Viandes in vitro

EXCLU WEB : viandes in vitro, le non catégorique des carnivores

Il y a quelques mois la ville-État de Singapour a annoncé la première autorisation officielle d’un produit « Cultured Meat », de la viande de poulet spéciale, servi dans un restaurant pour clientèle particulière. En fait il s’agissait plus précisément d’un hybride, avec vraiment très peu de viande de culture. L’occasion de consulter les avis d’experts, exprimés lors d’un colloque digital initié par l’entreprise mondiale pharmaceutique et chimique allemande, Merck. Les viandes In-vitro sont issues d'une fabrication synthétique de viandes à partir de tissus cellulaires d'animaux.

Une fausse solution

Le développement d’élevages bute dans les pays développés aux critiques des protecteurs de l’environnement et des animaux. Ces experts considèrent aussi que les risques provenant des élevages pour la santé humaine augmentent également, avec l’utilisation des antibiotiques qui développent des résistances.

La viande de culture est alors une des solutions pour résoudre ces problèmes. Selon les techniques actuelles une biopsie sur un animal est le point de départ d’une production synthétique de viande. Les tissus prélevés sont multipliés dans des bioréacteurs qui, avec l’aide d’autres cultures cellulaires intermédiaires, se développent en viandes. Grâce à la multiplication naturelle, une biopsie suffirait pour produire des tonnes de viandes. En omettant bien soigneusement de dire tous les rajouts nécessaires à côté et comment ceux-ci sont fabriqués...

Reste que cette technique de culture de viandes est maintenant mieux maîtrisée. Les financeurs cherchent à développer ce procédé pour une production de masse. Il faudra encore attendre des années. Reste que les études indiquent que ce qui déterminera le succès ou l’échec de cette alternative à l’élevage, ce sera un prix suffisamment attractif. Cela signifie que les viandes de culture avanceront, comme certaines autres nouveautés, par le haut du segment des prix sur les marchés.