Enseignement supérieur
AgroSup Dijon va intégrer l'Institut Agro

L'établissement dijonnais franchit une étape importante en rejoignant un ensemble créé début 2020 et qui rassemble plus de 4.000 étudiants.

AgroSup Dijon va intégrer l'Institut Agro

À l’issue des conseils d’administration exceptionnels d’AgroSup Dijon et de l’Institut Agro, les 16 et 17 septembre dernier, les administrateurs respectifs ont largement voté en faveur de l’intégration du premier établissement dans le second. C’est le résultat d’une volonté clairement affichée par AgroSup Dijon de rejoindre la dynamique du nouvel établissement. Avec AgroSup Dijon, l’Institut Agro rassemble des forces sans équivalent sur les questions d’agriculture, alimentation et environnement. Créé en janvier 2020 à l’initiative du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’Institut Agro résulte du rapprochement des écoles Agrocampus Ouest, à Angers, et Montpellier SupAgro. AgroSup Dijon a manifesté, dès 2019, par un vote de son conseil d’administration, sa volonté de rejoindre la dynamique, et participe depuis cette date aux travaux de mise en place et de développement l’Institut. 

« Une démarche importante »

« Ces votes des conseils des deux établissements marquent une étape très importante dans le processus de construction collective engagé depuis 2019, et scellent la volonté des communautés des trois écoles de travailler ensemble dans la durée. Nous pouvons aujourd’hui tourner une nouvelle page et poursuivre l’essor de notre Institut dans un périmètre qui nous ouvre de très beaux horizons et nous permet de porter haut nos ambitions » a déclaré Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut Agro. Comme les autres écoles internes de l’Institut, AgroSup Dijon continue de participer activement aux politiques de site de l’enseignement supérieur. Elle répond également aux attentes des professionnels en matière de transitions, de compétitivité et de visibilité à l’international. « Je remercie l’ensemble des administrateurs pour leur confiance et le travail effectué. Cette démarche est importante. Elle profitera autant à l’avenir de notre institut qu’à celui de notre territoire » a souligné François Roche-Bruyn, directeur général d’AgroSup Dijon. L’établissement dijonnais conservera son ancrage territorial, essentiel pour accomplir ses missions. L’ensemble de ses partenaires académiques et professionnels ont apporté leur soutien dans cette démarche. « En intégrant l’Institut Agro, AgroSup Dijon saisit un rendez-vous d’avenir. L’histoire retiendra que leurs dirigeants ont eu la clairvoyance de ne pas passer à côté de ce qui sera un fait marquant de l’enseignement supérieur agricole de notre région » conclut Christian Decerle, président de la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté. L’intégration sera effective au 1er janvier 2022. 

Une large palette de cursus

Avec AgroSup Dijon, l’Institut Agro rassemble environ 4.500 étudiants (dont 2.500 ingénieurs et 450 doctorants), 1.300 personnels (dont 300 enseignants-chercheurs), six campus, quatre domaines agricoles expérimentaux, 39 unités mixtes de recherche, 19 chaires d’entreprises, avec un budget consolidé de 130 millions d’euros. L’Institut Agro couvre l’ensemble des filières et thématiques végétales et animales, y compris la vigne et le vin, l’horticulture, l’halieutique et le paysage. Il offre une palette étendue de formations initiales (cursus ingénieur, master, doctorat, licence pro) et continues. Il a vocation à être un acteur de premier rang, au plan national et international, dans l’accompagnement des transitions agro-écologiques, alimentaires et numériques à travers la formation, la recherche et l’innovation, le renforcement des capacités des acteurs des territoires et des filières, et l’appui à l’enseignement technique agricole, en collaboration avec ses partenaires de recherche (notamment Inrae, Ifremer, Cirad, IRD, Inserm et CNRS ), les universités, les entreprises, les collectivités et autres acteurs du monde socio-économique.

D’après communiqué