Section des Anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire
À la rencontre de Jérémy Decerle, député européen spécialiste de l’agriculture

La Section des Anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire a rencontré Jérémy Decerle, Député Européen et éleveur de Charollais, le 21 février dernier dans les bureaux de la FDSEA à Mâcon.

À la rencontre de Jérémy Decerle, député européen spécialiste de l’agriculture

La Section des Anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire a rencontré Jérémy Decerle, député européen et éleveur de charolais, le 21 février dernier dans les bureaux de la FDSEA à Mâcon. La présidente de la section, Danièle Jaillet, était accompagnée par Jean-Pierre Colas, Luc Pernod et Antoine Durand. C’est en toute amitié que les échanges se sont déroulés.

Mais les questions de fond ont néanmoins été abordées avec précision. Le premier sujet était bien sûr le problème des retraites et la constatation que la revalorisation ne concernait que les petites retraites. Jérémy Decerle suggère donc que la SDAE demande à la MSA combien de retraités ont pu en bénéficier. Des réunions sont prévues.

Les Anciens ont également évoqué la valorisation des retraites des conjoints et des aides familiaux. Le député Decerle précisait que ces dernières sont sensiblement identiques au niveau européen.
À l’heure du scandale national, la section a également parlé des Ehpad, des aides à l’amélioration de l’habitat pour les personnes âgées et tout ce qui peut permettre de mieux anticiper la dépendance et revaloriser les métiers de la santé en même temps.

Uniformiser les règles

La valorisation du métier d’agriculteur est toujours importante pour les Anciens qui ont donc questionné le député européen sur les futures orientations politiques sur l’environnement. Il a confirmé que l’Europe a choisi d’uniformiser les règles culturales, « la France ne doit pas être plus vertueuse que les autres », et que la règle qui prévaut désormais est « pas d’interdiction sans solution ».
Il travaille pour qu’il en soit de même concernant les accords internationaux, comme le Mercosur, mais également concernant l’évolution du comportement du consommateur et l’adaptation de l’agriculture face à ces nouvelles demandes sociétales.
Évidemment, à l’heure d’une nouvelle grande réforme, les nouveautés de la Pac ont été largement abordées. Le député pousse pour plus de responsabilité donnée aux États membres notamment dans les contrôles, la reconnaissance de l’existant, la définition d’un actif agricole, le paiement distributif pour limiter l’extension des exploitations, le droit à l’erreur, le statut du loup entre autres. La section remerciait le député pour le temps accordé, lui qui avait visiblement envie de poursuivre ces échanges avec les anciens de Saône-et-Loire.