Mutation des coopératives agricoles : l’impact de la révolution numérique
La "révolution" numérique impacte de façon significative nos modes de consommations mais également l’organisation des entreprises et des industries agroalimentaires. N'y échappant pas, le monde agricole est historiquement précurseur dans l’adoption des nouvelles technologies. Derrière cette évolution, quels sont les enjeux du numérique pour les coopératives agricoles ? Comment les coopératives ont-elles enclenché leur transformation ? Comment exploitent-elles le numérique ? Réponse en infographie avec Vitagora.

L’agriculture évolue vers des pratiques optimisées et plus précises grâce à de nouveaux outils, notamment du numérique. Les agriculteurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à s’équiper en objets connectés : 50% d’entre eux en possèdent au moins un. Cette mutation digitale a un impact sur de nombreux processus : production, logistique, maintenance… :
- Agriculture de précision: grâce à l’utilisation de matériel innovant comme les drones, les agriculteurs peuvent adapter leurs utilisations d’intrants et diminuer leur impact écologique tout en augmentant la rentabilité des domaines agricoles.
- Exploitations de données informatiques: les agriculteurs pourront, grâce à la collecte de données générées par divers capteurs, suivre en temps réel les exploitations agricoles et même obtenir des données prédictives.
Aujourd’hui, les « agrinautes » (agriculteurs utilisateurs d’internet) sont 71,1% à avoir installé au moins une application de gestion d’activité, et ils sont 27,3% à en avoir installé au moins une payante.
- Communication et numérisation des échanges: dématérialisation des échanges grâce à Skype ou d’autres plateformes, travail collaboratif et partage de données via les drives, réseaux sociaux comment outils de communication et de promotion : les agriculteurs peuvent désormais travailler ensemble tout en étant éloignés grâce aux outils de communication et de travail en ligne. D’ailleurs, 42% des agriculteurs utilisent les réseaux sociaux en 2017, contre 33% en 2015… mais seuls 13% des agriculteurs connectés aux réseaux sociaux y publient du contenu.
- Traçabilité avancée: en alimentant des systèmes de traçabilités développés par exemple par GeotraceAbility ou HarvestMark avec des données enregistrées au cours de processus de production et de transformation, les coopératives agricoles pourront proposer une traçabilité beaucoup plus fine. Ce sont d’ailleurs des données très demandées par les consommateurs qui souhaitent accéder à des informations sur la provenance de leurs produits alimentaires.
Au cœur des préoccupations
Devant de tels enjeux, et grâce aux avancées techniques et à la démocratisation des outils, le monde agricole est grandement sensibilisé au numérique : en France, 63% des exploitations agricoles sont connectées à Internet, ce qui représente plus de 195.000 exploitations. Surveillance météo, plateforme de vente de matériel, réseaux sociaux, partage de documents, site web, … Les agriculteurs sont équipés pour une communication numérique : 94% avec un ordinateur fixe en 2017, 43% avec un smartphone. La tranche d’âge semble affecter relativement peu ces statistiques : les moins de 35 ans sont 85% à être équipés d’un smartphone contre 75% chez les 35-44 ans.
Cette transition numérique est une étape charnière pour le monde agricole, et notamment les coopératives. Parmi celles interrogées par le cabinet d'études PwC pour leur étude « Etat des lieux : les coopératives agricoles et le numérique », 100% d’entre elles identifient le digital comme un enjeu clé, 50% comme une révolution et 50% comme une source d’optimisation.
La place des coopératives dans cette mutation
Avec des agriculteurs de plus en plus enclins à utiliser le numérique, les coopératives comprennent que les nouveaux enjeux du numérique pourront répondre aux nouveaux besoins de compétences et d’accompagnement. Formation, sensibilisation aux nouveaux outils numériques, repérage des domaines impactés et montage de projet digital : les coopératives mettent en place des actions concrètes pour guider les adhérents. Les partenaires de Vitagora l’ont bien compris tel que Dijon Céréales qui souhaite proposer désormais à ses adhérents des services centrés sur l’innovation des techniques agricoles, la diversification, les biocontrôles, les outils et solutions numériques. Cette coopérative agricole de la Bourgogne-Franche-Comté propose par exemple à ses adhérents les rendez-vous du Club Pixae pour le déploiement de technologies numériques afin d’optimiser la gestion des intrants. Lors de sa dernière assemblée générale, la coopérative Bourgogne du Sud a clairement annoncé sa volonté de numériser ses métiers, notamment avec l'union Alliance BFC.
Dernier exemple significatif, InVivo Food&Tech, le 5ème « métier » du groupe InVivo, est composé de plusieurs pôles de développement dédiés à l’innovation agroalimentaire et aux technologies digitales. E-commerce, valorisation de la chaine de production, nouveaux circuits de distribution, agriculture urbaine : toutes les pistes sont explorées pour promouvoir l’innovation alimentaire et numérique auprès des sociétaires agricoles.
Mutation des coopératives agricoles : l’impact de la révolution numérique

L’agriculture évolue vers des pratiques optimisées et plus précises grâce à de nouveaux outils, notamment du numérique. Les agriculteurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à s’équiper en objets connectés : 50% d’entre eux en possèdent au moins un. Cette mutation digitale a un impact sur de nombreux processus : production, logistique, maintenance… :
- Agriculture de précision: grâce à l’utilisation de matériel innovant comme les drones, les agriculteurs peuvent adapter leurs utilisations d’intrants et diminuer leur impact écologique tout en augmentant la rentabilité des domaines agricoles.
- Exploitations de données informatiques: les agriculteurs pourront, grâce à la collecte de données générées par divers capteurs, suivre en temps réel les exploitations agricoles et même obtenir des données prédictives.
Aujourd’hui, les « agrinautes » (agriculteurs utilisateurs d’internet) sont 71,1% à avoir installé au moins une application de gestion d’activité, et ils sont 27,3% à en avoir installé au moins une payante.
- Communication et numérisation des échanges: dématérialisation des échanges grâce à Skype ou d’autres plateformes, travail collaboratif et partage de données via les drives, réseaux sociaux comment outils de communication et de promotion : les agriculteurs peuvent désormais travailler ensemble tout en étant éloignés grâce aux outils de communication et de travail en ligne. D’ailleurs, 42% des agriculteurs utilisent les réseaux sociaux en 2017, contre 33% en 2015… mais seuls 13% des agriculteurs connectés aux réseaux sociaux y publient du contenu.
- Traçabilité avancée: en alimentant des systèmes de traçabilités développés par exemple par GeotraceAbility ou HarvestMark avec des données enregistrées au cours de processus de production et de transformation, les coopératives agricoles pourront proposer une traçabilité beaucoup plus fine. Ce sont d’ailleurs des données très demandées par les consommateurs qui souhaitent accéder à des informations sur la provenance de leurs produits alimentaires.
Au cœur des préoccupations
Devant de tels enjeux, et grâce aux avancées techniques et à la démocratisation des outils, le monde agricole est grandement sensibilisé au numérique : en France, 63% des exploitations agricoles sont connectées à Internet, ce qui représente plus de 195.000 exploitations. Surveillance météo, plateforme de vente de matériel, réseaux sociaux, partage de documents, site web, … Les agriculteurs sont équipés pour une communication numérique : 94% avec un ordinateur fixe en 2017, 43% avec un smartphone. La tranche d’âge semble affecter relativement peu ces statistiques : les moins de 35 ans sont 85% à être équipés d’un smartphone contre 75% chez les 35-44 ans.
Cette transition numérique est une étape charnière pour le monde agricole, et notamment les coopératives. Parmi celles interrogées par le cabinet d'études PwC pour leur étude « Etat des lieux : les coopératives agricoles et le numérique », 100% d’entre elles identifient le digital comme un enjeu clé, 50% comme une révolution et 50% comme une source d’optimisation.
La place des coopératives dans cette mutation
Avec des agriculteurs de plus en plus enclins à utiliser le numérique, les coopératives comprennent que les nouveaux enjeux du numérique pourront répondre aux nouveaux besoins de compétences et d’accompagnement. Formation, sensibilisation aux nouveaux outils numériques, repérage des domaines impactés et montage de projet digital : les coopératives mettent en place des actions concrètes pour guider les adhérents. Les partenaires de Vitagora l’ont bien compris tel que Dijon Céréales qui souhaite proposer désormais à ses adhérents des services centrés sur l’innovation des techniques agricoles, la diversification, les biocontrôles, les outils et solutions numériques. Cette coopérative agricole de la Bourgogne-Franche-Comté propose par exemple à ses adhérents les rendez-vous du Club Pixae pour le déploiement de technologies numériques afin d’optimiser la gestion des intrants. Lors de sa dernière assemblée générale, la coopérative Bourgogne du Sud a clairement annoncé sa volonté de numériser ses métiers, notamment avec l'union Alliance BFC.
Dernier exemple significatif, InVivo Food&Tech, le 5ème « métier » du groupe InVivo, est composé de plusieurs pôles de développement dédiés à l’innovation agroalimentaire et aux technologies digitales. E-commerce, valorisation de la chaine de production, nouveaux circuits de distribution, agriculture urbaine : toutes les pistes sont explorées pour promouvoir l’innovation alimentaire et numérique auprès des sociétaires agricoles.