Bourgogne du Sud
Retour sur une année de contraste

Françoise Thomas
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L’assemblée générale de Bourgogne du Sud s’est tenue le 4 décembre dernier en visioconférence. La grand-messe habituelle s’est résumée aux seuls délégués de section, aux membres du conseil d’administration et du comité de direction. Une première pour le nouveau directeur général de la coopérative, Christophe Marcoux, qui a succédé à Michel Duvernois en juin 2020. La campagne 2019-2020 a été marquée par des bilans très contrastés.

Retour sur une année de contraste
Impactés une nouvelle fois par la sécheresse, les maïs ont eu un rendement décevant sur la campagne 2019-2020.

Le chiffre d’affaires pour la campagne du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020 est l’un des meilleurs de ces dernières années. Avec 208 millions d’euros de chiffre d’affaires, il faut remonter à l’exercice 2012/2013 pour retrouver un tel niveau. Pour rappel, il était de 202 millions d’euros en 2018-2019 et de 201,8 millions d’euros la campagne précédente.

En revanche, le résultat de 2019-2020 est inférieur à la saison dernière, à 2,5 millions d’euros (soit 1,2 % du CA). Le résultat consolidé précédent était de 3,343 millions d’euros.

Située dans les cinq meilleurs niveaux historiques, la collecte s’est élevée à 539.000 tonnes de céréales (ce volume était de 466.000 à N-1 et 566.800 à N-2, quand celui de la campagne actuelle s’annonce, lui, historiquement bas…). Les conditions climatiques du printemps et de l’été 2019 avaient d’ailleurs laissé craindre le pire, alternant sec, froid, températures caniculaires.

Finalement, les niveaux de blé et d’orge (respectivement 252.564 t et 71.669 tonnes, pour des rendements là aussi respectifs de 82 et 83 qx/ha) ont été une excellente surprise, tout comme la qualité des blés, très correcte. Reste que celle des orges n’a pas toujours été à la hauteur avec 65 % du volume affichant des PS corrects.

Les colzas quant à eux n’affichent pas les rendements attendus à 36 qx/ha de moyenne.

Deuxième récolte en importance, les maïs (136.369 tonnes mais avec un rendement décevant à 87 qx/ha), puis les orges, les colza (43.081 tonnes), les soja (22.691 tonnes), les tournesols (4.477 tonnes), avec des rendements corrects pour ces deux dernières cultures à, respectivement, 28 et 32 qx/ha.

Des productions toutes en progression sauf pour le colza qui était à plus de 45.000 tonnes la campagne d’avant.

Côté activité approvisionnement, le chiffre d’affaires global s’élève à 88 millions d’euros, soit en baisse de 2,8 % par rapport à N-1. Plus de 47 millions d’euro sont réalisés dans le secteur des grandes cultures, un peu plus de 18 millions d’euros pour la filière élevage, 15,6 millions dans le secteur viticole et 7 millions pour l’emballage.