Section des Anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire

L’inflation pénalise les retraités et les ruraux

La présidente de la SDAE, Danièle Jaillet, était accompagnée de Marie-Christine Tatraux et de Jean-Pierre Colas pour des échanges en toute simplicité qui ont commencé autour d’un café. Mais très vite, le problème des retraites des exploitants a été abordé. Comme les élus rencontrés précédemment, le sénateur Durain a été surpris des subtilités dans les calculs de la MSA pour obtenir la revalorisation promise. Ce qui l’a le plus frappé, ce sont les retraites d’élus qui s’additionnent avec celles de la MSA pour le calcul des 85 % du SMIC. Dès lors, si la somme des retraites dépasse ce seuil, la revalorisation agricole s’éteint. Jérôme Durain notait de se renseigner. « Nous avons salué la reconnaissance du travail des conjoints par la loi votée le 9 décembre et dont la revalorisation des retraites s’appliquera dès février », positivait Danièle Jaillet qui vérifiera la bonne exécution en Saône-et-Loire.
À l’heure de l’inflation galopante en France, la SDAE a ensuite évoqué l’augmentation du coût de la vie pour les anciens exploitants notamment, avec les difficultés inhérentes à la vie à la campagne. Des différences énormes se font jour par rapport aux villes tant pour les déplacements que pour toutes les communications. « Nous avons souligné les problèmes engendrés par la dématérialisation pour les personnes âgées qui n’ont pas ou ne manipulent pas Internet », rappelle Danièle Jaillet.
Enfin, depuis l’affaire Orpea, le dossier des Ehpad étant d’actualité, la SDAE en a profité pour pousser ses idées pour permettre d’abaisser le reste à charge des familles, les métiers de la santé mal valorisés, l’aménagement des logements au handicap et à la vieillesse, la désertification médicale croissante…
À la fin de l’entrevue, chacun se félicitait et se remerciait pour ce moment d’échange important.