Ovinpiades du 25 mai au 1er juin
Charolles accueillera la coupe du monde des jeunes bergers (Ovinpiades) !

Marc Labille
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Du 25 mai au 1er juin prochain, la France accueillera la Coupe du monde des jeunes bergers (Ovinpiades). Les athlètes ovins mondiaux feront escale à Charolles le 30 mai. Pour l’occasion, la filière ovine régionale organisera un véritable salon ovin.

La troisième édition de la Coupe du monde des jeunes bergers (Ovinpiades) se déroulera en France du samedi 25 mai au samedi 1er juin prochain. Cet événement qui n’avait pas eu lieu sur le sol national depuis dix ans (la 2e Coupe du Monde s’était déroulée en marge du Sommet de l’élevage en Auvergne en 2014) est organisé par la section ovine de l’interprofession bétail et viande (Interbev) et l’ensemble de la filière ovine dans le cadre du programme Inn’Ovin. Ces Ovinpiades sont réservées aux jeunes âgés de 18 à 25 ans. 

Une quinzaine de pays

Cette année, la compétition opposera une quinzaine de pays. Chaque pays présente deux candidats. Pour la France, il s’agit de d’Iris Soucaze et de Benoît Toutain, tous les deux meilleur Jeune berger de France 2024. Ils se mesureront notamment à leurs collègues venus d’Argentine, Arménie, Australie, Belgique, Bénin, Canada, Chili, Côte d'Ivoire, Espagne, Pérou, Royaume-Uni ou encore Togo. Les épreuves (manipulation, triage, parage, …) se dérouleront dans cinq départements différents : Haute-Vienne, Aveyron, Haute-Loire, Yvelines et Saône-et-Loire. Le vainqueur se verra remettre le trophée le 31 mai à la Bergerie nationale de Rambouillet. Ces Ovinpiades s’achèveront le 1er juin sur une table-ronde ayant pour thème « le renouvellement des générations ». 

Un salon ovin à Charolles

Ces ovimpiades mondiales feront escale à Charolles le 30 mai prochain. Le site du pôle ovin accueillera une trentaine de concurrents venus du monde entier. La compétition se déroulera de 13 h 30 à 16 h avec des épreuves de pose de clôture, évaluation de l’état de santé des animaux des brebis. Dès 10 h, le site sera ouvert au public et c’est un véritable salon ovin qui les accueillera tout au long de la journée. Au programme, visites de la ferme du pôle ovin et du site expérimental de suicvi de la pousse de l’herbe sous panneaux photovoltaïques. Différents stands et animations seront à découvrir : démonstrations de chiens de troupeau, pose de clôtures électriques, utilisation d’une dérouleuse à grillage, constats de gestation de brebis, un focus sur la santé animale et de l’éleveur, utilisation d’un drône pour la surveillance, et même dégustation de produits régionaux…

 

Renouvellement des générations

Devenez « ambassadeur des métiers » en agriculture

La FNSEA ainsi que toutes les entreprises de la filière « agricole, agroalimentaire, coopératives, pêche et territoires » ont rejoint le programme « Ambassadeurs des métiers qui nourrissent » via My Job Glasses, la première plateforme numérique de rencontres professionnelles en Europe. Au moment où l’agriculture connaît une problématique prégnante de renouvellement des générations, la FNSEA souhaite donner plus de visibilité au monde agricole, attirer de nouveaux publics et rendre les agriculteurs/trices acteurs du renouvellement des générations. Ce programme, cofinancé par l’Etat et l’OCAPIAT, est complémentaire de démarches d’ambassadorat « métiers » plus classiques (rencontres physiques dans les écoles, accueils à la ferme, etc.). Son déploiement en ligne permet une grande flexibilité pour l’ambassadeur et une présence sur tout l’hexagone, auprès d’une grande variété de publics Pour en savoir plus, inscrivez-vous aux webinaires organisés les 15 mai à 17h et 23 mai à 12h. Contact : Line-Edmée LARMAILLARD line-edmee.larmaillard@reseaufnsea.fr

LOA : l’objectif d’améliorer le revenu inscrit dans le code rural 

Dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation agricole (LOA), les députés de la commission des Affaires économiques ont adopté le 30 avril un amendement visant à inscrire l’objectif de préserver et améliorer le revenu des agriculteurs et actifs agricoles parmi les objectifs des politiques publiques concourant à la «souveraineté alimentaire». «Il n’y aura aucune attractivité en agriculture et on n’installera personne» tant que les exploitants n’auront pas «un revenu décent» ni ne pourront «vivre dignement de leur métier», a défendu Francis Dubois (LR, Corrèze). La rapporteure Nicole Le Peih (Renaissance), donnant un avis favorable tout comme Marc Fesneau, a estimé que l’inscrire dans le texte serait «un signe fort envoyé aux agriculteurs». L’article visé doit par ailleurs consacrer «l'agriculture, la pêche et l'aquaculture» comme étant «d'intérêt général majeur». Lors de son examen, les députés ont précisé, via des amendements LR et Horizons, que c'était la «protection, la valorisation et le développement» de ces activités qui étaient visés, et non les activités elles-mêmes. Et d’ajouter le «pastoralisme» à la liste, par un amendement de la majorité. Les débats en commission devraient durer jusqu'au weekend, avec plus de 2 200 amendements. Le texte doit arriver dans l'hémicycle le 14 mai pour un vote solennel le 28.