Union des viticulteurs du cru chénas
Communiquer plus et mieux

Régis Gaillard
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Inévitablement, la crise liée au Covid-19 aura fortement impacté le fonctionnement de l’Union des viticulteurs du cru chénas. Ce qui n’empêche pas d’avoir des projets afin non seulement de mieux et davantage communiquer mais aussi de réaliser une montée de gamme de ses vins.

Communiquer plus et mieux
Les deux co-présidents (à droite) ont rappelé combien la période est compliquée avec le Covid-19.

C’est à La Chapelle-de-Guinchay que l’Union des viticulteurs du cru chénas avait donné rendez-vous à ses adhérents le 24 septembre dernier dans le cadre de la traditionnelle assemblée générale reportée à cette date du fait de la pandémie que tout le monde connait. L’occasion pour les deux co-présidents Pierre-Yves Perrachon et Guillaume Bouchacourt de dresser le bilan de l’année écoulée. L’ambition a été, plus que jamais, de faire découvrir le cru chénas. Et ce, par le biais d’animations à Vinexpo Bordeaux et à la Cimenterie à Lyon en mai 2019. Mais aussi via une dégustation à Chénas toujours au mois de mai ou encore le partenariat avec le Tour des crus au mois d’octobre. Mais pour communiquer, encore faut-il avoir une identité graphique forte. C’est à partir de ce constat qu’il a été décidé de changer de logo et de créer des supports spécifiques entre bannières, roll-up… Quant à la communication digitale, elle a été renforcée avec plus de présence sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook) et la création d’un site web. De même, la signalétique du cru va être revue pour une mise en cohérence des panneaux des crus.

Une crise très instructive

Par ailleurs, la crise liée au Covid-19 aura été très instructive. L’occasion de constater l’augmentation de la vente en ligne, des livraisons et des achats par drive. « Cela restera, tant que la crainte du virus sera présente. D’où la nécessité d’adapter les modalités de vente ». Avec la nécessité d’être présent sur le digital. « Les actions de communication/promotion en présentiel seront plus délicates à mettre en place et moins attrayantes. Il faut être présent sur ce support. Cela ne fait pas vendre en direct. Nous sommes sur de la communication d’image pour exister ». Sans oublier la hausse du « consommez local » « visitez à côté de chez vous » avec, à la clé, « une reconquête de nos marchés locaux ». Outre la création d’une cuvée commune, l’ambition est bel et bien de monter en gamme. Pour cela, est proposé un état des lieux des viticulteurs du cru chénas. Mais aussi la mise en place d’une dégustation pour découvrir les différentes cuvées de Chénas.

Quelques chiffres en bref

Pour mémoire, la superficie en 2018 représentait 225 hectares, soit 4 % du territoire des crus du Beaujolais et 2 % des appellations Beaujolaises. Quant à la récolte, elle était de 7.956 hectolitres répartis de la manière suivante : 28 % en coopératives (2.228 hectolitres), 9 % en vendangeoirs (716 hectolitres) et 63 % en caves particulières (5.012 hectolitres). Soit, sur six ans, une moyenne de 39,94 hectolitres par hectare.