Concours et Salon des Grands vins de France
Le concours fait une place aux liqueurs

Ariane Tilve
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En marge du Concours se déroule le traditionnel Salon des vins, les 14,15 et 16 avril, propose 120 appellations sur 75 stands de viticulteurs. 

Le concours fait une place aux liqueurs

Pour sa 68e édition, le concours des grands vins de France, à Mâcon, propose près de 8.000 échantillons à 2.000 dégustateurs. Des chiffres qui ont fait la renommée de ce concours né en 1954 et qui lui, on permit d’être inscrit, à deux reprises, au Guinness des Records pour la plus grande dégustation du monde. Et puisqu’ici la quantité n’est pas l’ennemi de la qualité, 30 % des vins proposés sont médaillés. Autre gage de prestige, « le verrier haut de gamme Riedel équipera les dégustateurs d’un verre technique permettant de décrypter toutes les facettes des vins », explique Charles Lamboley, président délégué au Concours des Grands Vins de France et au salon des vins. Mais LA nouveauté de cette année est l’ouverture du concours aux vins de liqueur. Un concours parrainé cette année par Thierry Desseauve, journaliste et écrivain qui fut notamment rédacteur en chef de la Revue du vin de France.

En marge du Concours se déroule le traditionnel Salon des vins, les 14,15 et 16 avril, propose 120 appellations sur 75 stands de viticulteurs. Cette année, Mâcon reçoit 13 nouveaux exposants dont, un producteur Corse, région absente depuis plusieurs années. L’occasion de faire un véritable tour de France des meilleurs crus d’Alsace, du Bordelais, de Champagne ou encore de Provence, sans oublier les vins étrangers. D’autant plus que cette année l’invité d’honneur est la coopérative Aydar qui produit un vin biologique libanais issu d’un monastère maronite. Le salon propose également une large gamme d’alcools et de spiritueux répartis sur cinq stands, du whisky ay floc de Gascogne en passant par l’Armagnac ou le rhum. C’est justement de rhum arrangé qu’il sera question à l’occasion de l’une des masterclass proposée cette année par Fabrice Sommier, Le Meilleur Ouvrier de France en sommellerie, qui a installé son Atelier des vins à Mâcon, et Nicolas Chaffurin, directeur du Château de Bel air. Des masterclass auxquelles vous pourrez participer gratuitement, avec votre billet d’entrée, à condition de s’inscrire au préalable sur le site Internet du salon. Seule exception à cette règle, la dégustation prestige de pouilly-fuissé premier cru pour un hommage appuyé aux 22 climats de l’appellation, vendredi 14 avril à 18 h 30. Enfin, les plus gourmands pourront s’attarder à l’espace restauration en profitant du bar à huîtres, de la crêperie bretonne ou des tartiflettes servies, entre autres gourmandises, pour les petites fringales ou les grosses faims. Avant de partir, n’oubliez pas de faire un tour au pôle œnotourisme qui propose, pour la seconde année consécutive, de découvrir la Saône-et-Loire au rythme des cépages.