Seniors - SDAE71
Rencontre avec la députée Cécile Untermaïer

Pour la Section départementale des anciens exploitants de Saône-et-Loire, la présidente Danièle Jaillet, accompagnée d’Annick Lacroix, René Perrot, Luc Pernod ont rencontré la députée de la Bresse, Cecile Untermaier et son suppléant Frédéric Cannard le 20 janvier dernier à la permanence de Louhans.

Rencontre avec la députée Cécile Untermaïer

Pour la Section départementale des anciens exploitants de Saône-et-Loire, la présidente Danièle Jaillet, accompagnée d’Annick Lacroix, René Perrot, Luc Pernod ont rencontré la députée de la Bresse, Cécile Untermaïer et son suppléant Frédéric Cannard le 20 janvier dernier à la permanence de Louhans.
Ils ont salué les avancées syndicales de l’année 2022 et l’obtention votée à l’Assemblée nationale du calcul des retraites sur les 25 meilleures années pour ensuite évoquer la réforme des retraites avec toutes les incertitudes et les oppositions qui alimentent les débats.
Mme Untermaier souhaitant travailler sur les petites retraites des classes populaires le sujet des retraites des conjoints et aides familiaux s’élevant seulement à 700 euros par mois a été naturellement abordé pour finir sur le souhait du gouvernement d’une retraite minimale à 1.200 euros.
Le groupe d’élus lui a rappelé les difficultés pour les veuves et veufs pour obtenir la pension de réversion celles-ci étant plafonnées et a appuyé la demande pour bénéficier du régime de droit commun. Mme Untermaïer leur a proposé de lui transmettre les informations concernant ce sujet au fur et à mesure de leurs démarches.
Ils ont évoqué l’imposition de 17,2 % de CSG sur les revenus fonciers bâtis et non bâtis.
Enfin, ont été abordés tous les sujets quotidiens des retraités : les déserts médicaux, médecins et spécialistes, dentistes, des maisons France services, du maintien à domicile…
Les échanges ont été fructueux et cordiaux, Danièle Jaillet a remercié Cécile Untermaïer de son écoute.

Le Sénat adopte 25 meilleures années

Tard dans la soirée du 1er février, le Sénat a adopté la proposition de loi (PPL) visant à calculer la retraite agricole sur les 25 meilleures années de revenu. Les deux amendements déposés par les groupes communistes et écologistes ont été retirés durant la séance, permettant une adoption conforme du texte – c’est-à-dire dans les mêmes termes que la version adoptée à l’Assemblée nationale le 1er décembre. Un vote qui permettra d’éviter une deuxième lecture au Parlement, pour une entrée en vigueur rapide du texte. La proposition de loi prévoit ainsi de calculer la retraite de base sur « les vingt-cinq années civiles d’assurance les plus avantageuses » à partir du 1er janvier 2026. Le 2 février, la FNSEA salue « un grand pas vers la construction d’une retraite digne de ce nom ». Rappelant que le gouvernement doit préciser les modalités de cette réforme dans les trois mois suivant la promulgation de la loi, le syndicat demande « un calcul proportionnel au revenu du nombre de points de retraite proportionnelle (suppression du palier à 30 points) », ainsi qu’une « fusion des deux composantes de la retraite de base des agriculteurs (retraite forfaitaire et retraite proportionnelle) ». Cette PPL sera complétée par la réforme générale des retraites (lire ci-dessus), dont la discussion en séance plénière à l’Assemblée nationale débutera le 6 février, à travers le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS).

La MSA pointe de nombreuses limites

Le 2 février, le conseil d’administration de MSA « prend acte » du projet de réforme sur les retraites contenu dans le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS), examiné cette semaine par les députés de la commission des Affaires sociales. Si la MSA se satisfait de plusieurs éléments (assouplissement de l’attribution de droits gratuits ; élargissements des droits liés à l’invalidité, du handicap et du minimum vieillesse), elle émet de nombreuses réserves. Tout d’abord, elle « regrette » les deux mesures phares du gouvernement : le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans en 2030, et l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans dès 2027 (au lieu de 2035). Ensuite, elle « alerte » sur les possibles effets défavorables sur les femmes et les carrières longues. Elle demande la prise en considération des périodes de stage et d’apprentissage, ainsi que des périodes d’arrêt maladie ou accident pour les exploitants. En outre, elle demande « l’assouplissement » du dispositif de retraite progressive agricole. Elle « regrette » que le relèvement du plafond de la pension majorée de référence ne concerne que les futurs retraités, et attend des précisions sur le dispositif de l’usure professionnelle.