Bureau de la FDSEA 71 : tous les leviers activés par rapport à la sécheresse…
Le bureau de la FDSEA de Saône-et-Loire s’est réuni ce lundi 8 octobre à Jalogny pour faire un point sur les dossiers d’actualité. Si la campagne syndicale et les futures assemblées générale de CSEA de cet hiver ont été brièvement abordés, la sécheresse a fort logiquement occupé l’essentiel des débats. Point sur les dispositifs engagés et l’état des annonces à ce jour (mercredi)…

Les élus ont d'abord fait un point sur les dispositifs engagés suite à la mobilisation importante des agriculteurs, près de 400 participants, lors des visites sécheresse à Chassigny sous-Dun, Marcilly-les-Buxy, Marly-sous-Issy et la Grande Verrière. Grâce au travail de la FDSEA de Saône-et-Loire, la procédure « calamités » est engagée. L’objectif reste de faire passer le dossier au comité national de gestion des risques de décembre. La profession se mobilise aussi pour les productions qui n’avaient pas pu bénéficier du fond de calamité en 2015 (éleveurs laitiers, agriculteurs diversifiés, …) pour qu’ils ne soient pas à nouveau exclus. Les élus ont ré-écrit au préfet pour demander une modification du critère de 13 % de pertes de produit brut nécessaires pour bénéficier du fonds de calamités. En parallèle, la demande de dégrèvement collective de la TFNB a été portée auprès de la DDFIP (Finances). L’objectif étant d’avoir une mise en place rapide pour apporter rapidement de la trésorerie dans les exploitations. La profession a aussi porté auprès de la MSA Bourgogne des demandes pour que des enveloppes de prises en charges de cotisations sociales soient débloquées. Dernier axe, le service syndical de la FDSEA a proposé une mise en relation entre les éleveurs adhérents à la FDSEA cherchant de la paille et les producteurs de grandes cultures adhérents qui pourraient proposer de la paille de canne de maïs. Ainsi que l’ont démontré les débats en bureau FDSEA ce lundi 8 octobre, tous les leviers disponibles au niveau départemental sont activés et les élus de la FDSEA restent sur le pont !
Des annonces insuffisantes, il faut maintenir la pression…
En parallèle, une rencontre a eu lieu avec le conseil Régional Bourgogne Franche-Comté et la FRSEA Bourgogne Franche-Comté le 4 octobre dernier pour avancer sur la question d’une possible aide régionale. Si à ce jour, il est trop tôt pour parler de montant financier précis, le conseil Régional devrait partir sur une première aide d’urgence et ensuite travailler à un dispositif plus fort d’accompagnement. Mais, à ce jour, les enveloppes annoncées de manière officieuse sont clairement insuffisantes par rapport aux enjeux et aux conséquence de la sécheresse en Bourgogne Franche-Comté. Comme l’a souligné la FRSEA Bourgogne Franche Comté, « à sécheresse exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles ». Du côté du conseil Départemental, s’il semble acquis que la collectivité apportera un concours financier, reste à savoir sous quelle forme puisque les élus semblent opposer au principe d’une aide à l’UGB. Et il ne faut pas oublier, qu’il faudra au préalable que Région et Département conventionnent pour permettre au département d’intervenir dans les contraintes fixées par la Loi NOTRe. Enfin, du côté du ministère de l’Agriculture, pas d’annonces contrairement à ce qu’espérait la profession à Cournon. Le Ministère a refusé de porter les acomptes Pac à 90 % au lieu de 70 %.
On le voit donc bien, à ce jour, les annonces sont insuffisantes, il faut poursuivre le lobbying et la pression à tous les niveaux, du local au national. Nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous pour, à son niveau, accentuer la pression.
Thibault Laugâa - FDSEA de Saône-et-Loire
Bureau de la FDSEA 71 : tous les leviers activés par rapport à la sécheresse…

Les élus ont d'abord fait un point sur les dispositifs engagés suite à la mobilisation importante des agriculteurs, près de 400 participants, lors des visites sécheresse à Chassigny sous-Dun, Marcilly-les-Buxy, Marly-sous-Issy et la Grande Verrière. Grâce au travail de la FDSEA de Saône-et-Loire, la procédure « calamités » est engagée. L’objectif reste de faire passer le dossier au comité national de gestion des risques de décembre. La profession se mobilise aussi pour les productions qui n’avaient pas pu bénéficier du fond de calamité en 2015 (éleveurs laitiers, agriculteurs diversifiés, …) pour qu’ils ne soient pas à nouveau exclus. Les élus ont ré-écrit au préfet pour demander une modification du critère de 13 % de pertes de produit brut nécessaires pour bénéficier du fonds de calamités. En parallèle, la demande de dégrèvement collective de la TFNB a été portée auprès de la DDFIP (Finances). L’objectif étant d’avoir une mise en place rapide pour apporter rapidement de la trésorerie dans les exploitations. La profession a aussi porté auprès de la MSA Bourgogne des demandes pour que des enveloppes de prises en charges de cotisations sociales soient débloquées. Dernier axe, le service syndical de la FDSEA a proposé une mise en relation entre les éleveurs adhérents à la FDSEA cherchant de la paille et les producteurs de grandes cultures adhérents qui pourraient proposer de la paille de canne de maïs. Ainsi que l’ont démontré les débats en bureau FDSEA ce lundi 8 octobre, tous les leviers disponibles au niveau départemental sont activés et les élus de la FDSEA restent sur le pont !
Des annonces insuffisantes, il faut maintenir la pression…
En parallèle, une rencontre a eu lieu avec le conseil Régional Bourgogne Franche-Comté et la FRSEA Bourgogne Franche-Comté le 4 octobre dernier pour avancer sur la question d’une possible aide régionale. Si à ce jour, il est trop tôt pour parler de montant financier précis, le conseil Régional devrait partir sur une première aide d’urgence et ensuite travailler à un dispositif plus fort d’accompagnement. Mais, à ce jour, les enveloppes annoncées de manière officieuse sont clairement insuffisantes par rapport aux enjeux et aux conséquence de la sécheresse en Bourgogne Franche-Comté. Comme l’a souligné la FRSEA Bourgogne Franche Comté, « à sécheresse exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles ». Du côté du conseil Départemental, s’il semble acquis que la collectivité apportera un concours financier, reste à savoir sous quelle forme puisque les élus semblent opposer au principe d’une aide à l’UGB. Et il ne faut pas oublier, qu’il faudra au préalable que Région et Département conventionnent pour permettre au département d’intervenir dans les contraintes fixées par la Loi NOTRe. Enfin, du côté du ministère de l’Agriculture, pas d’annonces contrairement à ce qu’espérait la profession à Cournon. Le Ministère a refusé de porter les acomptes Pac à 90 % au lieu de 70 %.
On le voit donc bien, à ce jour, les annonces sont insuffisantes, il faut poursuivre le lobbying et la pression à tous les niveaux, du local au national. Nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous pour, à son niveau, accentuer la pression.
Thibault Laugâa - FDSEA de Saône-et-Loire