Le cabaret du Moulin du Lac à Trivy
Délices au cabaret
Situé à Trivy, le cabaret du Moulin du Lac a ouvert ses portes en 2019. Contexte sanitaire oblige, le rideau est tiré depuis déjà un certain temps. Baptiste Nesme, propriétaire du cabaret avec ses parents Agnès et Jean-Charles, fait néanmoins part de son nouveau concept de repas-spectacle.
Véritable histoire de famille, le restaurant le Moulin du Lac appartient à la famille Nesme depuis sept générations. Idéalement situé en Bourgogne du Sud à Trivy, à proximité de Cluny. Baptiste Nesme, artiste et magicien dans l’âme, crée son cabaret en 2019 dans le restaurant de ses parents Agnès et Jean-Charles. Mais avant cela, le jeune homme de 26 ans est passé par bien des étapes.
Grand amoureux de la magie, Baptiste va, pour ses études, faire le choix d’avoir un “bagage“ avant de se lancer dans cette discipline. Ce bagage, il va l’obtenir en faisant des études dans le tourisme. « J’ai toujours aimé ce milieu-là même si au départ ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire, mais au moins ça m’a permis d’avoir une porte de sortie au cas où je n’arriverai pas à vivre de ma passion », explique-t-il.
Une fois son diplôme en poche, c’est par les cornes que Baptiste a pris le taureau et a décidé de réaliser son rêve de devenir magicien professionnel. Il intègre alors une compagnie qui lui permet de se produire à Lyon et à Paris puis fait un petit détour par Disney.
Après avoir vécu six ans à gauche et à droite, Baptiste tend à vouloir retrouver un peu de calme et de sérénité. Lorsque ses parents lui proposent de créer un cabaret à côté du restaurant, il n’hésite pas bien longtemps…
Un retour aux sources nécessaire
« À Trivy, une véritable âme familiale est présente. Les lieux vivent et avec mes parents nous nous sommes dit que créer un cabaret à côté du restaurant serait une très bonne idée, et puis, ça me permettait de continuer mon activité de magicien ».
En 2019, Baptiste ouvre alors son cabaret et c’est plus motivé que jamais qu’il a avec toute son équipe d’acteurs, danseurs, chanteurs, créé de nouveaux spectacles, qui n’attendent plus qu’une seule chose : lever le rideau.
« La scène nous manque ! Vous savez, si nous faisons ce métier, c’est pour l’amour du public, pouvoir échanger avec lui. Ne plus avoir les applaudissements est très déstabilisant », s’impatiente Baptiste. C’est donc dans une ambiance « glamour et feutrée » que les spectateurs pourront, une fois la réouverture des restaurants actée, venir se divertir tout en dégustant un délicieux repas cuisiné par le chef, Jean-Charles.
