Dégâts des espèces Esod
Déclarer les dégâts, quelle importance ?

Actuellement, plusieurs consultations liées à la chasse sont ouvertes sur le Département. On vous explique pourquoi c'est important.

Déclarer les dégâts, quelle importance ?

Deux consultations concernant respectivement l’arrêté préfectoral d’ouverture et conditions spécifiques de la chasse et l’arrêté préfectoral pour la période complémentaire vénerie sous terre du blaireau viennent d’ouvrir.
Il est important que la participation soit conséquente et favorable pour les activités chasse. Il est inutile de rappeler que certains modes de chasse sont attaqués (vénerie du blaireau, notamment) et l’impact serait important au niveau de l’activité chasse mais également agricole et forestière.
Ces consultations publiques sont aujourd’hui un des éléments nécessaires pour que le préfet puisse prendre un arrêté concernant, entre autre, les périodes complémentaires de vénerie sous terre, ou le classement des espèces en Esod (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, anciennement appelées nuisibles).
Sans ces éléments à disposition, les arrêtés sont potentiellement attaquables au tribunal administratif par des associations environnementales, afin d’annuler ces arrêtés malgré leur nécessité. 
Ainsi, la participation des agriculteurs aux consultations publiques sur ces sujets est nécessaire, là où des associations environnementalistes (non issues du département) militent massivement pour l’arrêt de la chasse.

L’importance de déclarer ses dégâts

Pour renforcer la justification du besoin de ses arrêtés concernant la chasse, il est nécessaire de faire remonter à la Fédération départementale des chasseurs de Saône-et-Loire (FDC71) les fiches de dégâts occasionnés par les espèces Esod comme le blaireau ou le corbeau freux.
La FDC71 rappelle l’importance de travailler ensemble avec les agriculteurs et les pêcheurs sur ce genre de sujets. En effet, en 2019, ce sont 4.000 corbeaux, 5.300 corneilles et près de 1.500 renards prélevés lors de la période de destruction.

Sans une remontée des dégâts à la FDC ou à la FDSEA, ces espèces pourraient perdre leur qualité d’espèce Esod, voyant ainsi la population de ces espèces exploser. C’est ce qui est arrivé dans le département de l’Ain. Par manque de preuves et de remontées d’informations, le corbeau freux a été déclassé des Esod et ne peut plus être détruit. Une catastrophe pour l’agriculture locale.

Pour participer aux consultations publiques, vous pouvez vous rendre sur le site des services de l’État de Saône-et-Loire et retrouver ce formulaire.

Loïc Belin