Communication Internet
Vos sites web bientôt périmés...

Publié par Cédric Michelin
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La majorité des caves réalisant de la vente directe se sont dotés de sites web, vitrine ou e-commerce. Sauf qu’Internet évolue en permanence et (trop) vite. Est-il temps de refaire faire son site web ? Il semblerait que les géants d’Internet en aient décidé ainsi. En effet, cet été, une série d’annonces a rebattu les cartes. Un web mobile et moins flashy. Explications.
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Début août, le web a tremblé. La cause ? Google venait à nouveau de modifier son algorithme. Ce fameux programme secret donnant des résultats de recherches de contenus sur le web. Le deuxième tremblement de l’année en réalité après celui nommé Google "Pigeon". En 2015, près de 95 % des 50 millions d’internautes français utilisent ce service. Il en est quasi de même dans tous les pays développés occidentaux (moins en Asie comme avec Baidu en Chine…). Autant dire que l’écrasante majorité des possibles clients cherchant des informations sur le web sont influencés par le classement de Google. De plus, avec leurs Smartphones – véritables ordinateurs de poche -, les clients sont désormais en permanence connectés à Internet. Google avait donc décidé en avril de mieux classer les sites prévus pour l’affichage mobile. Si votre site Internet n’est pas en "responsive design" (mobile friendly), le terme technique, vous aurez moins de probabilité d'être visible que votre confrère pour une recherche sur une même appellation par exemple. Pourquoi Google a-t-il fait cela ? Car le géant américain veut désormais vous faire payer le "référencement", comme toujours, mais plus fortement les informations locales. Ayant constaté, avec ses données sur chacun d’entre nous, que les recherches se faisaient de plus en plus sur des commerçants ou services de proximité (produits, horaires, informations…), en août, Google a décidé de ne remonter sur sa première page plus que trois résultats locaux contre sept auparavant. Ce qui veut dire, en clair, que les quatre marchants évincés vont devoir payer (liens sponsorisés) pour tenter de réapparaitre en première page…

Condamnation à mort de Flash



Mais tout ceci ne rend finalement pas obsolète un site web pour autant. Non, ce qui change vraiment en cet été 2015, c'est la multiplication des annonces demandant la "mort" de la technologie Flash. Au début des années 2000, cette technologie a permis au créatifs des agences de communication et aux informaticiens d’apporter du contenus multimédia sur la plupart des sites. Sauf que son propriétaire, Adobe, n’a jamais réussi à corriger les nombreuses failles de sécurité de son plugin (désolé pour tous les anglicismes non traductible en Français). Après Apple (et son navigateur Safari), après Mozilla Firefox, c’est Google Chrome qui vient de suspendre partiellement – dans un premier temps – la lecture automatique du Flash ! Autant dire que sa mort vient d’être décrété à brève échéance. Même Facebook s’y est mis.
Or, il sera très difficile techniquement de convertir un – ou partie de - site bâti en Flash vers la technologie HTML 5 le remplaçant universellement. Finalement, il n'y a pas que les règles publiques qui obligent des mises aux normes obligatoires - et des investissements. Désormais, les géants du web américains dictent leurs lois à tous sur Internet...


Loi Évin : nouvelles craintes de restrictions



Le dispositif mis en place par le gouvernement fin juin pour éviter de confondre information et publicité sur le vin est remis en cause. Les craintes d'un retour à une interprétation très stricte de la loi Évin par le Parlement reviennent, la ministre de la Santé ayant dit, le 8 septembre, « tout le mal qu'elle pense des amendements » qui ont inspiré le dispositif gouvernemental, a indiqué la Cnaoc (Confédération des appellations viticoles), le 11 septembre à Épernay. Les discussions se dérouleront à partir du 15 septembre au Sénat, dans le cadre de la loi Santé. Le fait que les discussions reprennent dans le cadre de la loi Santé et non plus dans celui de la loi Macron ne rassure pas les professionnels, le terrain étant moins économique et plus émotionnel. Les partis politiques n'ont pas encore arbitré leurs positions, a précisé Pascal Bobillier-Monnot, directeur de la Cnaoc. « Les professionnels seront très attentifs à leurs positions et à celles du gouvernement », a-t-il ajouté.