Voyage en Andalousie
Andalousie, je me souviens

Marie-Christine Tatraux
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Après les confinements en 2020 et les restrictions ou la prudence, préférant s'en tenir aux voyages en France pour des questions de santé et de sécurité, la section des Anciens exploitants de Saône-et-Loire s'est régalée en Andalousie, premier voyage organisé pour 2023. Ces voyages ne sont pas réservés uniquement aux anciens d'ailleurs ! Voici le compte-rendu du voyage qui donne envie de partir...

Andalousie, je me souviens

C’est à la Ferme de Jalogny que tout le monde avait rendez-vous, de bonne heure et de bonne humeur en ce 20 avril. Destination l’aéroport Saint-Exupéry, où là, nous avons eu une grosse frayeur. Plusieurs personnes ont perdu l’équilibre dans l’escalator et sont malencontreusement tombées. Plus de peur que de mal heureusement. Après tout de même, l’intervention du service de secours, nous nous sommes retrouvés à l’heure à l’enregistrement pour l’avion. Après 2 heures de vol, nous avons débarqué à Séville où grand soleil et chaleur nous attendaient.

Dès l’après-midi, nous avons visité le luxuriant Parc de Marie-Louise, des arbres exotiques géants, palmiers, ficus, jacarandas en pleine floraison d’un bleu éclatant, des lauriers de toutes les couleurs, un lieu féerique. Ce magnifique parc jouxte la célèbre place d’Espagne, un joyau d’architecture construit pour l’exposition universelle de 1929. Les provinces espagnoles sont toutes représentées par des céramiques très colorées et un grand plan d’eau avec une fontaine apporte une sensation de fraîcheur.

En fin de journée, nous sommes arrivés à Chipiona, notre lieu de villégiature pour la semaine.
Le lendemain, nous avons traversé le parc naturel de Los Alcornocales pour nous rendre à Tarifa, ville la plus au sud de l’Europe séparée de l’Afrique par le détroit de Gibraltar. Nous sommes allés sur la ligne de démarcation entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique. Nous avons continué notre route jusqu’au village blanc de Vejer de la Frontera. Notre guide nous a accompagné dans les ruelles étroites du quartier juif jusqu’à la Plaza de Ayuntamiento et sa magnifique fontaine décorée d’azulejos, ces carrelages décorés si typiques.

Le samedi, nous avons visité une ancienne saline et le musée du sel de Santa-Maria-de-Jesús de Chiclanas suivi par une dégustation de sel accompagnée de tapas, puis nous nous sommes baignés sur la belle plage de Chipiona.

Le quatrième jour, nous avons rejoint Ubrique pour la visite du musée du cuir. Ce sont dans les ateliers de cette ville que l’on travaille pour les grandes marques internationales de luxe. Un passage dans une maroquinerie nous a permis de choisir de beaux souvenirs avant de rejoindre le village de Grazalema.

Le lundi suivant, toute la journée a été consacrée à la capitale andalouse Séville en commençant par le tour panoramique de la ville en autocar, puis une balade dans le quartier de Triana et son marché couvert. L’après-midi, destination la cathédrale, l’une des plus grande du monde, remarquable avec sa Giralda, ancien minaret de la mosquée almohade où les plus courageux sont montés au sommet pour profiter de la vue panoramique de la ville.

On ne pouvait pas séjourner en Andalousie sans penser au monde du cheval et c’est à l’école Royale Andalouse d’art équestre de Jerez de la Frontera que nous avons assisté au spectacle "Comment dansent les chevaux andalous". Un régal, un somptueux ballet équestre sur fond de musique espagnole, c’est sans doute l’un des plus beaux au monde.
Nous avons terminé le séjour par la visite de Cadix, située sur sa presqu’île. Nous avons flâné dans des parcs où les ficus caoutchouc sont impressionnants, mais aussi en bord de mer au pied des fortifications, c’est une ville typique surnommée "Petite Havane".
En fin de journée, nous avons eu une visite guidée de Chipiona avec vue sur la baie jusqu’à la frontière du Portugal, son phare et sa forteresse, mais aussi une soirée flamenco avec apéritif cocktail qui a été très appréciée.

Tout au long du voyage, nous avons profité d’une météo estivale avec des températures avoisinant 35°, la région souffrait d’une grande sécheresse depuis 18 mois, la végétation est luxuriante, beaucoup de fleurs et d’arbres exotiques et c’est aussi une belle région agricole et viticole. C’est un pays où il fait bon vivre au printemps, bien sûr à l’heure andalouse.

Un grand merci à notre super guide, un bordelais qui a adopté l’Andalousie, toujours aux petits soins pour nous, à notre conducteur et à Michel Voyages pour la bonne organisation.