Cave des Grands crus blancs de Vinzelles
12.000 hl à l’horizon 2013 ?
Avec actuellement 92 adhérents pour une production approchant les
9.000 hl, la cave coopérative des Grands crus blancs de Vinzelles vient
de lancer une pré-étude pour une extension côté réception de vendange (nouveau bâtiment). Le but est d’arriver
à 12.000 hl pour optimiser, encore plus, les coûts de production et de répondre à la demande des clients.
Avis aux viticulteurs intéressés…
9.000 hl, la cave coopérative des Grands crus blancs de Vinzelles vient
de lancer une pré-étude pour une extension côté réception de vendange (nouveau bâtiment). Le but est d’arriver
à 12.000 hl pour optimiser, encore plus, les coûts de production et de répondre à la demande des clients.
Avis aux viticulteurs intéressés…
Sur les quelque 9.000 hl (650.000 cols) de vins produits par la cave en 2009, environ 8.200 ont été commercialisés directement par la cave ; les 800 hl restants sont commercialisés via le négoce. Une situation confortable même si la cave doit parfois faire face à « un manque de vins sur certaines appellations, pouilly-fuissé et mâcons blancs en premier lieu », explique le président. Pour Jean Juillard-Pinsard, depuis le développement des cuvées spéciales et parcellaires, la demande des consommateurs est en constante augmentation ; il cite les +11% enregistrés au premier semestre 2011. « Nous cherchons à enrichir notre gamme, notamment auprès des grossistes à l’export ». La clientèle est là. Reste maintenant à étudier les moyens pour la satisfaire.
Vendanges à la cave
Premier constat, la réception de la vendange - actuellement avec deux quais et quatre pressoirs - « ne suit plus. Surtout depuis que l’on fait de la sélection - vinification parcellaire ». La qualité et les spécificités en dépendent pourtant. Les raisins sont fragiles dans les premières heures de récolte. D’autant, qu’avec le changement climatique, la cave en arrive à récolter « les appellations blanches avant les rouges », comme pour ce millésime 2010. Résultat, « cela devient ingérable », note le vice-président, Michel Moreau. Une différence de 3 à 4 jours était pourtant observée dans l’autre sens auparavant.
Les vignerons particuliers
Les réglementations actuelles (HACCP, mises aux normes…) complexifient le métier des viticulteurs particuliers, surtout lorsque ces derniers sont conduits à faire tous les métiers : le travail à la vigne, la récolte et les vinifications, la commercialisation et la gestion sans oublier la participation indispensable aux salons pour se faire connaître !
Optimiser les frais
Dans leur rôle de mutualisation des outils et des services, les caves coopératives « peuvent être une solution ». La cave des Grands crus blancs s’est penchée sur sa comptabilité et peut voir venir sereinement. Les coûts bouteilles et les frais de fonctionnement sont parfaitement connus. Ainsi, différentes options peuvent et seront étudiées.
Des premiers résultats et hypothèses, il ressort qu’avec une production atteignant les 12.000 hl, les frais actuels de fonctionnement seraient « optimisés » et permettraient de « dégager des revenus à l'hectare encore plus intéressants pour les coopérateurs ». De fait, la cave possède déjà le personnel adéquat pour faire face à cet afflux, les techniques et les compétences également, a priori.
Un projet pour plus de revenus à l'hectare
Un projet est donc en pré-étude pour « accueillir ces hectolitres en plus ». Un bâtiment pourrait ainsi voir le jour au nord de la cave pour les opérations de réception de vendange, pressurage, vinification, macération des rouges… Yves Andreux, secrétaire au conseil d’administration, « ne s’interdit rien dans cette pré-étude conduite avec le cabinet Ingeco. On prévoit dès à présent les évolutions potentielles dans le futur ».
L’avenir semble donc s’ouvrir et, dans ce cas de figure, la cave pourrait atteindre rapidement les trente cuvées - contre une vingtaine à ce jour -, s’inscrivant bien là dans son histoire en perpétuel mouvement. « L’objectif est double et historique : faire réaliser des économies aux adhérents et travailler avec les techniques actuelles en s’adaptant maintenant à un monde économico-écologique ». Autant dire, que le caveau construit en 1965, comme le bâtiment en 1990 et 2007 abritant aujourd'hui la boutique et le stockage risquent bien de voir arriver une nouvelle génération de viticulteurs. De nouveaux coopérateurs motivés par une qualité de vie personnelle et professionnelle, puisque le positionnement premier de la cave reste la qualité des vins.
Vendanges à la cave
Premier constat, la réception de la vendange - actuellement avec deux quais et quatre pressoirs - « ne suit plus. Surtout depuis que l’on fait de la sélection - vinification parcellaire ». La qualité et les spécificités en dépendent pourtant. Les raisins sont fragiles dans les premières heures de récolte. D’autant, qu’avec le changement climatique, la cave en arrive à récolter « les appellations blanches avant les rouges », comme pour ce millésime 2010. Résultat, « cela devient ingérable », note le vice-président, Michel Moreau. Une différence de 3 à 4 jours était pourtant observée dans l’autre sens auparavant.
Les vignerons particuliers
Les réglementations actuelles (HACCP, mises aux normes…) complexifient le métier des viticulteurs particuliers, surtout lorsque ces derniers sont conduits à faire tous les métiers : le travail à la vigne, la récolte et les vinifications, la commercialisation et la gestion sans oublier la participation indispensable aux salons pour se faire connaître !
Optimiser les frais
Dans leur rôle de mutualisation des outils et des services, les caves coopératives « peuvent être une solution ». La cave des Grands crus blancs s’est penchée sur sa comptabilité et peut voir venir sereinement. Les coûts bouteilles et les frais de fonctionnement sont parfaitement connus. Ainsi, différentes options peuvent et seront étudiées.
Des premiers résultats et hypothèses, il ressort qu’avec une production atteignant les 12.000 hl, les frais actuels de fonctionnement seraient « optimisés » et permettraient de « dégager des revenus à l'hectare encore plus intéressants pour les coopérateurs ». De fait, la cave possède déjà le personnel adéquat pour faire face à cet afflux, les techniques et les compétences également, a priori.
Un projet pour plus de revenus à l'hectare
Un projet est donc en pré-étude pour « accueillir ces hectolitres en plus ». Un bâtiment pourrait ainsi voir le jour au nord de la cave pour les opérations de réception de vendange, pressurage, vinification, macération des rouges… Yves Andreux, secrétaire au conseil d’administration, « ne s’interdit rien dans cette pré-étude conduite avec le cabinet Ingeco. On prévoit dès à présent les évolutions potentielles dans le futur ».
L’avenir semble donc s’ouvrir et, dans ce cas de figure, la cave pourrait atteindre rapidement les trente cuvées - contre une vingtaine à ce jour -, s’inscrivant bien là dans son histoire en perpétuel mouvement. « L’objectif est double et historique : faire réaliser des économies aux adhérents et travailler avec les techniques actuelles en s’adaptant maintenant à un monde économico-écologique ». Autant dire, que le caveau construit en 1965, comme le bâtiment en 1990 et 2007 abritant aujourd'hui la boutique et le stockage risquent bien de voir arriver une nouvelle génération de viticulteurs. De nouveaux coopérateurs motivés par une qualité de vie personnelle et professionnelle, puisque le positionnement premier de la cave reste la qualité des vins.