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Quentin Prost à Cronat

A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

De nos jours, s’installer en agriculture n’est pas simple. Mais cela est d’autant plus compliqué quand un jeune n’a pas d’exploitation à reprendre. C’est le cas de Quentin Prost, installé depuis avril 2016 à Cronat. Ce jeune passionné a réalisé son rêve. Rencontre.

Par Publié par Cédric Michelin
A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

En arrivant chez Quentin au lieu-dit « La Loge » à Cronat, c’est un jeune homme souriant et bien dans ses bottes qui m’attend. Quentin Prost, bientôt 24 ans est heureux d’avoir accompli son rêve : devenir agriculteur. S’installer dans le bourbonnais c’était presque une évidence. Quentin est né à Moulins et a fait sa scolarité (maternelle et primaire) à Vitry-sur-Loire puis à Lesme avant d’entrer au collège de Bourbon Lancy. Une enfance passée avec ses cousins, à la ferme, qui a sans doute influencé son orientation. Mais il le dit lui-même, l’école n’était pas vraiment son « truc ». Quentin s’oriente vers des études plus professionnelle dès la 4ème à la maison familiale et rurale d’Anzy-le-Duc. Après la 4ème et la 3ème Quentin passe un bac pro CGEA en alternance. A la suite de ce diplôme l’envie de faire un BTS vient lui titiller l’esprit mais les formateurs n’ayant pas su le convaincre, l’idée est abandonnée. Quentin reste donc ouvrier à Decize dans l’exploitation dans laquelle il était stagiaire durant son bac pro. Ouvrier agricole c’est satisfaisant mais dans un coin de sa tête, l’idée d’avoir sa propre exploitation fait rêver Quentin.

Installation : Let’s Go

Et d’un coup tout s’accélère, l’exploitation au lieu-dit « La Loge » se libère et Quentin part « à l’assaut » de son rêve. Après un rendez-vous à la banque qui donna son feu vert, Quentin se positionne candidat sur cette occasion. En attendant que les démarches s’effectuent, Quentin travaille six mois chez Cialyn. Emploi qu’il ne regrette pas : « ce fut enrichissant pour moi et cela m’a permis de mieux comprendre la filière » me confie-t-il. A la suite, un cédant pressé de remettre son exploitation à un jeune permet à Quentin d’acquérir cette structure qu’il a tant espérée. Le parcours à l’installation se fait donc rapidement car le cédant à déjà vendu son cheptel. Quentin rencontre donc Christine Laugâa, conseillère à la chambre d’agriculture, qui le guidera jusqu’à l’installation définitive.

Mission accomplie

Avril 2016. Si pour vous rien n’a changé dans votre vie à ce moment-là, pour Quentin c’est tout l’inverse. C’est à ce moment là qu’il est devenu chef d’exploitation. Fraichement propriétaire de 2 hectares et des bâtiments, Quentin loue 75 hectares à ses débuts et s’agrandit petit à petit jusqu’à atteindre environ 110 hectares aujourd’hui. Actuellement Quentin fait naitre 90 veaux de races charolaises chaque année, ce qui l’a parfois soucié : « au début j’ai beaucoup stressé lors des premiers vêlages et petit à petit je suis devenu plus confiant ».
Ses mâles sont vendus en broutards et les femelles sont engraissées. Quentin est adhérent à la coopérative Charolais Horizon. L’exploitation est découpée en deux sites se trouvant relativement proches l’un de l’autre. Sur le site de « La Loge », Quentin réalise ses vêlages. Au lieu-dit « Carriot », ce sont les jeunes qui sont abrités pendant la période hivernale. Petit à petit, Quentin modifie les bâtiments pour qu’ils soient plus fonctionnels et remet à neuf bon nombre de clôtures usées par le temps. Le jeune homme choisit d’acheter la plupart de ses taureaux reproducteurs en stations d’évaluation pour plus de garanties.
Si Quentin devait citer deux points "négatifs" qu’en a l’exploitation, ce serait le fait que quasi aucune de ses parcelles ne dispose d’un point d’eau. Ce qui rajoute une charge de travail conséquente quand il faut transporter l’eau. Deuxième regret, la conjoncture mais ça malheureusement, il sait qu’il ne peut en décider seul. Tant de choses qui font dire à Quentin « je me suis installé il y a trois ans et j’ai l’impression que c’est déjà très loin » tant le rythme est soutenu pour orienter l’exploitation au plus proche de ce qu’il voudrait.

Un futur bien tracé

Néanmoins, quand j’ai demandé à Quentin comment il se voyait dans dix ans, la réponse fut assez limpide et claire. « Déjà je serais toujours agriculteur, du moins j’espère. Je n’ai pas de gros objectifs de changement je veux juste mener ma carrière comme je l’entends, optimiser au maximum mes bâtiments pour avoir une fin de parcours sereine ».
Quentin l’avoue, il est têtu et fier de ce qu’il a aujourd’hui. Sans sa détermination il n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. Il ne compte pas ses heures mais il est aujourd’hui déjà pleinement épanouit professionnellement. Plus tard, Quentin aimerait construire une famille et se dégager un maximum de temps pour ses loisirs. Souhaitons lui.

Justine Laurent - JA71

A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

En arrivant chez Quentin au lieu-dit « La Loge » à Cronat, c’est un jeune homme souriant et bien dans ses bottes qui m’attend. Quentin Prost, bientôt 24 ans est heureux d’avoir accompli son rêve : devenir agriculteur. S’installer dans le bourbonnais c’était presque une évidence. Quentin est né à Moulins et a fait sa scolarité (maternelle et primaire) à Vitry-sur-Loire puis à Lesme avant d’entrer au collège de Bourbon Lancy. Une enfance passée avec ses cousins, à la ferme, qui a sans doute influencé son orientation. Mais il le dit lui-même, l’école n’était pas vraiment son « truc ». Quentin s’oriente vers des études plus professionnelle dès la 4ème à la maison familiale et rurale d’Anzy-le-Duc. Après la 4ème et la 3ème Quentin passe un bac pro CGEA en alternance. A la suite de ce diplôme l’envie de faire un BTS vient lui titiller l’esprit mais les formateurs n’ayant pas su le convaincre, l’idée est abandonnée. Quentin reste donc ouvrier à Decize dans l’exploitation dans laquelle il était stagiaire durant son bac pro. Ouvrier agricole c’est satisfaisant mais dans un coin de sa tête, l’idée d’avoir sa propre exploitation fait rêver Quentin.

Installation : Let’s Go

Et d’un coup tout s’accélère, l’exploitation au lieu-dit « La Loge » se libère et Quentin part « à l’assaut » de son rêve. Après un rendez-vous à la banque qui donna son feu vert, Quentin se positionne candidat sur cette occasion. En attendant que les démarches s’effectuent, Quentin travaille six mois chez Cialyn. Emploi qu’il ne regrette pas : « ce fut enrichissant pour moi et cela m’a permis de mieux comprendre la filière » me confie-t-il. A la suite, un cédant pressé de remettre son exploitation à un jeune permet à Quentin d’acquérir cette structure qu’il a tant espérée. Le parcours à l’installation se fait donc rapidement car le cédant à déjà vendu son cheptel. Quentin rencontre donc Christine Laugâa, conseillère à la chambre d’agriculture, qui le guidera jusqu’à l’installation définitive.

Mission accomplie

Avril 2016. Si pour vous rien n’a changé dans votre vie à ce moment-là, pour Quentin c’est tout l’inverse. C’est à ce moment là qu’il est devenu chef d’exploitation. Fraichement propriétaire de 2 hectares et des bâtiments, Quentin loue 75 hectares à ses débuts et s’agrandit petit à petit jusqu’à atteindre environ 110 hectares aujourd’hui. Actuellement Quentin fait naitre 90 veaux de races charolaises chaque année, ce qui l’a parfois soucié : « au début j’ai beaucoup stressé lors des premiers vêlages et petit à petit je suis devenu plus confiant ».
Ses mâles sont vendus en broutards et les femelles sont engraissées. Quentin est adhérent à la coopérative Charolais Horizon. L’exploitation est découpée en deux sites se trouvant relativement proches l’un de l’autre. Sur le site de « La Loge », Quentin réalise ses vêlages. Au lieu-dit « Carriot », ce sont les jeunes qui sont abrités pendant la période hivernale. Petit à petit, Quentin modifie les bâtiments pour qu’ils soient plus fonctionnels et remet à neuf bon nombre de clôtures usées par le temps. Le jeune homme choisit d’acheter la plupart de ses taureaux reproducteurs en stations d’évaluation pour plus de garanties.
Si Quentin devait citer deux points "négatifs" qu’en a l’exploitation, ce serait le fait que quasi aucune de ses parcelles ne dispose d’un point d’eau. Ce qui rajoute une charge de travail conséquente quand il faut transporter l’eau. Deuxième regret, la conjoncture mais ça malheureusement, il sait qu’il ne peut en décider seul. Tant de choses qui font dire à Quentin « je me suis installé il y a trois ans et j’ai l’impression que c’est déjà très loin » tant le rythme est soutenu pour orienter l’exploitation au plus proche de ce qu’il voudrait.

Un futur bien tracé

Néanmoins, quand j’ai demandé à Quentin comment il se voyait dans dix ans, la réponse fut assez limpide et claire. « Déjà je serais toujours agriculteur, du moins j’espère. Je n’ai pas de gros objectifs de changement je veux juste mener ma carrière comme je l’entends, optimiser au maximum mes bâtiments pour avoir une fin de parcours sereine ».
Quentin l’avoue, il est têtu et fier de ce qu’il a aujourd’hui. Sans sa détermination il n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. Il ne compte pas ses heures mais il est aujourd’hui déjà pleinement épanouit professionnellement. Plus tard, Quentin aimerait construire une famille et se dégager un maximum de temps pour ses loisirs. Souhaitons lui.

Justine Laurent - JA71

A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

A Cronat, Quentin Prost a toujours le sourire… et compte bien le garder !

En arrivant chez Quentin au lieu-dit « La Loge » à Cronat, c’est un jeune homme souriant et bien dans ses bottes qui m’attend. Quentin Prost, bientôt 24 ans est heureux d’avoir accompli son rêve : devenir agriculteur. S’installer dans le bourbonnais c’était presque une évidence. Quentin est né à Moulins et a fait sa scolarité (maternelle et primaire) à Vitry-sur-Loire puis à Lesme avant d’entrer au collège de Bourbon Lancy. Une enfance passée avec ses cousins, à la ferme, qui a sans doute influencé son orientation. Mais il le dit lui-même, l’école n’était pas vraiment son « truc ». Quentin s’oriente vers des études plus professionnelle dès la 4ème à la maison familiale et rurale d’Anzy-le-Duc. Après la 4ème et la 3ème Quentin passe un bac pro CGEA en alternance. A la suite de ce diplôme l’envie de faire un BTS vient lui titiller l’esprit mais les formateurs n’ayant pas su le convaincre, l’idée est abandonnée. Quentin reste donc ouvrier à Decize dans l’exploitation dans laquelle il était stagiaire durant son bac pro. Ouvrier agricole c’est satisfaisant mais dans un coin de sa tête, l’idée d’avoir sa propre exploitation fait rêver Quentin.

Installation : Let’s Go

Et d’un coup tout s’accélère, l’exploitation au lieu-dit « La Loge » se libère et Quentin part « à l’assaut » de son rêve. Après un rendez-vous à la banque qui donna son feu vert, Quentin se positionne candidat sur cette occasion. En attendant que les démarches s’effectuent, Quentin travaille six mois chez Cialyn. Emploi qu’il ne regrette pas : « ce fut enrichissant pour moi et cela m’a permis de mieux comprendre la filière » me confie-t-il. A la suite, un cédant pressé de remettre son exploitation à un jeune permet à Quentin d’acquérir cette structure qu’il a tant espérée. Le parcours à l’installation se fait donc rapidement car le cédant à déjà vendu son cheptel. Quentin rencontre donc Christine Laugâa, conseillère à la chambre d’agriculture, qui le guidera jusqu’à l’installation définitive.

Mission accomplie

Avril 2016. Si pour vous rien n’a changé dans votre vie à ce moment-là, pour Quentin c’est tout l’inverse. C’est à ce moment là qu’il est devenu chef d’exploitation. Fraichement propriétaire de 2 hectares et des bâtiments, Quentin loue 75 hectares à ses débuts et s’agrandit petit à petit jusqu’à atteindre environ 110 hectares aujourd’hui. Actuellement Quentin fait naitre 90 veaux de races charolaises chaque année, ce qui l’a parfois soucié : « au début j’ai beaucoup stressé lors des premiers vêlages et petit à petit je suis devenu plus confiant ».
Ses mâles sont vendus en broutards et les femelles sont engraissées. Quentin est adhérent à la coopérative Charolais Horizon. L’exploitation est découpée en deux sites se trouvant relativement proches l’un de l’autre. Sur le site de « La Loge », Quentin réalise ses vêlages. Au lieu-dit « Carriot », ce sont les jeunes qui sont abrités pendant la période hivernale. Petit à petit, Quentin modifie les bâtiments pour qu’ils soient plus fonctionnels et remet à neuf bon nombre de clôtures usées par le temps. Le jeune homme choisit d’acheter la plupart de ses taureaux reproducteurs en stations d’évaluation pour plus de garanties.
Si Quentin devait citer deux points "négatifs" qu’en a l’exploitation, ce serait le fait que quasi aucune de ses parcelles ne dispose d’un point d’eau. Ce qui rajoute une charge de travail conséquente quand il faut transporter l’eau. Deuxième regret, la conjoncture mais ça malheureusement, il sait qu’il ne peut en décider seul. Tant de choses qui font dire à Quentin « je me suis installé il y a trois ans et j’ai l’impression que c’est déjà très loin » tant le rythme est soutenu pour orienter l’exploitation au plus proche de ce qu’il voudrait.

Un futur bien tracé

Néanmoins, quand j’ai demandé à Quentin comment il se voyait dans dix ans, la réponse fut assez limpide et claire. « Déjà je serais toujours agriculteur, du moins j’espère. Je n’ai pas de gros objectifs de changement je veux juste mener ma carrière comme je l’entends, optimiser au maximum mes bâtiments pour avoir une fin de parcours sereine ».
Quentin l’avoue, il est têtu et fier de ce qu’il a aujourd’hui. Sans sa détermination il n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. Il ne compte pas ses heures mais il est aujourd’hui déjà pleinement épanouit professionnellement. Plus tard, Quentin aimerait construire une famille et se dégager un maximum de temps pour ses loisirs. Souhaitons lui.

Justine Laurent - JA71

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