Ukulélé Club

Le boy’s band du ukulélé de Saône-et-Loire

Au départ, le Ukulélé Club naît de l’envie de Christophe Prost, alias « le Cric ». Ce musicien souhaite créer un club amateur en regroupant les ukulélistes de la région. Le but était de préparer des reprises de chansons, de s’entraîner et surtout de s’amuser entre passionnés. Le groupe était composé de huit personnes. Cependant, Christophe avait envie d’aller plus loin en proposant des concerts avec les chansons travaillées dans ce club.

Sa volonté de « se professionnaliser » n’a pas fait l’unanimité. Le Ukulélé Club est resté avec quatre membres composant la troupe actuelle depuis 2012. Parmi ces amateurs talentueux, il y a Jean-Michel Lafond, dit « Tonton Pétrus », retraité et joueur de ukulélé/banjolélé ; Jean-Jacques Chabert, appelé « Tonton Gigi », également retraité, joueur de contrebasse ; Philippe Lubrano Lavadera dit "Lulu", psychologue, il est le chanteur du groupe, et enfin, « Le Cric », cheminot à temps partiel, ukuléliste et chanteur.

La simplicité de l’instrument

Le ukulélé est un instrument de musique, en bois, à quatre cordes, ressemblant beaucoup à une guitare. Christophe lui, l’a découvert il y a une vingtaine d’années lorsqu’il faisait partie d’un groupe de musique appelé les « Trapettistes ». Ils ont rencontré Fred Radix, auteur, chanteur, siffleur, metteur en scène, comédien… « Ce gars-là jouait du Ukulélé sur ses propres spectacles et ça m’a donné envie » se souvient "Le Cric". « J’aime la simplicité de l’instrument, sa petite taille pratique et son côté "acoustique" qui permet de mettre les textes de chansons en valeur ». Pendant longtemps, il a joué des claviers et des guitares, ce qui nécessitait du matériel à transporter. Avec le ukulélé, c’est « un peu les vacances. J’aime le côté "cool" de cet instrument ».
Concernant son histoire, on imagine bien souvent que le ukulélé viendrait d’Hawaï mais il est en fait portugais. Il serait arrivé dans les îles d’Hawaï en 1879 par des travailleurs portugais. Après quatre mois en mer, les joueurs portugais étaient heureux d’arriver sur terres et faisaient des concerts de ukulélé. Pour les habitants de l’île, ils étaient impressionnés de la vitesse à laquelle les doigts bougeaient. Ils ont donc appelé l’instrument « ukulélé » qui signifierait littéralement « puce sauteuse ».

Des concerts ? Non, des vrais spectacles !

Quand le Ukulélé Club joue en concert, les tontons ne se limitent pas à gratter leurs quatre cordes ou de chanter : ils offrent un vrai spectacle pouvant s’apparenter à une comédie musicale comique ! « On ne se contente pas de faire des chansons », insiste Christophe, « on fait la mise en scène, on a des décors, costumes, lumière… ». Bien que « non professionnels » finalement, l’équipe sait s’approprier les reprises qu’ils jouent.
Pour l’instant, les quatre tontons ont fait quatre spectacles depuis 2012 : le premier, « Juste Renaud mais Renaud juste » (2013-2014) ; « Point levé, pipe fondue », sur les chansons engagées (2015-2016) ; « Renaud, Brel et composition : en Renaud, en Brel et en nous » (2017) et enfin, « Brassens, et puis c’est tout » (2021).
Les chansons des spectacles sont pour la plupart des reprises de la chanson française, comme l’on peut le deviner avec les titres des spectacles. Mais se cachent aussi des compositions originales avec notamment une composition parlant de Brassens. Le groupe venant du Mâconnais (Dompierre-les-Ormes, Mâcon), la plupart des concerts ont lieu en Sud Bourgogne. Néanmoins, nos joueurs restent ouverts à toutes propositions et ont déjà enflammé les scènes parisienne et dijonnaise.