Future Pac
Les « collectifs » demandent une bonification

Dans le cadre de la concertation sur la déclinaison française de la future Pac, le Plan stratégique national (PSN), trois organisations agricoles de collectifs d’investissement et de conseil (Trame, Cuma et Civam) ont demandé le 27 avril, une « bonification » des paiements liés à l’éco-régime pour les agriculteurs « membres d’un collectif agricole ou d’un GIEE ».

Les « collectifs » demandent une bonification
Les trois organisations défendent également les MAEC dites « système »

Pour ces trois structures, « l’agriculture de groupe constitue une garantie pour un véritable changement d’échelle agro-écologique ». Cette demande s’inscrit dans la continuité d’une position commune prise deux mois plus tôt sur le second pilier de la Pac, en faveur de bonus à « l’agriculture de groupe » pour les MAEC (mesures agroenvironnementales) et les aides à l’investissement. Ces organisations plaident par ailleurs pour la création de Contrats d’engagement collectif vers l’agroécologie, qui permettraient de labelliser des projets de groupe vers qui serait priorisé l’accès de certaines aides du second pilier ou les bonus associés à « l’agriculture de groupe ».

Enfin, alors que l’ensemble des organisations agricoles nationales demande une simplification des MAEC, après la multiplication des initiatives très localisées dans l’actuelle programmation, les Cuma, Civam et Trame veulent préserver de cette réforme les MAEC dites " système ", qui ont été moins mobilisées à l’échelle nationale, essentiellement en Bretagne et Nouvelle-Aquitaine. « L’unique critère de la simplicité des mesures ne doit pas être retenu pour justifier leur introduction dans le PSN qui sera présenté aux autorités européennes », plaident-elles. Concernant l’avenir des MAEC, les trois organisations demandent un cadre national strict, afin que les agriculteurs de toutes les régions puissent en bénéficier au même niveau. Une inquiétude qui émane après que les Régions – qui perdront la mainmise sur les aides surfaciques, dont les MAEC – ont affirmé leur souhait de créer des « MAEC non surfaciques », autrement dit forfaitaires.