Les brèves du 6 septembre 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Les brèves du 6 septembre 2023

Les brèves du 6 septembre 2023

NBT : les ministres de l’UE promettent un accord d’ici fin 2023, difficultés sur la bio

Les ministres de l’Agriculture de l’UE se sont engagés, le 5 septembre lors de leur réunion informelle à Cordoue (Espagne), à parvenir à un accord politique d’ici fin 2023 sur la proposition visant à faciliter l’utilisation des nouvelles techniques de sélection génomiques (NBT), malgré la question qui se pose sur le traitement à réserver à l’agriculture bio. Le ministre espagnol, Luis Planas, qui a présidé cette réunion, a déclaré que les ministres avaient reconnu le potentiel des NBT « en ce qui concerne l’obtention de nouvelles variétés de plantes permettant de rendre plus durable la production de denrées alimentaires, de mieux lutter contre le changement climatique et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais ». Par ailleurs, un consensus a émergé entre les ministres en ce qui concerne la nécessité de donner aux consommateurs « autant d’informations que possible, pour qu’ils n’aient pas peur des NBT », a-t-il souligné. Le commissaire à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a soutenu l’autorisation de ces NBT à condition d’éviter « des conséquences potentielles négatives pour le secteur biologique » comme le propose la Commission européenne qui estime le secteur bio ne devrait pas pouvoir utiliser ces NBT. « Il y a aussi les dépendances vis-à-vis des brevets » qu’il faut surveiller, a mis en garde Janusz Wojciechowski. Selon Luis Planas cette préoccupation est partagée par de nombreux ministres. Le président de la commission de l’Agriculture du Parlement européen, Norbert Lins (PPE, Allemand), a indiqué qu’il espérait, lui aussi, « aller vite sur ce dossier, car les élections européennes approchent ».

Importations ukrainiennes : la Commission européenne va se pencher sur le dossier le 6 septembre

Le commissaire européen à l’Agriculture Janusz Wojciechowski défendra le 6 septembre devant le collège des commissaires européens sa proposition de débloquer un soutien de 30€/t de céréales en faveur de l’Ukraine pour l’aider à trouver des marchés en dehors de l’UE. « Ma proposition est claire : il faut soutenir les exportations ukrainiennes et prolonger les restrictions dans les cinq pays limitrophes de l’Ukraine. Si nous ne le faisons pas, il y aura de nouveau une crise », a-t-il prévenu à l’issue de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture l’UE le 5 septembre à Cordoue (Espagne). En marge de cette réunion les ministres des cinq pays européens (Pologne, Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie), dans lesquels les importations de céréales ukrainiennes sont interdites, se sont inquiétés de ne toujours pas avoir de confirmation de la prolongation de ces restrictions. « Nous trouverons une bonne solution pour tout le monde », veut croire Janusz Wojciechowski. Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a rencontré le 5 septembre le ministre roumain de l’Économie pour évaluer les moyens à mettre en œuvre afin d’améliorer les couloirs de solidarité à travers lesquels 4 millions de tonnes de céréales ukrainiennes devront transiter d’ici la fin de l’année (contre environ 2,8 Mt actuellement).

Réserve agricole : Bruxelles prête à recourir aux fonds de 2024 pour aider la Slovénie

Le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a annoncé, le 5 septembre lors de la conférence de presse organisée à l’issue de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’UE à Cordoue (Espagne), qu’il proposerait de recourir aux fonds de la réserve agricole 2024 pour soutenir les agriculteurs slovènes récemment affectés par d’importantes inondations. Cette réserve agricole dont le montant total a été porté à 530 millions en 2023 (au lieu de 450 millions normalement prévus) a été entièrement consommée cette année, principalement pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine. « Mais nous pouvons déjà mobiliser les fonds de la réserve pour 2024 » disponibles à partir d’octobre, a indiqué le commissaire. « Il faudra tout d’abord évaluer l’ampleur des dégâts occasionnés en Slovénie avant de préciser l’enveloppe qui pourrait être débloquée », a-t-il précisé. Le sujet sera rediscuté lors de la prochaine réunion des ministres de l’Agriculture des Vingt-sept, le 18 septembre à Bruxelles.

 

Loups : l’OFB réévalue la population à 1100 individus, soit 200 de plus qu’annoncé

Après avoir communiqué le 3 juillet un chiffre provisoire de 906 loups, l’Office français de la biodiversité (OFB) a finalement réévalué la population lupine à 1104 individus en sortie d’hiver 2023, d’après un message du préfet référent sur le loup Jean-Paul Celet qu’Agra Presse a pu consulter le 5 septembre. M. Celet y indique avoir décidé, « en accord avec les ministères concernés », de « réévaluer le plafond de tirs dérogatoires », fixé à 19 % des effectifs. Ce nouveau chiffrage était attendu et fait partie de la procédure habituelle. Dans le détail, après « prise en compte des analyses génétiques », l’OFB a évalué le chiffrage définitif de la population de loups pour 2022 à 1096 individus (contre 921 précédemment). Ce chiffre pour 2022 est pris en compte dans l’évaluation de la population de 2023, obtenue à partir des « indices de présence récoltés au cours de l’hiver », ainsi que d’une « relation statistique avec la valeur consolidée des années antérieures ». Dans son message, le préfet Celet indique que le futur Plan loup, attendu dans les prochaines semaines, visera « la sortie d’un seul chiffre stabilisé par an ». Un chantier qui ne remet pas en cause la méthode de comptage, qui « reste à ce jour l’une des plus élaborées et parmi les plus abouties en Europe », selon le représentant de l’État.

 

Bovins viande : premiers chiffres sur les contrats, les femelles en retard (Interbev)

Lors du congrès de Culture Viande (abattage-découpe) le 5 septembre, le président de la section bovine d’Interbev Emmanuel Bernard a présenté les premiers résultats de l’observatoire de la contractualisation en viande bovine. Selon ces chiffres fournis par les abatteurs, seules 14 % des femelles allaitantes ont fait l’objet d’un contrat au premier semestre 2023, contre 10 % en vaches laitières. Pour la voie mâle, historiquement plus organisée, 30 % des jeunes bovins (JB) de races à viande et 46 % des JB de races à lait sont contractualisés. « Il faut absolument qu’il y ait une contractualisation sur les femelles, c’est comme cela que l’on arrêtera la décapitalisation », a estimé M. Bernard. « On exporte chaque année entre 250 000 et 300 000 femelles en Italie, a rappelé cet éleveur nivernais. Si nous étions capables de les contractualiser, avec un engraissement en France, elles seraient consommées en France », espère-t-il, car les consommateurs français privilégient la viande des animaux femelles. À titre de comparaison, un rapport de FranceAgriMer de 2011 estimait qu’environ un quart de la production française était contractualisée, essentiellement en JB. Depuis 2022, en application de la loi Egalim 2, les contrats sont obligatoires entre les éleveurs de bovins et leur premier acheteur.

 

Dénominations animales : Protéines France ne déposera pas de nouveau recours (Avril)

« Protéines France ne déposera pas de recours contre le nouveau décret » à paraître sur les dénominations animales, a annoncé le président du groupe Avril et de la FNSEA Arnaud Rousseau le 5 septembre, lors du congrès de Culture Viande (abattage-découpe). Association regroupant des industriels des protéines végétales dont le groupe Avril, Protéines France avait obtenu la suspension en référé du décret du 29 juin 2022 qui interdisait d’utiliser des dénominations animales pour désigner des produits végétaux. Le ministère a annoncé le 4 septembre avoir notifié un nouveau projet de décret à la Commission européenne. En 2022, le groupe Avril s’était opposé au recours au sein de Protéines France. Début juillet, c’est un membre du comité exécutif d’Avril, Jean-Joël Derian, qui a été élu président de l’association. « Soit on est à l’extérieur et on commente, soit on est au gouvernail », a expliqué le président d’Avril. M. Rousseau a défendu la « complémentarité » entre protéines végétales et animales, tout en mettant en garde contre le risque d’instaurer des « règles franco-françaises » qui ne s’appliquent pas aux produits importés. Le 12 juillet, dans sa décision sur le fond, le Conseil d’État a en effet renvoyé le dossier devant la Cour de Justice de l’UE en lui demandant si un État membre est fondé à interdire d’utiliser des dénominations animales pour désigner des produits végétaux.

 

Spiritueux : en Cognac, baisse du rendement autorisé face au ralentissement des ventes

L’interprofession du cognac (BNIC) a validé le 4 septembre une baisse du rendement annuel maximum autorisé, à 10,50 hectolitres d’alcool pur par hectare (hl AP/ha) en 2023 contre 14,73 hl AP/ha en 2022. En cause, « un environnement économique mondial post-Covid qui affecte le commerce des spiritueux en général ». La récolte s’annonce pourtant « très abondante ». D’où l’appel du BNIC à reconstituer une réserve climatique, utile en cas d’aléas. « Depuis quelques semaines la dynamique commerciale des spiritueux sur le marché international est moins lisible, a reconnu le 5 septembre le syndicat viticole des producteurs (UGVC). Le cognac confirme ses perspectives de croissance à moyen et long terme, mais la situation à court terme nécessite un pilotage rigoureux. » Après trois années exceptionnelles au tournant du Covid, les spiritueux dans leur ensemble voient leurs ventes ralentir « depuis mi-2022 », explique l’UGVC. Le président Anthony Brun avait donné le ton, dans une lettre le 11 août, appelant les viticulteurs du Cognac à profiter d’une récolte 2023 « globalement généreuse » pour « faire au maximum le plein de réserve climatique ».

 

Cacahuète : Andros cherche un approvisionnement local pour sa nouvelle pâte à tartiner (presse)

Andros vient de lancer une nouvelle marque de pâte à tartiner à la cacahuète baptisée « Be Nuts » et travaille à s’approvisionner localement en matière première, selon le quotidien Les Échos le 5 septembre. « La cacahuète est une légumineuse qui est très peu connue en France, hormis à l’apéritif. Pourtant, c’est le premier fruit sec consommé dans le monde, en dehors de l’Europe », a expliqué Maxime Gervoson, directeur général d’Andros France et export. Le lancement de « Be Nuts » intervient dans un contexte favorable. Le marché français du beurre de cacahuète est en développement depuis une décennie. Selon certaines études, il pourrait atteindre un marché de 90 millions d’euros et 12 600 tonnes dans trois ans. Par ailleurs, Andros peut s’appuyer sur le succès de la pâte à tartiner « Bonne Maman » lancée il y a deux ans et aujourd’hui troisième référence du rayon. Pour l’heure, les cacahuètes sont importées d’Argentine, premier pays exportateur, et des États-Unis. Cependant, l’entreprise cherche à implanter la culture en Corrèze, là où se trouve sa nouvelle unité de production dédiée à « Be Nuts » (Brive-La-Gaillarde). « Nous aimons privilégier l’approvisionnement local. Les expérimentations sont en cours », souligne Maxime Gervoson.. Si la Corrèze ne suffit pas, les Landes pourraient accueillir les plantations d’arachide, ajoute Les Échos…

 

Aide alimentaire : le gouvernement débloque le volet national de « Mieux manger pour tous »

À l’occasion d’un déplacement au siège des Restos du cœur, le 5 septembre, la ministre des Solidarités Aurore Bergé a annoncé de nouveaux versements pour les associations d’aide alimentaire, en plus de l’enveloppe de 15 M€ allouée aux « Restos » qui assurent 35 % de l’aide alimentaire. Les Banques alimentaires, dont le modèle repose essentiellement sur les dons en nature, recevront 11 M€, le Secours populaire 6 M€, la Croix rouge 3,8 M€ et les épiceries sociales (Andes) 2,5 M€. Ces montants sont attribués, de façon accélérée, dans le cadre du volet national (40 M€) du programme « Mieux manger pour tous », précise le cabinet d’Aurore Bergé, contacté par Agra Presse. Au total, le soutien de l’État pour l’aide alimentaire s’élèvera à 156 M€ en 2023 « soit plus qu’un doublement en trois ans », souligne la ministre dans un communiqué. Une réunion entre les représentants des filières agricoles, alimentaires et les associations de dons alimentaires se tiendra le 6 septembre autour du ministre de l’Agriculture « afin d’identifier des leviers et des mesures de soutien », informe la Rue de Varenne. Après les distributeurs, les acteurs de l’agroalimentaire prennent la parole sur le sujet. Dans un communiqué, l’Ania (entreprises alimentaires) « appelle à la générosité de tout son réseau » pour soutenir les associations qui viennent en aide aux personnes précaires.

 

Syndicalisme : inscription anti-FNSEA, incendie et altercation sur une ferme de Loire-Atlantique

Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 septembre, un responsable local du réseau JA/FNSEA de Loire-Atlantique a été victime d’une intrusion sur son exploitation. Selon un communiqué de presse de la FNSEA 44, les intrus auraient incendié « son matériel de pulvérisation et un bâtiment ». Un article de nos confrères de Ouest France confirme l’intervention des pompiers dans ce secteur qui avait accueilli une fête agricole les 19 et 20 août derniers. Une publication de France Bleu précise de son côté que l’agriculteur a eu une altercation physique avec les intrus alors qu’ils taguaient des messages contre l’agriculture conventionnelle. « Ces personnes ne sont peut-être pas d’accord avec nous, mais ce n’est pas une raison pour s’exprimer dans la violence », regrette Valentin Gledel, co-président des JA 44. Sans pouvoir s’avancer sur l’identité des intrus, il réclame des sanctions fortes à leur encontre. « Aujourd’hui, pour nous qui faisons partie du réseau [FNSEA/JA], ce type d’agression nous fait peur », assure-t-il. La FNSEA 44 indique de son côté se porter partie civile compte tenu des inscriptions anti-FNSEA présentes sur les routes proches de l’exploitation.

 

Glyphosate : Générations futures veut une révision de la norme pour les eaux de surface

Générations futures appelle l’Union européenne à interdire le glyphosate « pour protéger la qualité de l’eau et les écosystèmes aquatiques », dans un communiqué le 5 septembre. L’ONG estime « impératif » d’éliminer « progressivement » l’utilisation de produits à base de l’herbicide vu les « risques » pour l’environnement. Elle demande aussi que soit fixée, pour le glyphosate et son métabolite AMPA retrouvés dans les eaux de surface, une norme de qualité environnementale (NQE) « de même niveau que l’eau potable (0,1 μg/L) », contre « 0,5μg/L comme proposé actuellement ». D’après une enquête réalisée par le réseau PAN Europe (dont Générations futures fait partie), « le glyphosate et/ou son métabolite AMPA ont été détectés au-dessus de la limite de quantification de 0,2 μg/L » dans « 17 échantillons d’eau de rivière sur 23 » provenant de « 11 pays sur 12 » de l’UE, dont la France, ce qui pose « une menace importante pour la vie aquatique » et induit « des coûts importants pour les compagnies des eaux européennes ». Cette demande intervient alors que la Commission européenne doit présenter aux experts des États membres, le 15 septembre, une proposition de renouvellement de l’autorisation du glyphosate dont la licence expire le 15 décembre.

 

Chasse : agriculteurs et ouvriers agricoles représentent un chasseur sur 10 (étude)

Les ouvriers agricoles et agriculteurs (actifs ou retraités) représentent 10 % des 963 571 chasseurs français, selon une étude sociologique commandée par la fédération nationale des chasseurs (FNC), présentée le 5 septembre. Chez les actifs, la proportion grimpe à 13 %, contre 7 % chez les retraités. Est-ce une hausse ou une baisse ? Difficile à savoir. Une étude similaire avait été conduite en 2014 dont les résultats sont difficilement comparables : la catégorie d’ouvrier agricole n’ayant pas été proposée alors, les chasseurs interrogés pouvaient seulement se déclarer agriculteur ou ouvrier (tous secteurs confondus). Et 9 % d’entre eux s’étaient alors déclarés agriculteurs. La différence est potentiellement significative car en 2019 l’Insee recensait presque autant d’ouvriers agricoles (250 000) que d’agriculteurs (400 000). Par ailleurs, l’enquête de 2023 recense parmi les chasseurs 32 % d'« ouvriers ou employés » - en excluant les ouvriers agricoles -, contre 38 % en 2014 - les incluant potentiellement. Plus largement, l’enquête confirme, à l’instar du monde agricole, la baisse du nombre de chasseurs - ils étaient 1,1 million en 2014, et leur vieillissement. 42 % d’entre eux ont moins de 55 ans en 2023, soit 5 points de moins qu’en 2014.

 

Viande : Gilles Gauthier ne se représentera pas à la présidence de Culture Viande

« Nous allons élire le 20 septembre un nouveau président », a annoncé Gilles Gauthier, l’actuel président de Culture Viande (abattage-découpe) en congrès le 5 septembre. Directeur de la stratégie du groupe de vitellerie Van Drie, M. Gauthier était à la tête du syndicat depuis sa création début 2021, par la fusion de la Fedev et de Culture Viande (ex-Sniv). « Nos filières sont en danger », a alerté le patron des abatteurs privés en conclusion d’un congrès marqué par l’inquiétude face à la décapitalisation et à la progression des importations. « La restructuration du secteur semble inévitable », a prévenu Élisa Husson, économiste à l’Ifip (Institut du porc), alors que les abattages de porcs français reculent de 5,2 % en un an sur la période de janvier à juillet. Côté bovins, la baisse du cheptel se poursuit au rythme de 3 % en vaches allaitantes et de 2,5 % en vaches laitières entre juin 2022 et juin 2023, selon Baptiste Buczinski, de l’Idele (Institut de l’élevage). « Pour passer les étapes qui suivent, il faudra que l’on soit encore plus solidaire, rassemblés derrière nos interprofessions », a exhorté Gilles Gauthier, en formant le vœu que son successeur soit élu, comme il l’a été, à l’unanimité.

 

Endives : nouveau président pour l’association des endiviers français

Le 31 août, l’Association des producteurs d’endives de France (Apef) a porté à sa présidence Philippe Bréhon qui succède à Catherine Decourcelle qui, après 12 ans à la tête des endiviers français, n’a pas souhaité briguer un nouveau mandat. Le bureau de l’Apef est par ailleurs composé de Jean-Michel Delannoy, vice-président, Benoit Coustenoble, trésorier et Hervé Persyn, secrétaire. Philippe Bréhon, 47 ans, est producteur d’endives à La Couture (Pas-de-Calais), près de Béthune. Il est également co-président de l’Union des endiviers (UDE) et administrateur de Légumes de France. Le nouveau président souhaite « continuer à fédérer la filière autour de l’Apef sur les sujets de la connaissance de l’offre, la communication en soutien à la consommation et l’expérimentation pour répondre aux défis que doit relever la filière pour maintenir son potentiel de production et de compétitivité ». Les défis sont en effet nombreux alors que selon les chiffres diffusés au 1er juin par Agreste (ministère de l’Agriculture) la production de chicons d’endives (128 000 tonnes) serait en net recul sur un an (-17 %) et par rapport à la moyenne 2017-2021 (-16 %).