaches et génisses premier prix se sont plutôt bien vendues. 5,50 à 6 € le kilo de carcasse pour les vaches ; 7 à 7,20 € pour les génisses. Mais avec un plafond de verre à 7,50 €, y compris pour les culardes, tempérait David Pierre. Et en descendant dans le classement, les tarifs rattrapaient très vite ceux pratiqués en ferme. 4,50 à 5 € pour les vaches 2e et 3e prix… Peu nombreux, les bœufs ont finalement été pas trop mal valorisés à 5,50 à 6 €. Quant aux super prix d’honneur, ils ont tous trouvé preneurs, mais pas aussi vite qu’on aurait pu l’imaginer. Signe des temps, seule la grande distribution s’est emparée de ces bêtes d’exception dont les tarifs sont compris entre 8,50 € pour les mâles et 20 € pour la meilleure femelle. Prudents, les artisans bouchers ont préféré se contenter d’animaux primés ne dépassant pas le seuil des 7,50 €, confiait David Pierre. Au final, le taux de vente devrait atteindre les 90% car malgré la fébrilité des acheteurs, la demande était bel et bien là.