Laurent Marquis
Plus de circonspection que de conviction

Régis Gaillard
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Élevage historique de la Bresse bourguignonne, la maison Marquis est bien évidemment concernée par l’évolution de la législation. Avec, du côté de Laurent Marquis, une certaine circonspection.

Plus de circonspection que de conviction

Installé à Varennes-Saint-Sauveur, Laurent Marquis avoue être dubitatif quant à l’impact qu’aura la vente de volaille de Bresse à la découpe. « Je ne suis pas convaincu que le grand public achète de la volaille en morceau. Cette démarche de vente à la découpe concerne davantage les abattoirs qui ont poussé dans ce sens. Il faudra bien gérer la traçabilité des morceaux. Pour nous producteurs qui vendons en direct, il y aura peut-être une demande des restaurateurs. À voir… »
Pour Laurent Marquis, plus que la possibilité de la découpe, ce sont plutôt deux autres évolutions qui vont avoir un impact positif. À commencer par l’évolution, après les différents épisodes de sècheresse, du cahier des charges en matière d’alimentation. Le second point important se situe au niveau des poulardes. Auparavant, les poulardes ne pouvaient être vendues qu’en effiloché. Dorénavant, il est possible de les commercialiser en prêtes à cuire. Un vrai atout pour ce producteur qui écoule une partie de sa production sur l’aire du poulet de Bresse, sur l’A39.