L'Elevage des Cimes

L'élevage, la passion de la fratrie des Cimes

Niché à Saint-Aubin-en-Charollais, l’Élevage des Cimes est un paradis de l’élevage. Ici, les plus jeunes de la dizaine de porcelets de l’exploitation courent en liberté entre les différents ateliers, mais jamais très loin de leur mère, alors que les autres cochons profitent, dans leur enclos, d’un étang. Idéal par temps de canicule pour se rafraîchir ! Cet atelier, c’est le dernier créé par la fratrie Bailly, installé ici depuis 2011, et que Pierre-Antoine a rejoint en 2021 après avoir laissé son exploitation dans l’Ain. La viande de porc remporte un grand succès, en vente directe, mais aussi à la coopérative. D’où l’intérêt de maintenir un rythme régulier d’environ deux porcelets par mois pour répondre à la demande.

Veaux, vaches… moutons

Non loin de là, on retrouve une cinquantaine de moutons. Mais il faut sortir de l’enceinte première pour retrouver le premier troupeau de charolaises, une vingtaine de bêtes, véritables emblèmes de la région. 28 spécimens que Pierre-Antoine Bailly compte croiser avec la dizaine d’aubracs qui pâturent plus loin, sur les hauteurs. Des aubracs, il en veut plus, mais pour agrandir son cheptel, il a besoin d’espace. Le terrain lui manque, avis aux intéressés… Quant au croisement, c’est avant tout pour lui un gage de productivité en période de vêlage. Lui qui a officiellement fait la demande pour passer en bio le 1ᵉʳ janvier 2023, alors qu’il nourrit exclusivement ses animaux d’élevage en bio depuis près de cinq ans, ne sera officiellement labellisé qu’au 1ᵉʳ janvier 2025.

Le cheval pour passion

C’est au fond de l’exploitation que l’on retrouve les écuries et le site de dressage. Seul un quart des équidés appartienne à l’exploitation. Les autres sont élevés et dressés pour des clients exigeants, friands de compétition. Mais ce n’est pas dans les écuries que l’on retrouve les trois chevaux américains de Pierre-Antoine, dont sa jument qui l’accompagne dans les pâturages. Au plus près de la nature et de ses troupeaux, ce cow-boy charolais préfère sa monture aux quads et autres véhicules motorisés. Une passion, une complicité, mais aussi une façon d’éviter le stress du bruit et de moteurs vibrants, surtout aux aubracs, plus sensibles et protectrices envers leurs veaux. C’est dans ce paradis de l’élevage, où chaque espèce, chaque race évolue à son rythme, que l’on peut trouver des colis de viandes en vente directe. Le tout bientôt labellisé bio.