Production caprine
En production caprine, l’installation ne s’improvise pas

Séduisante mais humainement très exigeante, la production caprine ne s’improvise pas. Pour éviter de graves désillusions, la Chambre d’agriculture et ses partenaires coordonnent les accompagnements pré et post installation. Un passage obligé pour déminer le terrain du futur producteur caprin.

 

En production caprine, l’installation ne s’improvise pas

Fin novembre, dans la foulée de son assemblée générale à Céron, le syndicat caprin de Saône-et-Loire proposait une série d’ateliers thématiques à destination des éleveurs de chèvres. Sophie Mobillion et Camille Petit, de la Chambre d’agriculture en ont profité pour présenter les accompagnements pré installation et post installation conduits par la Chambre d’agriculture. Tout commence par un premier contact auprès de Sophie Mobillion qui délivre les informations essentielles et met en contact avec les interlocuteurs adaptés au projet. Un rendez-vous au Point accueil installation peut déboucher sur une première rencontre gratuite avec un conseiller caprin afin de mûrir le projet. A l’issue de ce premier rendez-vous, le candidat à l’installation peut solliciter une étude de faisabilité. Réalisée en partenariat avec Jean-Luc Nigoul, d’Acsel Conseil Elevage, cette étude approfondie évalue la rentabilité du projet, intègre les objectifs personnels de l’éleveur et avance des préconisations. Ce travail inclus la visite de l’exploitation visée. Elle intègre le calcul d’un EBE prévisionnel susceptible d’être présenté aux financeurs potentiels. Payante, cette étude peut être financée à hauteur de 80% par la Région pour les moins de 40 ans en diversification, circuits courts ou atelier de transformation. Le coût total de l’étude s’élève à 410 € TTC dont 180 € de TVA.

Trois ans pour que ça tourne

Pris en charge à 100% par la Chambre d’agriculture, l’accompagnement post installation par la Chambre d’agriculture est obligatoire pendant trois ans à raison d’une visite par an. Pour les ateliers avec transformation fromagère, cet accompagnement de base peut être renforcé par un accompagnement par le Centre Fromager de Bourgogne. Son coût va de 220 à 248 € HT suivant les volumes transformés et il consiste en un appui technique à distance plus une visite sur place. Un troisième accompagnement technique est dispensé par Acsel à raison de quatre visites par an sur des thématiques choisies par l’éleveur (pesée des chevrettes, alimentation, conduite au pâturage…). D’un coût de 620 € HT, il peut être enrichi du contrôle de performances.

« L’accompagnement pré et post installation a été mis en place à la demande des banquiers. Trois ans, c’est le temps pour s’assurer que l’exploitation puisse tourner », explique Jean-Luc Nigoul. Et le technicien d’ajouter que, « du fait du gros risque humain qu’ils font souvent peser sur leurs porteurs, les projets caprins ne sont pas toujours bien perçus par les banques. D’où l’intérêt d’un tel accompagnement. Même s’il faut payer ».

Travail trop souvent sous-estimé

« Au stade de l’accompagnement pré-installation, on va voir le site, les bâtiments… On insiste sur la partie travail, trop souvent sous-estimée par le candidat », confie Jean-Luc Nigoul. La motivation et la capacité du candidat à l’installation ne font pas tout. Mieux vaut avoir choisi avec soin son bâtiment plutôt que de devoir subir un environnement inapproprié : deux mètres carrés par chèvre ; une place à table par animal ; un couloir d’alimentation large ; une salle de traite permettant de traire le troupeau en une heure… Ce sont quelques-uns des impératifs que les conseillers se chargent de rappeler aux candidats. Au stade de la pré-installation, les techniciens questionnent aussi l’intéressé sur le nombre de chèvres envisagé ; le litrage. La réflexion doit aussi porter sur le système fourrager, les rations, « comment je distribue », énumère Jean-Luc Nigoul. Même questionnement pour la transformation : « quels produits ; quelle commercialisation ? Les produits de qualité devant être vendus à des prix décents », fait remarquer le conseiller. « Un jeune installé doit sortir un revenu en année 3. Le produit se fait avec une quantité de lait, un rendement et une capacité à vendre au bon niveau de rémunération », conclut Jean-Luc Nigoul qui observe qu’il vaut mieux reprendre une exploitation qui tournait déjà plutôt que de vouloir tout créer.

En production caprine, l’installation ne s’improvise pas

Fin novembre, dans la foulée de son assemblée générale à Céron, le syndicat caprin de Saône-et-Loire proposait une série d’ateliers thématiques à destination des éleveurs de chèvres. Sophie Mobillion et Camille Petit, de la Chambre d’agriculture en ont profité pour présenter les accompagnements pré installation et post installation conduits par la Chambre d’agriculture. Tout commence par un premier contact auprès de Sophie Mobillion qui délivre les informations essentielles et met en contact avec les interlocuteurs adaptés au projet. Un rendez-vous au Point accueil installation peut déboucher sur une première rencontre gratuite avec un conseiller caprin afin de mûrir le projet. A l’issue de ce premier rendez-vous, le candidat à l’installation peut solliciter une étude de faisabilité. Réalisée en partenariat avec Jean-Luc Nigoul, d’Acsel Conseil Elevage, cette étude approfondie évalue la rentabilité du projet, intègre les objectifs personnels de l’éleveur et avance des préconisations. Ce travail inclus la visite de l’exploitation visée. Elle intègre le calcul d’un EBE prévisionnel susceptible d’être présenté aux financeurs potentiels. Payante, cette étude peut être financée à hauteur de 80% par la Région pour les moins de 40 ans en diversification, circuits courts ou atelier de transformation. Le coût total de l’étude s’élève à 410 € TTC dont 180 € de TVA.

Trois ans pour que ça tourne

Pris en charge à 100% par la Chambre d’agriculture, l’accompagnement post installation par la Chambre d’agriculture est obligatoire pendant trois ans à raison d’une visite par an. Pour les ateliers avec transformation fromagère, cet accompagnement de base peut être renforcé par un accompagnement par le Centre Fromager de Bourgogne. Son coût va de 220 à 248 € HT suivant les volumes transformés et il consiste en un appui technique à distance plus une visite sur place. Un troisième accompagnement technique est dispensé par Acsel à raison de quatre visites par an sur des thématiques choisies par l’éleveur (pesée des chevrettes, alimentation, conduite au pâturage…). D’un coût de 620 € HT, il peut être enrichi du contrôle de performances.

« L’accompagnement pré et post installation a été mis en place à la demande des banquiers. Trois ans, c’est le temps pour s’assurer que l’exploitation puisse tourner », explique Jean-Luc Nigoul. Et le technicien d’ajouter que, « du fait du gros risque humain qu’ils font souvent peser sur leurs porteurs, les projets caprins ne sont pas toujours bien perçus par les banques. D’où l’intérêt d’un tel accompagnement. Même s’il faut payer ».

Travail trop souvent sous-estimé

« Au stade de l’accompagnement pré-installation, on va voir le site, les bâtiments… On insiste sur la partie travail, trop souvent sous-estimée par le candidat », confie Jean-Luc Nigoul. La motivation et la capacité du candidat à l’installation ne font pas tout. Mieux vaut avoir choisi avec soin son bâtiment plutôt que de devoir subir un environnement inapproprié : deux mètres carrés par chèvre ; une place à table par animal ; un couloir d’alimentation large ; une salle de traite permettant de traire le troupeau en une heure… Ce sont quelques-uns des impératifs que les conseillers se chargent de rappeler aux candidats. Au stade de la pré-installation, les techniciens questionnent aussi l’intéressé sur le nombre de chèvres envisagé ; le litrage. La réflexion doit aussi porter sur le système fourrager, les rations, « comment je distribue », énumère Jean-Luc Nigoul. Même questionnement pour la transformation : « quels produits ; quelle commercialisation ? Les produits de qualité devant être vendus à des prix décents », fait remarquer le conseiller. « Un jeune installé doit sortir un revenu en année 3. Le produit se fait avec une quantité de lait, un rendement et une capacité à vendre au bon niveau de rémunération », conclut Jean-Luc Nigoul qui observe qu’il vaut mieux reprendre une exploitation qui tournait déjà plutôt que de vouloir tout créer.

En production caprine, l’installation ne s’improvise pas

Fin novembre, dans la foulée de son assemblée générale à Céron, le syndicat caprin de Saône-et-Loire proposait une série d’ateliers thématiques à destination des éleveurs de chèvres. Sophie Mobillion et Camille Petit, de la Chambre d’agriculture en ont profité pour présenter les accompagnements pré installation et post installation conduits par la Chambre d’agriculture. Tout commence par un premier contact auprès de Sophie Mobillion qui délivre les informations essentielles et met en contact avec les interlocuteurs adaptés au projet. Un rendez-vous au Point accueil installation peut déboucher sur une première rencontre gratuite avec un conseiller caprin afin de mûrir le projet. A l’issue de ce premier rendez-vous, le candidat à l’installation peut solliciter une étude de faisabilité. Réalisée en partenariat avec Jean-Luc Nigoul, d’Acsel Conseil Elevage, cette étude approfondie évalue la rentabilité du projet, intègre les objectifs personnels de l’éleveur et avance des préconisations. Ce travail inclus la visite de l’exploitation visée. Elle intègre le calcul d’un EBE prévisionnel susceptible d’être présenté aux financeurs potentiels. Payante, cette étude peut être financée à hauteur de 80% par la Région pour les moins de 40 ans en diversification, circuits courts ou atelier de transformation. Le coût total de l’étude s’élève à 410 € TTC dont 180 € de TVA.

Trois ans pour que ça tourne

Pris en charge à 100% par la Chambre d’agriculture, l’accompagnement post installation par la Chambre d’agriculture est obligatoire pendant trois ans à raison d’une visite par an. Pour les ateliers avec transformation fromagère, cet accompagnement de base peut être renforcé par un accompagnement par le Centre Fromager de Bourgogne. Son coût va de 220 à 248 € HT suivant les volumes transformés et il consiste en un appui technique à distance plus une visite sur place. Un troisième accompagnement technique est dispensé par Acsel à raison de quatre visites par an sur des thématiques choisies par l’éleveur (pesée des chevrettes, alimentation, conduite au pâturage…). D’un coût de 620 € HT, il peut être enrichi du contrôle de performances.

« L’accompagnement pré et post installation a été mis en place à la demande des banquiers. Trois ans, c’est le temps pour s’assurer que l’exploitation puisse tourner », explique Jean-Luc Nigoul. Et le technicien d’ajouter que, « du fait du gros risque humain qu’ils font souvent peser sur leurs porteurs, les projets caprins ne sont pas toujours bien perçus par les banques. D’où l’intérêt d’un tel accompagnement. Même s’il faut payer ».

Travail trop souvent sous-estimé

« Au stade de l’accompagnement pré-installation, on va voir le site, les bâtiments… On insiste sur la partie travail, trop souvent sous-estimée par le candidat », confie Jean-Luc Nigoul. La motivation et la capacité du candidat à l’installation ne font pas tout. Mieux vaut avoir choisi avec soin son bâtiment plutôt que de devoir subir un environnement inapproprié : deux mètres carrés par chèvre ; une place à table par animal ; un couloir d’alimentation large ; une salle de traite permettant de traire le troupeau en une heure… Ce sont quelques-uns des impératifs que les conseillers se chargent de rappeler aux candidats. Au stade de la pré-installation, les techniciens questionnent aussi l’intéressé sur le nombre de chèvres envisagé ; le litrage. La réflexion doit aussi porter sur le système fourrager, les rations, « comment je distribue », énumère Jean-Luc Nigoul. Même questionnement pour la transformation : « quels produits ; quelle commercialisation ? Les produits de qualité devant être vendus à des prix décents », fait remarquer le conseiller. « Un jeune installé doit sortir un revenu en année 3. Le produit se fait avec une quantité de lait, un rendement et une capacité à vendre au bon niveau de rémunération », conclut Jean-Luc Nigoul qui observe qu’il vaut mieux reprendre une exploitation qui tournait déjà plutôt que de vouloir tout créer.

En production caprine, l’installation ne s’improvise pas

Fin novembre, dans la foulée de son assemblée générale à Céron, le syndicat caprin de Saône-et-Loire proposait une série d’ateliers thématiques à destination des éleveurs de chèvres. Sophie Mobillion et Camille Petit, de la Chambre d’agriculture en ont profité pour présenter les accompagnements pré installation et post installation conduits par la Chambre d’agriculture. Tout commence par un premier contact auprès de Sophie Mobillion qui délivre les informations essentielles et met en contact avec les interlocuteurs adaptés au projet. Un rendez-vous au Point accueil installation peut déboucher sur une première rencontre gratuite avec un conseiller caprin afin de mûrir le projet. A l’issue de ce premier rendez-vous, le candidat à l’installation peut solliciter une étude de faisabilité. Réalisée en partenariat avec Jean-Luc Nigoul, d’Acsel Conseil Elevage, cette étude approfondie évalue la rentabilité du projet, intègre les objectifs personnels de l’éleveur et avance des préconisations. Ce travail inclus la visite de l’exploitation visée. Elle intègre le calcul d’un EBE prévisionnel susceptible d’être présenté aux financeurs potentiels. Payante, cette étude peut être financée à hauteur de 80% par la Région pour les moins de 40 ans en diversification, circuits courts ou atelier de transformation. Le coût total de l’étude s’élève à 410 € TTC dont 180 € de TVA.

Trois ans pour que ça tourne

Pris en charge à 100% par la Chambre d’agriculture, l’accompagnement post installation par la Chambre d’agriculture est obligatoire pendant trois ans à raison d’une visite par an. Pour les ateliers avec transformation fromagère, cet accompagnement de base peut être renforcé par un accompagnement par le Centre Fromager de Bourgogne. Son coût va de 220 à 248 € HT suivant les volumes transformés et il consiste en un appui technique à distance plus une visite sur place. Un troisième accompagnement technique est dispensé par Acsel à raison de quatre visites par an sur des thématiques choisies par l’éleveur (pesée des chevrettes, alimentation, conduite au pâturage…). D’un coût de 620 € HT, il peut être enrichi du contrôle de performances.

« L’accompagnement pré et post installation a été mis en place à la demande des banquiers. Trois ans, c’est le temps pour s’assurer que l’exploitation puisse tourner », explique Jean-Luc Nigoul. Et le technicien d’ajouter que, « du fait du gros risque humain qu’ils font souvent peser sur leurs porteurs, les projets caprins ne sont pas toujours bien perçus par les banques. D’où l’intérêt d’un tel accompagnement. Même s’il faut payer ».

Travail trop souvent sous-estimé

« Au stade de l’accompagnement pré-installation, on va voir le site, les bâtiments… On insiste sur la partie travail, trop souvent sous-estimée par le candidat », confie Jean-Luc Nigoul. La motivation et la capacité du candidat à l’installation ne font pas tout. Mieux vaut avoir choisi avec soin son bâtiment plutôt que de devoir subir un environnement inapproprié : deux mètres carrés par chèvre ; une place à table par animal ; un couloir d’alimentation large ; une salle de traite permettant de traire le troupeau en une heure… Ce sont quelques-uns des impératifs que les conseillers se chargent de rappeler aux candidats. Au stade de la pré-installation, les techniciens questionnent aussi l’intéressé sur le nombre de chèvres envisagé ; le litrage. La réflexion doit aussi porter sur le système fourrager, les rations, « comment je distribue », énumère Jean-Luc Nigoul. Même questionnement pour la transformation : « quels produits ; quelle commercialisation ? Les produits de qualité devant être vendus à des prix décents », fait remarquer le conseiller. « Un jeune installé doit sortir un revenu en année 3. Le produit se fait avec une quantité de lait, un rendement et une capacité à vendre au bon niveau de rémunération », conclut Jean-Luc Nigoul qui observe qu’il vaut mieux reprendre une exploitation qui tournait déjà plutôt que de vouloir tout créer.