Legta de Nevers-Challuy
Au cœur des terres du Morvan

Régis Gaillard
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Dans le cadre de leur BTS, trois étudiants du Legta de Nevers-Challuy (Nièvre) ont réalisé un documentaire intitulé Au cœur des terres du Morvan. Une belle ode à cette jolie région.

Au cœur des terres du Morvan
Lors du tournage du documentaire.

En partenariat avec le Parc du Morvan, Margot Matigné, Salomé Guillon et Fabien Beugnon, élèves au sein du Legta de Nevers-Challuy, ont réalisé, dans le cadre de leur BTS Productions animales, un documentaire de 25 minutes intitulé Au cœur des terres du Morvan. Disponible sur webtvdoc.fr dans la rubrique documentaires (https://www.webtvdoc.fr/video/426/au-coeur-des-terres-du-morvan/#), ce film permet de s’immerger au sein d’un territoire pas tout à fait comme les autres. Pour preuve, l’attachement presque viscéral des personnes qui, souvent, y passent leur vie entière. « Face à la méconnaissance du territoire morvandiau par nos camarades et attirés par la beauté des paysages et la sincérité des gens, nous avons décidé de le mettre en valeur dans un court reportage », précisent ainsi les trois étudiants à l’origine du projet.

L’âme morvandelle

Un travail bien ficelé qui permet non seulement de prendre conscience de l’évolution des paysages, des cultures et des élevages mais aussi de l’amour porté à ce territoire, lieu de travail et, surtout, de vie. L’occasion de se souvenir que le Morvan était un lieu hautement stratégique pour Paris lorsqu’il s’agissait, une fois le froid venu, de se chauffer. Avec, pendant près de trois siècles, le flottage à bois perdu. Aujourd’hui, la région s'est beaucoup transformée comme le souligne Laurent Cottin, exploitant agricole, qui se penche sur les évolutions. Car, aux côtés des productions traditionnelles, prend de plus en plus place une réelle diversification depuis quelques années. À l’image du cochon coureur et de la tomme du Morvan. Éleveurs de vaches charolaises, Jean-Lou Robert et Gilles Lemée évoquent leurs souvenirs et les changements, avec un inévitable questionnement sur le présent et le futur de leur métier. Alors que Jean-Paul Berlot, éleveur laitier à la retraite, se remémore avec émotion le temps du maquis, Danielle Blandin, gérante de L’auberge ensoleillée, témoigne de l’hospitalité non seulement des gens mais d’un Morvan qu’elle chérit tant.