Vendredi dernier, le Conseil départemental de Saône-et-Loire lançait officiellement la plateforme d’approvisionnement Agrilocal 71. Un outil novateur qui, à compter du mois de février, va potentiellement permettre aux producteurs locaux de répondre à la demande des cantines des 61 collèges du département et bientôt des 91 établissements publics pour personnes âgées.
Le lancement officiel de la plateforme Agrilocal 71 a eu lieu le 20 janvier à Tavernay dans l’Autunois-Morvan. Initiateur de ce nouvel outil en faveur de l’approvisionnement local de la restauration collective en Saône-et-Loire, le Conseil départemental avait choisi l’exploitation d'élevage charolais du Gaec Lavesvre pour marquer l’évènement en présence, notamment, du président André Accary, du vice-président en charge de l’agriculture, Frédéric Brochot, du trésorier national d’Agrilocal, Lionel Chauvin, et du représentant de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, Samuel Chanussot.
C’est pour soutenir les producteurs locaux et les filières courtes que le Conseil départemental a opté pour le concept Agrilocal. Souvent comparé à une petite France en termes de diversité de production (avec 7.700 exploitations agricoles), le département représente, par son territoire, un potentiel d’approvisionnement de ses cinquante-et-un collèges publics, dix collèges privés, mais aussi quatre-vingt-onze établissements publics pour personnes âgées, rappelait-on.
Plus de deux millions de repas sont ainsi servis chaque année aux seuls collégiens du département. Pour mettre en relation production et restauration locales, le Conseil départemental a ainsi opté pour un outil ayant déjà fait ses preuves ailleurs. Créée en 2013 dans le Puy-de-Dôme et la Drôme, l’association Agrilocal compte aujourd’hui trente-deux départements adhérents et la Saône-et-Loire est le dernier à avoir rejoint ce réseau national.
Accès simplifié à la commande publique
Agrilocal, qui entrera en service en Saône-et-Loire à partir de février, est une plateforme internet gratuite. Elle sert à mettre en relation les producteurs avec la collectivité. Surtout, c’est un outil qui donne les moyens à la commande publique de favoriser l’approvisionnement de proximité en respectant le code des marchés publics. Et cela à travers une relation simple et immédiate entre producteurs locaux et acheteurs publics (établissements scolaires, maisons de retraite…), sans intermédiaire. Cet accès simplifié à la commande publique est le grand intérêt de la démarche. L’acheteur public accède directement à l’offre du territoire. La plateforme contient une base de données de producteurs locaux ; leur localisation géographique ; leurs offres… La commande se fait en ligne sur le site www.agrilocal71.com.
Structurer l’offre de proximité
De leur côté, les producteurs disposent chacun d’une page personnelle sur le site présentant leur exploitation et leurs produits. Ils y font leur offre en ligne sur www.agrilocal71.com.
La plateforme a pour autre grand intérêt de structurer la filière en permettant aux petits producteurs de répondre à des commandes publiques grâce à la confection de lots, explique Lionel Chauvin.
Portée en partenariat avec la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, la démarche Agrilocal est appelée à monter en puissance. Elle débutera dans un premier temps par l’approvisionnement des collèges et devrait ensuite gagner les établissements publics pour personnes âgées, annonçait Frédéric Brochot.
Lire également en page 17 de l’Exploitant agricole du 20 janvier dernier.
C’est pour soutenir les producteurs locaux et les filières courtes que le Conseil départemental a opté pour le concept Agrilocal. Souvent comparé à une petite France en termes de diversité de production (avec 7.700 exploitations agricoles), le département représente, par son territoire, un potentiel d’approvisionnement de ses cinquante-et-un collèges publics, dix collèges privés, mais aussi quatre-vingt-onze établissements publics pour personnes âgées, rappelait-on.
Plus de deux millions de repas sont ainsi servis chaque année aux seuls collégiens du département. Pour mettre en relation production et restauration locales, le Conseil départemental a ainsi opté pour un outil ayant déjà fait ses preuves ailleurs. Créée en 2013 dans le Puy-de-Dôme et la Drôme, l’association Agrilocal compte aujourd’hui trente-deux départements adhérents et la Saône-et-Loire est le dernier à avoir rejoint ce réseau national.
Accès simplifié à la commande publique
Agrilocal, qui entrera en service en Saône-et-Loire à partir de février, est une plateforme internet gratuite. Elle sert à mettre en relation les producteurs avec la collectivité. Surtout, c’est un outil qui donne les moyens à la commande publique de favoriser l’approvisionnement de proximité en respectant le code des marchés publics. Et cela à travers une relation simple et immédiate entre producteurs locaux et acheteurs publics (établissements scolaires, maisons de retraite…), sans intermédiaire. Cet accès simplifié à la commande publique est le grand intérêt de la démarche. L’acheteur public accède directement à l’offre du territoire. La plateforme contient une base de données de producteurs locaux ; leur localisation géographique ; leurs offres… La commande se fait en ligne sur le site www.agrilocal71.com.
Structurer l’offre de proximité
De leur côté, les producteurs disposent chacun d’une page personnelle sur le site présentant leur exploitation et leurs produits. Ils y font leur offre en ligne sur www.agrilocal71.com.
La plateforme a pour autre grand intérêt de structurer la filière en permettant aux petits producteurs de répondre à des commandes publiques grâce à la confection de lots, explique Lionel Chauvin.
Portée en partenariat avec la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, la démarche Agrilocal est appelée à monter en puissance. Elle débutera dans un premier temps par l’approvisionnement des collèges et devrait ensuite gagner les établissements publics pour personnes âgées, annonçait Frédéric Brochot.
Lire également en page 17 de l’Exploitant agricole du 20 janvier dernier.
