Philatélie
Un timbre pour le Mérite agricole

Régis Gaillard
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À partir du 15 mars prochain, les passionnés de philatélie pourront enrichir leur collection en y ajoutant un timbre destiné à célébrer l’ordre du Mérite agricole.

Un timbre pour le Mérite agricole
La valeur faciale du timbre a été fixée à 1,08 €.

Alors que l’hiver étirera ses derniers jours, est programmé un moment phare pour les philatélistes. En effet, c’est le 15 mars que La Poste émettra un timbre honorant l’ordre du Mérite agricole. « Ce timbre-poste illustre la complémentarité des territoires (plaine, forêt, montagne) et la variété des nombreuses productions agricoles réparties sur le sol national. Les personnages et l’assiette témoignent du travail intergénérationnel permettant la transmission des savoirs agricoles, agroalimentaires et gastronomiques au service de l’alimentation » précise ainsi La Poste. Tiré à 720.000 exemplaires, ce timbre, illustré par Sandrine Chimbaud, sera vendu en avant-première les vendredi 12 et samedi 13 mars au Carré d’Encre, de 10 h à 17 h à Paris. À partir du 15 mars, il sera disponible dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients (Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09), par téléphone (au 05.53.03.19.26) et par mail (sav-phila.philaposte@laposte.fr), sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr/boutiq

Un ordre plus que centenaire

En sa qualité de ministre de l’Agriculture, Jules Méline, trouvant que « l’agriculture n’occupe pas encore en France, sous le rapport des distinctions honorifiques, le rang auquel elle a droit de prétendre », proposa au président de la République, Jules Grévy, la création du Mérite agricole, qui fut institué le 7 juillet 1883. Aux termes du décret du 15 juin 1959, « l’ordre du Mérite agricole est destiné à récompenser les femmes et les hommes ayant rendu des services marquants à l’agriculture ».

S’inspirant de la Légion d’honneur, cette distinction comporte trois grades : chevalier (1883), officier (1887) et commandeur (1900). Sa décoration se compose d’un ruban vert bordé de deux bandes rouges et d’un insigne représentant une étoile blanche à six branches entourée d’épis de maïs à gauche et de blé à droite avec, en son centre, l’effigie de la République. L’aspect général de la décoration lui valut le surnom de « poireau ». Le contingent annuel est fixé à 30 commandeurs, 300 officiers et 1.200 chevaliers.