Val Union - Bourgogne du Sud
1.200 ha de semences hybrides en 2015
Avec l’arrêt de la production
légumière avec Daucy, Val Union lance la production de semences hybrides
à Pierre-de-Bresse. L’activité démarre en semence maïs. Plus tard,
l’activité englobera colza et tournesol. La production de semences
hybrides d’orge se fera en Bourgogne Franche-Comté mais sur les stations
de Bèze et Genlis.
légumière avec Daucy, Val Union lance la production de semences hybrides
à Pierre-de-Bresse. L’activité démarre en semence maïs. Plus tard,
l’activité englobera colza et tournesol. La production de semences
hybrides d’orge se fera en Bourgogne Franche-Comté mais sur les stations
de Bèze et Genlis.
Le responsable de la station de Pierre-de-Bresse, Michel Gonin expliquait les différentes phases. « La qualité commence aux champs » comme toujours. Pour faire des semences, la récolte de maïs se fait à partir de 40 % d’humidité. Ainsi récolté, le maïs subit une opération d’effeuillage, avec tout un système de tris et de contrôle.
Quatre personnes, en plus des deux permanents, viendront durant les saisons pour trier les panouilles. « Toute la difficulté ensuite est de ne pas trop érafler ni fêler les grains. Cela nécessite des réglages fins ». Actuellement les essais se font avec du maïs consommation. Avec un programme de 170 ha pour débuter, Val Union vise 700 ha l’an prochain et 1.200 ha dans deux ans. « On est dimensionné pour ces surfaces. Au-delà, nous sommes justes question place pour l’effeuillage » sur la station de Pierre-de-Bresse. La production devrait tourner à 8-10 tonnes d’épis par heure, soit 3-5 tonnes d’égrenés par heure, soit « grosso modo » 1 ha de maïs par heure. La station va donc devoir travailler jour et nuit (3 x 8 h ; 5 j/7). Pour ramener les maïs récoltés à 11-14 % d’humidité, il faudra trois jours de séchages dans des bennes où circule de l’air chaud. Deux rampes ventilent actuellement 144.000 m3/heure, soit 40 m3/sec. Ces deux séchoirs suffisent pour 250 à 300 ha de maïs semences. Une benne correspond à un hectare en production. L’investissement de départ s’élève au dessus du million d’euros. Des silencieux pourraient bientôt être installés pour diminuer les nuisances sonores, tout comme une chaudière à biomasse pour utiliser les rafles. Le conditionnement final s’effectue en cartons de 900 kg, expédiés aux
clients, les semenciers Limagrain et la coopérative Autrichienne RWA. Les producteurs intéressés ont un cahier des charges à suivre avec notamment des distances d’isolement à respecter pour réussir des hybrides (épuration ; castration mécanique et manuelle). Il faut un éloignement entre parcelle de 200 mètres pour les maïs à 800 m pour les tournesols. La récolte se fait par corn picker. Les variétés seront des indices 250 « pour limiter les risques en octobre ».
Les rémunérations se feront sur la base de 125 quintaux multipliés par le prix coopérateur du rendement moyen hybride sur Val Union auquel se rajoute une prime de compensation des charges complémentaires allant de 650 à 1350 €/ha. De plus, il y a aussi une prime de multiplication de 650 €/ha par rapport à un maïs de consommation.
Quatre personnes, en plus des deux permanents, viendront durant les saisons pour trier les panouilles. « Toute la difficulté ensuite est de ne pas trop érafler ni fêler les grains. Cela nécessite des réglages fins ». Actuellement les essais se font avec du maïs consommation. Avec un programme de 170 ha pour débuter, Val Union vise 700 ha l’an prochain et 1.200 ha dans deux ans. « On est dimensionné pour ces surfaces. Au-delà, nous sommes justes question place pour l’effeuillage » sur la station de Pierre-de-Bresse. La production devrait tourner à 8-10 tonnes d’épis par heure, soit 3-5 tonnes d’égrenés par heure, soit « grosso modo » 1 ha de maïs par heure. La station va donc devoir travailler jour et nuit (3 x 8 h ; 5 j/7). Pour ramener les maïs récoltés à 11-14 % d’humidité, il faudra trois jours de séchages dans des bennes où circule de l’air chaud. Deux rampes ventilent actuellement 144.000 m3/heure, soit 40 m3/sec. Ces deux séchoirs suffisent pour 250 à 300 ha de maïs semences. Une benne correspond à un hectare en production. L’investissement de départ s’élève au dessus du million d’euros. Des silencieux pourraient bientôt être installés pour diminuer les nuisances sonores, tout comme une chaudière à biomasse pour utiliser les rafles. Le conditionnement final s’effectue en cartons de 900 kg, expédiés aux
clients, les semenciers Limagrain et la coopérative Autrichienne RWA. Les producteurs intéressés ont un cahier des charges à suivre avec notamment des distances d’isolement à respecter pour réussir des hybrides (épuration ; castration mécanique et manuelle). Il faut un éloignement entre parcelle de 200 mètres pour les maïs à 800 m pour les tournesols. La récolte se fait par corn picker. Les variétés seront des indices 250 « pour limiter les risques en octobre ».
Les rémunérations se feront sur la base de 125 quintaux multipliés par le prix coopérateur du rendement moyen hybride sur Val Union auquel se rajoute une prime de compensation des charges complémentaires allant de 650 à 1350 €/ha. De plus, il y a aussi une prime de multiplication de 650 €/ha par rapport à un maïs de consommation.