Dans le cadre de l'action commune sur l'alimentation qui a eu lieu du 1er au 9 octobre, les délégués de la MSA Bourgogne des échelons locaux “Cluny / La-Chapelle-de-Guinchay” et “Hurigny / Mâcon / Tournus” ont choisi d’explorer le thème de la solidarité alimentaire.
Dans le cadre de l’action commune sur l’alimentation qui a eu lieu du 1er au 9 octobre, les délégués de la MSA Bourgogne des échelons locaux “Cluny / La-Chapelle-de-Guinchay” et “Hurigny / Mâcon / Tournus” ont choisi d’explorer le thème de la solidarité alimentaire.
Avec l’appui logistique du service Action Sanitaire et Sociale de la MSA Bourgogne et en partenariat avec les Jardins de Cocagne, structure d’insertion par le travail sis à Mâcon, les délégués MSA ont organisé une matinée “visite des jardins / dégustation” sur le site d’exploitation des Jardins de Cocagne, le 8 octobre dernier. Ils ont ainsi accompagné des familles potentiellement bénéficiaires de paniers bio solidaires, invitées pour l’occasion.
Il existe en effet, depuis plus de 10 ans, un partenariat entre les Jardins de Cocagne de Mâcon et la MSA Bourgogne, dont l’objectif est de faire bénéficier aux personnes ou familles à faibles revenus, suivies par l’Action Sanitaire et Sociale, de paniers de légumes bio, frais et locaux, à moindre coût (entre 20 et 30 % de la valeur réelle du panier). Cette action solidaire concerne, chaque année, près de 20 familles adhérentes MSA sur Mâcon et alentours.
La matinée s’est terminée autour d’un buffet concocté par les bénévoles de la structure et les délégués.
80 % des foyers inquiets face à l’inflation
Selon l’Observatoire des nouvelles consommations E. Leclerc, présenté le 1er décembre à la presse, 98 % des familles ressentent la hausse des prix à la consommation et 80 % sont inquiètes. Ce sondage a été réalisé en octobre auprès d’un panel représentatif de 1.000 familles par la société d’études et de conseil BVA. Quand elles font leurs courses, 92 % des familles comptent à moins de 10 € près, et 70 % font de plus en plus attention à leurs dépenses en général. Cela se ressent particulièrement sur le choix des loisirs : les familles se tournent de plus en plus vers des activités gratuites. Cependant, la consommation alimentaire pourrait bientôt en pâtir davantage. Le président du comité stratégique de l’enseigne, Michel-Édouard Leclerc, redoute « un gros trou dans la consommation » sur les trois premiers mois de l’année 2023. Pour s’adapter à la nouvelle donne inflationniste, 78 % des foyers ont changé leur façon de consommer : fréquentation de plusieurs enseignes pour comparer les prix, diminution des quantités achetées, chasse aux promotions, réflexes de stockage… Les consommateurs sont dans une attitude « combative », observe BVA. Au final, 64 % des consommateurs ont le sentiment de bien s’en sortir, 56 % de tirer le meilleur parti de leurs ressources et 42 % considèrent que la qualité de vie de leur foyer n’a pas changé.
