Dans un rapport du 24 mai, FranceAgriMer rapporte un retard des semis de maïs grain par rapport au calendrier habituel. L’année 2024 affiche une perte de 15 points par rapport à 2023.
Dans son dernier rapport Céré’Obs publié le 24 mai, FranceAgriMer rapporte une évolution des semis de maïs grain de seulement cinq points en une semaine, toujours en retard par rapport au calendrier habituel. Au 20 mai, ces derniers avaient ainsi été réalisés à 78 %, contre 93 % en 2023, et 96 % sur la moyenne des cinq dernières années. La situation est notamment critique dans la région des Pays de la Loire, où seuls 61 % des semis de maïs grain avaient été réalisés au 20 mai, contre 93 % un an auparavant. La situation n'est guère meilleure en Bretagne, avec 64 % des semis réalisés, contre 87 % il y a un an. Dans trois régions, les chiffres sont toutefois un peu plus optimistes, avec 94 % des semis dans le Grand Est, 93 % en Île-de-France et 91 % en Auvergne-Rhône-Alpes. « Les conditions climatiques du printemps 2024 ont entravé les semis de maïs dans de nombreuses parcelles plus moins hydromorphes », souligne l’Inrae dans des informations techniques publiées le 23 mai. C’est pourquoi l'Institut recommande d’opter « pour la bonne précocité variétale afin de limiter les risques à la récolte ». Et ce d’autant plus que, dans certaines régions, la fréquence des pluies « ne laisse pas entrevoir la possibilité d’implantation dans de bonnes conditions de ressuyage avant les premiers jours de juin ».
Source : Agra Presse