Stéphanie Gauthier à Monthelon
L'EAU A LA BOUCHE : La coccinelle jardine !

Marc Labille
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À Monthelon, les connaisseurs viennent chercher fraises, légumes et plants potagers bios de « la coccinelle jardine ».

L'EAU A LA BOUCHE : La coccinelle jardine !

En 2020, Stéphanie Gauthier troquait sa blouse de préparatrice en pharmacie pour une cotte et des bottes de maraîchère bio. Cette fille d’agriculteurs de l’Autunois choisissait d’assouvir son besoin de liberté en exploitant sa passion du jardinage. Une reconversion méticuleusement préparée : obtention d’un diplôme agricole ; stages chez des maraîchers de la région ; étude de marché et lecture de nombreux ouvrages.

C’est sur l’ancienne fermette acquise il y a quelques années avec son mari que Stéphanie a installé son exploitation. 1 hectare de prairie retourné pour y installer trois vastes serres.

Produire bio, une évidence !

Produire selon le cahier des charges bio était une évidence, assure la jeune agricultrice. « Je voulais cultiver avec le moins d’intrants possible et je ne voulais vendre que ce que moi je mangerais », confie cette mère de famille qui partage avec ses clientes la même exigence de produits sains.

La coccinelle jardine s’est faite connaître par les réseaux sociaux et le succès a été immédiat. Stéphanie propose des paniers de saison qu’elle vend à la ferme ou qu’elle livre à domicile. Sans engagement ni abonnement, ces paniers évoluent au fil des récoltes et ils peuvent être personnalisés à la demande selon les goûts des clients. Au printemps, Stéphanie vend également des plants potagers qui ont beaucoup de succès auprès des jardiniers.

Légumes traditionnels et aromatiques

Des premiers semis de février jusqu’à la fin de l’automne où l’on prépare déjà la saison suivante, le travail ne manque pas, reconnaît la jeune femme. En maraîchage bio, la plupart des tâches sont manuelles. « Tout est adapté à mon petit gabarit », confie Stéphanie qui aménage des planches de terre moins larges et utilise un petit tracteur pour s’économiser.

La jeune agricultrice cultive une quarantaine d’espèces différentes ! Fraises et légumes traditionnels côtoient des végétaux plus inhabituels (patates douces, piments, etc.), mais aussi des plantes aromatiques.