E-commerce alimentaire
Votre potager pour les urbains

Publié par Cédric Michelin
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En réponse à une attente forte des urbains connectés désireux de se rapprocher de la nature et de ses produits, monpotager.com est né en septembre 2013 et permet grâce à un site ludique et pédagogique, de cultiver son lopin de terre. Rencontre avec son fondateur, Thierry Desforges.
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Vous avez crée monpotager.com en 2013, comment cette idée a-t-elle germé ?
Thierry Desforges : J’avais 12 ans en 92, l’année de la PAC. J’ai été assez marqué je crois, et à cette époque, je me disais avec mes mots d’enfant, qu’il faudrait « tout vendre soi-même, et ne plus dépendre des supermarchés ». En avançant dans ma vie professionnelle, j’ai compris qu’il était temps que l’agriculture propose plus d’innovation, tant à l’intérieur des filières (innovation technique, marketing produit,…) que pour l’organisation globale des filières. Et pour cela, la digitalisation et le big data me semblait être une évidence. Il s’agissait alors de créer une proposition de valeur que seuls les agriculteurs pourraient proposer : proposer aux consommateurs de pouvoir prendre la main sur l’agriculture, et piloter à distance la culture de leurs produits agricoles. C’est comme cela qu’est né monpotager.com

Connecté et pédagogique, monpotager.com s’adresse à une clientèle urbaine, pouvez vous nous en dire plus sur le concept ?
T.D. : Le principe est simple : cultiver en ligne une parcelle de potager chez des producteurs locaux, suivre l’évolution de ses cultures, de la préparation du sol à la récolte, et recevoir ses produits frais de qualité récoltés à parfaite maturité, en points relais ou à domicile (bientôt disponible). En d’autres termes, le plaisir d’avoir son potager, sans les contraintes…

Rapprocher le producteur du consommateur, ca marche ! Quelles sont vos perspectives d’évolution ?
T.D. : Nous souhaitons proposer notre service à plus de 50% de la population française urbaine, et pour cela nous envisageons d’ouvrir une dizaine de plateformes régionales, rayonnant chacune à une centaine de kilomètres pour permettre un maillage complet des grandes zones urbaines de l’hexagone, intégrant les zones de production et les zones de distribution. Si nous réussissons les deux prochaines années d’expansion hexagonale, nous nous attaquerons alors au marché international.

Nous souhaitons rester vraiment au cœur de la filière de production, et nous pensons que notre projet pourrait très bien être couplé à d’autres systèmes de circuits courts développés par des organisations de producteurs. Des discussions ont déjà été engagées en ce sens, et devraient donner naissance à des projets concrets.

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