Acsel Conseil Elevage vient de réaliser la synthèse des constats
d’alimentation de ses adhérents pour l’année 2015-2016. Plus que jamais,
chacun est invité à surveiller avec attention l’efficacité alimentaire
de ses ratios. Sous peine de dérapages incontrôlés des coûts…
Les éleveurs adhérents à Acsel Conseil Elevage ont la possibilité de calculer, après chaque contrôle de performance, le coût alimentaire de la ration distribuée aux vaches, nommé "constat d’alimentation". En voici les principaux enseignements de l’analyse des résultats sur la période d’avril 2015 à mars 2016.
Le conseiller saisit les valeurs alimentaires, les prix et les quantités des aliments de la ration. Le logiciel Siel met en relation la production de lait et les taux butyreux et protéique du contrôle avec la ration réellement consommée par les animaux présents.
Le constat d’alimentation calcule :
- le coût de la ration ;
- le coût de ses différents constituants ;
- la quantité de concentrés distribuée pour produire 1 kg de lait ;
- le taux de valorisation des apports alimentaires.
Différents groupes de comparaison…
La base de données comprend les résultats de près de deux cents élevages. Elle permet une comparaison des fermes en fonction des systèmes d’alimentation hivernale dominants sur la région ou des niveaux de production. Cinq groupes sont ainsi définis :
- Groupe foin : élevages en système Comté avec une alimentation à base de foin (ventilé ou non) et de regain ;
- Groupe Ensilage maïs-herbe : 135 élevages avec une alimentation à base d’ensilage de maïs et 20 à 35 % d’ensilage d’herbe ou enrubannage ;
- Groupes de niveaux de production des vaches : les deux niveaux de production affichés sont les plus représentatifs. 55 % des élevages adhérents d’Acsel Conseil Elevage se situent entre 7.000 et 9.000 kg de lait sur la dernière campagne ;
- Groupe Robot : le coût de l’alimentation en système de traite robotisée est analysé à travers les résultats de 25 élevages sur les 55 adhérents de cette campagne.
Des écarts de coûts alimentaires
En moyenne, sur l’ensemble des deux cents élevages Acsel, le coût des aliments "concentrés + coproduits + minéraux" représente 76 € des 1.000 kg de lait produit.
Les élevages en foins séchés au sol doivent compenser une plus faible valeur énergétique des fourrages par des achats de concentrés. Il est distribué dans ce groupe près de 300 grammes de concentrés pour produire 1 kilo de lait. Par souci de simplification, les minéraux sont souvent incorporés dans les aliments achetés dans le commerce. Le prix des ingrédients ainsi ajoutés est parfois très élevé. La simplification peut s’avérer couteuse. Pour les élevages de ce groupe, le coût des aliments concentrés est de 84 € pour 1.000 kg de lait produit.
Les systèmes alimentaires à base d’ensilage sont plus autonomes pour les apports énergétiques. Une part de la ration est constituée de coproduits (drèches de brasserie, pulpes de betterave…) ou du maïs épi. Le coût moyen des aliments, hors fourrages, de ce groupe est de 70 € pour les 1.000 kg de lait produit.
La question…
Les coûts alimentaires en fonction des niveaux de production des vaches montrent un surcoût de 10 €/1.000 kg de lait produit, pour les troupeaux entre 8 et 9.000 kg de lait par rapport à la tranche inférieure (7 à 8.000 kg de lait). Cela se remarque pour l’ensemble des niveaux de production de -6.000 à +10.000 kg. Plus les vaches sont hautes productrices, plus les aliments achetés sont composés et plus chers. A voir si ce surcoût est toujours bien valorisé par les animaux…
Les éleveurs en traite robotisée ont des coûts alimentaires supérieurs aux autres. Les quantités de concentrés donnés au DAC du robot sont parfois excessives ou ne sont pas ajustées avec les apports faits à l’auge. Les formulations "spécial robot" soient justifiées pour l’élevage et les objectifs. Les distributions de propylène peuvent être inutiles après 20 jours au-delà du vêlage, et c'est un additif cher. Pour ce groupe, le coût des aliments est de 97,5 € pour 1.000 kg de lait produit. Aujourd'hui, des élevages robot ont appris à distribuer des céréales de l'exploitation et des aliments simples, pour des productions de plus de 30 kg par vache. Leur coût alimentaire (hors fourrages) varie entre 72 et 80 €/1.000 kg de lait. Une économie non négligeable.
Le conseiller saisit les valeurs alimentaires, les prix et les quantités des aliments de la ration. Le logiciel Siel met en relation la production de lait et les taux butyreux et protéique du contrôle avec la ration réellement consommée par les animaux présents.
Le constat d’alimentation calcule :
- le coût de la ration ;
- le coût de ses différents constituants ;
- la quantité de concentrés distribuée pour produire 1 kg de lait ;
- le taux de valorisation des apports alimentaires.
Différents groupes de comparaison…
La base de données comprend les résultats de près de deux cents élevages. Elle permet une comparaison des fermes en fonction des systèmes d’alimentation hivernale dominants sur la région ou des niveaux de production. Cinq groupes sont ainsi définis :
- Groupe foin : élevages en système Comté avec une alimentation à base de foin (ventilé ou non) et de regain ;
- Groupe Ensilage maïs-herbe : 135 élevages avec une alimentation à base d’ensilage de maïs et 20 à 35 % d’ensilage d’herbe ou enrubannage ;
- Groupes de niveaux de production des vaches : les deux niveaux de production affichés sont les plus représentatifs. 55 % des élevages adhérents d’Acsel Conseil Elevage se situent entre 7.000 et 9.000 kg de lait sur la dernière campagne ;
- Groupe Robot : le coût de l’alimentation en système de traite robotisée est analysé à travers les résultats de 25 élevages sur les 55 adhérents de cette campagne.
Des écarts de coûts alimentaires
En moyenne, sur l’ensemble des deux cents élevages Acsel, le coût des aliments "concentrés + coproduits + minéraux" représente 76 € des 1.000 kg de lait produit.
Les élevages en foins séchés au sol doivent compenser une plus faible valeur énergétique des fourrages par des achats de concentrés. Il est distribué dans ce groupe près de 300 grammes de concentrés pour produire 1 kilo de lait. Par souci de simplification, les minéraux sont souvent incorporés dans les aliments achetés dans le commerce. Le prix des ingrédients ainsi ajoutés est parfois très élevé. La simplification peut s’avérer couteuse. Pour les élevages de ce groupe, le coût des aliments concentrés est de 84 € pour 1.000 kg de lait produit.
Les systèmes alimentaires à base d’ensilage sont plus autonomes pour les apports énergétiques. Une part de la ration est constituée de coproduits (drèches de brasserie, pulpes de betterave…) ou du maïs épi. Le coût moyen des aliments, hors fourrages, de ce groupe est de 70 € pour les 1.000 kg de lait produit.
La question…
Les coûts alimentaires en fonction des niveaux de production des vaches montrent un surcoût de 10 €/1.000 kg de lait produit, pour les troupeaux entre 8 et 9.000 kg de lait par rapport à la tranche inférieure (7 à 8.000 kg de lait). Cela se remarque pour l’ensemble des niveaux de production de -6.000 à +10.000 kg. Plus les vaches sont hautes productrices, plus les aliments achetés sont composés et plus chers. A voir si ce surcoût est toujours bien valorisé par les animaux…
Les éleveurs en traite robotisée ont des coûts alimentaires supérieurs aux autres. Les quantités de concentrés donnés au DAC du robot sont parfois excessives ou ne sont pas ajustées avec les apports faits à l’auge. Les formulations "spécial robot" soient justifiées pour l’élevage et les objectifs. Les distributions de propylène peuvent être inutiles après 20 jours au-delà du vêlage, et c'est un additif cher. Pour ce groupe, le coût des aliments est de 97,5 € pour 1.000 kg de lait produit. Aujourd'hui, des élevages robot ont appris à distribuer des céréales de l'exploitation et des aliments simples, pour des productions de plus de 30 kg par vache. Leur coût alimentaire (hors fourrages) varie entre 72 et 80 €/1.000 kg de lait. Une économie non négligeable.
