Sophrologie
La pleine nature pour se ressourcer et renouer avec ses cinq sens

Frédéric RENAUD
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Lier les pratiques spécifiques de la sophrologie et les plaisirs de la balade en pleine nature, c’est le défi porté par Isabelle Maney à travers le concept des "sophro-balades". La thérapeute, qui exerce cette discipline dans le Morvan, explique comment lui est venue cette idée particulière.

La pleine nature pour se ressourcer et renouer avec ses cinq sens
« Nous alternerons marche et mouvements doux, en conscience, avec des pauses de relaxation et de méditation, » présente Isabelle Maney.

« C’est une expérience unique pour vous ressourcer en pleine nature, afin de reprendre contact avec vos ressentis corporels et émotionnels ; pour renouer avec vos cinq sens durant une balade en forêt. Nous alternerons marche et mouvements doux, en conscience, avec des pauses de relaxation/méditation », présente Isabelle Maney à propos du concept des sophro-balades.

« J’ai débuté en 2020, avec des parcours sur la voie romaine qui se situe sur les hauteurs de Chissey-en-Morvan. Ce cadre très boisé propose beaucoup de lieux ombragés, que les participants adorent. Ce sont des habitants du coin ou des vacanciers, souvent proches de la nature. Mais c’est un produit d’appel qui interpelle les participants sur les bienfaits qu’ils pourraient retirer de la sophrologie », commente Isabelle Maney.

Rythme doux

Les sophro-balades sont organisées sur rendez-vous à partir de deux personnes. « C’est une promenade à rythme doux avec l’objectif de chasser les tensions, de se remplir de sérénité », poursuit Isabelle Maney. « Ensemble, nous effectuerons de la marche douce en conscience, des exercices de respiration, de relaxation, des exercices dynamiques, de la relaxation profonde ».

Ces activités qui mêlent pleine nature et bien-être se déroulent à Chissey-en-Morvan. « Mon mari a conservé ici ses attaches familiales. Nous y avions une maison de vacances qui est devenue résidence principale », sourit Isabelle Maney. « C’est là qu’a été lancé ce pari de devenir sophrologue en milieu rural. Ce n’est pas gagné d’avance, car le besoin est plutôt sur Paris ou dans les métropoles oppressantes. Ensuite sont apparues des collaborations avec la Maison du Beuvray, à Saint-Léger-sous-Beuvray, ou avec la Villa Medicis à Dijon. J’ai été bien soutenue aussi par l’office du tourisme d’Autun ».

Détente corporelle

« Je suis sophrologue depuis 2019. Avant, je travaillais pour Radio France avant de m’engager dans une reconversion professionnelle et de quitter Paris pour le Morvan », précise Isabelle Maney qui exerce comme sophrologue certifiée « dans deux cabinets, à Épinac et à Lucenay-l’Évêque. J’ai démarré mon activité au moment où le Covid est arrivé et ça m’a donné l’occasion de développer un concept liant la sophrologie et la nature, la source de ces sophro-balades ».

Qu’est-ce que la sophrologie ? « C’est une forme de respiration contrôlée, une détente corporelle », nous informe Isabelle Maney. « L’objectif, c’est d’amener mon visiteur à visualiser une image positive. L’idéal, c’est de la faire en pleine nature, et pourquoi pas dans une sophro-balade. Ensuite, vous allez apprendre à vous détendre, vous relaxer, à lâcher prise. Puis, vous prendrez peu à peu conscience de votre potentiel à travers l’émergence de vos ressentis physiques, mentaux et émotionnels ».

Thérapie brève

Son rôle ? « Proposer une thérapie brève, de quelques semaines et non-tactile : seule la voix du sophrologue intervient, sans qu’il y ait d’autres facteurs, ni musique, ni odeur, ni parfum ». C’est de son expérience qu’est venue cette voie vers la sophrologie. « Les fonctions d’ingénieure du son puis de cadre de direction dans une radio, ce sont des univers stressants. Un jour, j’ai pris conscience que je préférais m’occuper des aspects humains plutôt que des problèmes techniques », se remémore Isabelle Maney. « En fait, j’avais toujours été attirée par la psychologie et le développement personnel, deux domaines qui m’ont fait glisser vers la sophrologie. J’ai découvert peu à peu cette discipline, puis j’ai effectué des cours dans une école spécialisée tout en continuant à travailler. Ces deux ans d’apprentissage à l’école et de pratique ont confirmé la pertinence de mon choix ».