Sagy
La vitrine des moulins à eau

La commune de Sagy se distingue notamment par la présence d’un moulin, point de départ d’un circuit de visites.
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Dans une région où l’eau est partout présente, rien d’étonnant à ce que la Bresse Bourguignonne ait accueilli, sur son territoire, autant de moulins. Ce sont 300 à 400 petites unités disséminées qui ont été, au fil du temps, de formidables sources d’énergie. Depuis 1984, l’Ecomusée de la Bresse Bourguignonne propose la visite de sept moulins au départ de Sagy. Sept moulins pour autant d’ambiances décrivant la richesse patrimoniale d’un territoire, de Chaussin à La Chapelle Saint-Sauveur en passant par Ratte, Louhans, Sainte-Croix-en-Bresse, Romenay et Baudrières. Le circuit débute donc du côté de Sagy avec le moulin local. Ce bâtiment en bois, restauré par la commune, a été sonorisé et aménagé à destination du public par l’Ecomusée de la Bresse Bourguignonne. Il s’agit d’un lieu central de ce circuit, expliquant quelques grands principes qui permettent de mieux comprendre la visite des différents moulins bressans. Y sont alors explicités de manière originale plusieurs types de production d’énergie utilisée par les moulins à eau ainsi que l’évolution des procédés de mouture. Roue à aube et à augets, turbine, moteur diesel et électrique sont présentés ainsi que diverses meules utilisées selon les variétés de grains à moudre.

Saint Pierre veille sur la commune


nullPortant le vocable de Saint Pierre, l’église locale était rattachée, sous l’Ancien Régime, au diocèse de Besançon et au doyenné de Lons-le-Saunier. En 1691, une déclaration de la communauté des habitants de Sagy précise que « dans l’église dudict Sagy il y a trois chapelles ». En 1912, l’évêque décide la suppression du culte dans la paroisse de Sagy. Les paroissiens de Frontenaud, Ratte, Flacey et Bruailles assureront l’administration. La travée sous clocher date de la fin du 12ème siècle, la nef du 16ème, le collatéral nord de la période classique et le porche du 18ème. Le clocher a été reconstruit au début du 20ème siècle. L’église est édifiée en briques à l’exception du collatéral nord appareillé de moellons de pierre. Elle était entourée du cimetière dont la translation aux Varennes a été décidée en 1895. Une restauration a été entreprise dans les années 1980 et l’église a obtenu le prix « Chefs-d’œuvre en péril » d’Antenne 2 en 1983.