Communication Internet
Vos sites web bientôt périmés...
Condamnation à mort de Flash
Mais tout ceci ne rend finalement pas obsolète un site web pour autant. Non, ce qui change vraiment en cet été 2015, c'est la multiplication des annonces demandant la "mort" de la technologie Flash. Au début des années 2000, cette technologie a permis au créatifs des agences de communication et aux informaticiens d’apporter du contenus multimédia sur la plupart des sites. Sauf que son propriétaire, Adobe, n’a jamais réussi à corriger les nombreuses failles de sécurité de son plugin (désolé pour tous les anglicismes non traductible en Français). Après Apple (et son navigateur Safari), après Mozilla Firefox, c’est Google Chrome qui vient de suspendre partiellement – dans un premier temps – la lecture automatique du Flash ! Autant dire que sa mort vient d’être décrété à brève échéance. Même Facebook s’y est mis.
Or, il sera très difficile techniquement de convertir un – ou partie de - site bâti en Flash vers la technologie HTML 5 le remplaçant universellement. Finalement, il n'y a pas que les règles publiques qui obligent des mises aux normes obligatoires - et des investissements. Désormais, les géants du web américains dictent leurs lois à tous sur Internet...
Loi Évin : nouvelles craintes de restrictions
Le dispositif mis en place par le gouvernement fin juin pour éviter de confondre information et publicité sur le vin est remis en cause. Les craintes d'un retour à une interprétation très stricte de la loi Évin par le Parlement reviennent, la ministre de la Santé ayant dit, le 8 septembre, « tout le mal qu'elle pense des amendements » qui ont inspiré le dispositif gouvernemental, a indiqué la Cnaoc (Confédération des appellations viticoles), le 11 septembre à Épernay. Les discussions se dérouleront à partir du 15 septembre au Sénat, dans le cadre de la loi Santé. Le fait que les discussions reprennent dans le cadre de la loi Santé et non plus dans celui de la loi Macron ne rassure pas les professionnels, le terrain étant moins économique et plus émotionnel. Les partis politiques n'ont pas encore arbitré leurs positions, a précisé Pascal Bobillier-Monnot, directeur de la Cnaoc. « Les professionnels seront très attentifs à leurs positions et à celles du gouvernement », a-t-il ajouté.