Transition agroécologique
400 millions d’euros pour l’équipement agricole

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a annoncé le 1er mars, la mise en place, dès le lundi 6 mars, d’un dispositif « Équipements pour la troisième révolution agricole ». Les dossiers sont à déposer sur le site de FranceAgriMer.

400 millions d’euros pour l’équipement agricole
Le ministère de l’Agriculture a ouvert le 6 mars un guichet de 400 millions d’euros. Vingt-trois matériels sont éligibles. © iStock- Scharfsinn86

Le ministère de l’Agriculture a ouvert le 6 mars un guichet de 400 millions d’euros (M€) pour aider à l’investissement dans des matériels assurant la transition agroécologique. Ces matériels sont ceux qui permettront d’optimiser l’eau, l’énergie et de s’adapter aux aléas climatiques. Le ministère a d’ores et déjà identifié une liste de 23 matériels. Ces 400 M€ viennent s’ajouter aux 202 M€ qui ont été distribués en 2022 dans le cadre de France 2030. Cette somme doit servir de levier à l’équipement des exploitations en matériel innovant. Ce peut être l’acquisition de robots, mais aussi de systèmes d’irrigation moins gourmands en eau. Elle peut également servir à la modernisation de serres. Le guichet est ouvert pour « accompagner tous les acteurs du monde agricole, individuels et collectifs », a insisté le ministère.

Une deuxième relève

Concrètement, les personnes et entités intéressées peuvent se connecter sur le site de FranceAgriMer pour déposer un devis correspondant à l’un des 23 matériels sélectionnés. Une fois leur dossier instruit et accepté, ils pourront recevoir « entre 20 % et 40 % de subventions pour acquérir ce matériel », a précisé le ministère. L’effet de levier doit permettre de dégager environ 1,6 milliard d’euros (Md€) de chiffre d’affaires estime-t-on chez BPI. Cette liste de 23 équipements doit être complétée, en avril ou mai prochains, par une « deuxième relève » sur d’autre thèmes : substitution des intrants chimiques, réduction des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques, préservation de la biodiversité, gestion des déchets, économie circulaire, amélioration du bien-être animal, des conditions de travail ainsi que la réduction de la pénibilité.

Christophe Soulard