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Résidence du Val de Joux

Le bien vieillir en Val de Joux

Une structure sans doute unique en France est née il y a désormais huit ans sur la commune de Saint-Bonnet-de-Joux. Cet établissement au nom évocateur, c’est la Petite unité de vie du Val de Joux. Son accueil y est spécifique, tout comme son fonctionnement.

Le bien vieillir en Val de Joux

Située aux limites du village, tout en étant tout près des commerces, la petite unité de vie du Val de Joux donne sur la campagne environnante de Saint-Bonnet-de-Joux. Loin d’être une bâtisse imposante, elle se fait vite oublier par sa construction toute de plain pied. Enfin, vite oubliée ce n’est pas tout à fait correct, tant la structure a su trouver sa place au sein de la vie communale.
« À la base, ce qui a fait naître notre petite unité de vie, c’est le manque de structures dans le secteur pour l’accueil des personnes âgées », rappelle Pauline Proton, directrice du Val de Joux depuis plus d’un an maintenant.

Un entre-deux rassurant

Mais la volonté des décideurs locaux et politiques de l’époque n’était pas de s’orienter vers un nouvel Ehpad : « ils ont voulu proposer une structure associative à mi-chemin entre le maintien à domicile et l’établissement médicalisé ».
Et ainsi l’idée de cette structure atypique et expérimentale est née : pour maintenir au maximum l’autonomie, les résidents vivent chacun dans leur appartement (24 en tout), avec leurs meubles et leur décoration. Mais pour les soutenir au quotidien et rassurer les familles, les repas sont pris en commun, les visites des infirmières sont quotidiennes, tout médecin ou professionnel paramédical intervient dès que nécessaire et le ménage est assuré par le personnel. Personnel par ailleurs présent 24 h sur 24.
Pour compléter cet emploi du temps, « des animations différentes sont proposées quotidiennement via notre centre d’activités de jour, commente Pauline Proton. Cela se concrétise par la présence d'une animatrice chaque jour de la semaine, par des sorties ou la venue d’intervenants, que ce soit dans la structure directement ou dans la salle Espaas ».

Une salle ouverte aux habitants

La salle Espaas justement, qui est intégrée au bâtiment mais posséde un accès depuis l’extérieur, permet un lien régulier entre les résidents, le personnel de la petite unité de vie et le reste de la population de Saint-Bonnet-de-Joux. Et tous les midis, l’endroit se retrouve envahi par les rires et les coups de fourchettes des enfants de l’école du village puisque la salle se transforme en cantine. Chaque lundi soir, le club théâtre du village y répète, les mardis soir c’est au tour de la chorale, et tous les jeudis après-midi, c’est le lieu de retrouvailles du club du troisième âge. À chaque fois, les résidents peuvent assister, voire participer, à ces activités des associations locales.
Pour ce qui est de la cantine scolaire, le niveau sonore des uns n’étant pas tout à fait compatibles avec les attentes des autres, la direction de la petite unité de vie a trouvé une parade : « avant chaque période de vacances, nous organisons un repas intergénérationnel où enfants et personnes âgées se retrouvent ».

Une cuisine centrale mais locale

On retrouve là, la troisième pierre angulaire du Val de Joux : sa restauration. Celle-ci est faite sur place, par une équipe dédiée, travaillant des produits de saison, achetés en grande majorité en local. Cette « cuisine centrale » alimente par ailleurs beaucoup d’autres établissements. « Pour vous donner un ordre d’idée, détaille Pauline Proton, la cuisine a fait près de 73.000 repas en 2018, 23 % ont été servis à nos résidents, 9 % à la cantine scolaire de Saint-Bonnet-de-Joux, 13 % en portage à domicile et le reste a été livrée ailleurs », ailleurs c’est-à-dire des Ehpad, d’autres écoles ou des centres aérés.
« Ce terme de cuisine centrale peut prêter à confusion car il s’apparente dans l’inconscient collectif à une cuisine industrielle, prévient Jean-Philippe Roinel, le directeur d’exploitation de SudEst Restauration en charge justement de tous ces repas. Or notre politique est véritablement d’élaborer une cuisine de qualité, adaptée à nos publics. Par ailleurs, nous sommes particulièrement attachés à faire vivre le tissu économique local ».
Ainsi les menus sont composés en fonction de la production locale disponible : « nous élaborons des repas tout en simplicité, et les petits volumes dont nous avons besoin correspondent aux capacités de fournitures de ces producteurs ».
Le directeur de SudEst Restauration insiste par ailleurs sur le fait que cette souplesse de fonctionnement participe à la viabilité du modèle économique.
Et pour boucler la boucle, il faut savoir que les bénéfices réalisés par la prestation vente de repas aident au financement des activités proposées par le centre d’activités de jour.

Le bien vieillir en Val de Joux

Le bien vieillir en Val de Joux

Située aux limites du village, tout en étant tout près des commerces, la petite unité de vie du Val de Joux donne sur la campagne environnante de Saint-Bonnet-de-Joux. Loin d’être une bâtisse imposante, elle se fait vite oublier par sa construction toute de plain pied. Enfin, vite oubliée ce n’est pas tout à fait correct, tant la structure a su trouver sa place au sein de la vie communale.
« À la base, ce qui a fait naître notre petite unité de vie, c’est le manque de structures dans le secteur pour l’accueil des personnes âgées », rappelle Pauline Proton, directrice du Val de Joux depuis plus d’un an maintenant.

Un entre-deux rassurant

Mais la volonté des décideurs locaux et politiques de l’époque n’était pas de s’orienter vers un nouvel Ehpad : « ils ont voulu proposer une structure associative à mi-chemin entre le maintien à domicile et l’établissement médicalisé ».
Et ainsi l’idée de cette structure atypique et expérimentale est née : pour maintenir au maximum l’autonomie, les résidents vivent chacun dans leur appartement (24 en tout), avec leurs meubles et leur décoration. Mais pour les soutenir au quotidien et rassurer les familles, les repas sont pris en commun, les visites des infirmières sont quotidiennes, tout médecin ou professionnel paramédical intervient dès que nécessaire et le ménage est assuré par le personnel. Personnel par ailleurs présent 24 h sur 24.
Pour compléter cet emploi du temps, « des animations différentes sont proposées quotidiennement via notre centre d’activités de jour, commente Pauline Proton. Cela se concrétise par la présence d'une animatrice chaque jour de la semaine, par des sorties ou la venue d’intervenants, que ce soit dans la structure directement ou dans la salle Espaas ».

Une salle ouverte aux habitants

La salle Espaas justement, qui est intégrée au bâtiment mais posséde un accès depuis l’extérieur, permet un lien régulier entre les résidents, le personnel de la petite unité de vie et le reste de la population de Saint-Bonnet-de-Joux. Et tous les midis, l’endroit se retrouve envahi par les rires et les coups de fourchettes des enfants de l’école du village puisque la salle se transforme en cantine. Chaque lundi soir, le club théâtre du village y répète, les mardis soir c’est au tour de la chorale, et tous les jeudis après-midi, c’est le lieu de retrouvailles du club du troisième âge. À chaque fois, les résidents peuvent assister, voire participer, à ces activités des associations locales.
Pour ce qui est de la cantine scolaire, le niveau sonore des uns n’étant pas tout à fait compatibles avec les attentes des autres, la direction de la petite unité de vie a trouvé une parade : « avant chaque période de vacances, nous organisons un repas intergénérationnel où enfants et personnes âgées se retrouvent ».

Une cuisine centrale mais locale

On retrouve là, la troisième pierre angulaire du Val de Joux : sa restauration. Celle-ci est faite sur place, par une équipe dédiée, travaillant des produits de saison, achetés en grande majorité en local. Cette « cuisine centrale » alimente par ailleurs beaucoup d’autres établissements. « Pour vous donner un ordre d’idée, détaille Pauline Proton, la cuisine a fait près de 73.000 repas en 2018, 23 % ont été servis à nos résidents, 9 % à la cantine scolaire de Saint-Bonnet-de-Joux, 13 % en portage à domicile et le reste a été livrée ailleurs », ailleurs c’est-à-dire des Ehpad, d’autres écoles ou des centres aérés.
« Ce terme de cuisine centrale peut prêter à confusion car il s’apparente dans l’inconscient collectif à une cuisine industrielle, prévient Jean-Philippe Roinel, le directeur d’exploitation de SudEst Restauration en charge justement de tous ces repas. Or notre politique est véritablement d’élaborer une cuisine de qualité, adaptée à nos publics. Par ailleurs, nous sommes particulièrement attachés à faire vivre le tissu économique local ».
Ainsi les menus sont composés en fonction de la production locale disponible : « nous élaborons des repas tout en simplicité, et les petits volumes dont nous avons besoin correspondent aux capacités de fournitures de ces producteurs ».
Le directeur de SudEst Restauration insiste par ailleurs sur le fait que cette souplesse de fonctionnement participe à la viabilité du modèle économique.
Et pour boucler la boucle, il faut savoir que les bénéfices réalisés par la prestation vente de repas aident au financement des activités proposées par le centre d’activités de jour.

Le bien vieillir en Val de Joux

Le bien vieillir en Val de Joux

Située aux limites du village, tout en étant tout près des commerces, la petite unité de vie du Val de Joux donne sur la campagne environnante de Saint-Bonnet-de-Joux. Loin d’être une bâtisse imposante, elle se fait vite oublier par sa construction toute de plain pied. Enfin, vite oubliée ce n’est pas tout à fait correct, tant la structure a su trouver sa place au sein de la vie communale.
« À la base, ce qui a fait naître notre petite unité de vie, c’est le manque de structures dans le secteur pour l’accueil des personnes âgées », rappelle Pauline Proton, directrice du Val de Joux depuis plus d’un an maintenant.

Un entre-deux rassurant

Mais la volonté des décideurs locaux et politiques de l’époque n’était pas de s’orienter vers un nouvel Ehpad : « ils ont voulu proposer une structure associative à mi-chemin entre le maintien à domicile et l’établissement médicalisé ».
Et ainsi l’idée de cette structure atypique et expérimentale est née : pour maintenir au maximum l’autonomie, les résidents vivent chacun dans leur appartement (24 en tout), avec leurs meubles et leur décoration. Mais pour les soutenir au quotidien et rassurer les familles, les repas sont pris en commun, les visites des infirmières sont quotidiennes, tout médecin ou professionnel paramédical intervient dès que nécessaire et le ménage est assuré par le personnel. Personnel par ailleurs présent 24 h sur 24.
Pour compléter cet emploi du temps, « des animations différentes sont proposées quotidiennement via notre centre d’activités de jour, commente Pauline Proton. Cela se concrétise par la présence d'une animatrice chaque jour de la semaine, par des sorties ou la venue d’intervenants, que ce soit dans la structure directement ou dans la salle Espaas ».

Une salle ouverte aux habitants

La salle Espaas justement, qui est intégrée au bâtiment mais posséde un accès depuis l’extérieur, permet un lien régulier entre les résidents, le personnel de la petite unité de vie et le reste de la population de Saint-Bonnet-de-Joux. Et tous les midis, l’endroit se retrouve envahi par les rires et les coups de fourchettes des enfants de l’école du village puisque la salle se transforme en cantine. Chaque lundi soir, le club théâtre du village y répète, les mardis soir c’est au tour de la chorale, et tous les jeudis après-midi, c’est le lieu de retrouvailles du club du troisième âge. À chaque fois, les résidents peuvent assister, voire participer, à ces activités des associations locales.
Pour ce qui est de la cantine scolaire, le niveau sonore des uns n’étant pas tout à fait compatibles avec les attentes des autres, la direction de la petite unité de vie a trouvé une parade : « avant chaque période de vacances, nous organisons un repas intergénérationnel où enfants et personnes âgées se retrouvent ».

Une cuisine centrale mais locale

On retrouve là, la troisième pierre angulaire du Val de Joux : sa restauration. Celle-ci est faite sur place, par une équipe dédiée, travaillant des produits de saison, achetés en grande majorité en local. Cette « cuisine centrale » alimente par ailleurs beaucoup d’autres établissements. « Pour vous donner un ordre d’idée, détaille Pauline Proton, la cuisine a fait près de 73.000 repas en 2018, 23 % ont été servis à nos résidents, 9 % à la cantine scolaire de Saint-Bonnet-de-Joux, 13 % en portage à domicile et le reste a été livrée ailleurs », ailleurs c’est-à-dire des Ehpad, d’autres écoles ou des centres aérés.
« Ce terme de cuisine centrale peut prêter à confusion car il s’apparente dans l’inconscient collectif à une cuisine industrielle, prévient Jean-Philippe Roinel, le directeur d’exploitation de SudEst Restauration en charge justement de tous ces repas. Or notre politique est véritablement d’élaborer une cuisine de qualité, adaptée à nos publics. Par ailleurs, nous sommes particulièrement attachés à faire vivre le tissu économique local ».
Ainsi les menus sont composés en fonction de la production locale disponible : « nous élaborons des repas tout en simplicité, et les petits volumes dont nous avons besoin correspondent aux capacités de fournitures de ces producteurs ».
Le directeur de SudEst Restauration insiste par ailleurs sur le fait que cette souplesse de fonctionnement participe à la viabilité du modèle économique.
Et pour boucler la boucle, il faut savoir que les bénéfices réalisés par la prestation vente de repas aident au financement des activités proposées par le centre d’activités de jour.

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