La Saône-et-Loire remporte à nouveau le trophée viande à Cournon

Le concours de bovins charolais du Sommet de l’Élevage a eu lieu le 6 octobre. 71 animaux adultes ont concouru, constituant une belle vitrine de la race pour un salon qui a encore battu des records de fréquentation. Cette année, deux-tiers des bovins charolais provenaient d’Auvergne ; Allier et Puy-de-Dôme en tête. Ce sont d’ailleurs ces deux départements qui sont montés sur le podium final. Le prix de championnat femelle a été remporté par le Gaec Cluzel-Heurtier pour Nefertiti et le prix de championnat mâle est revenu au Gaec Micaud pour Picador. Seulement deux élevages de Saône-et-Loire avaient fait le déplacement cette année. Parmi eux, un élevage habitué à Cournon de longue date, en l’occurrence le Gaec Vincent père et fille. Cela fait en effet de nombreuses années que Serge Vincent participe régulièrement au Sommet de l’élevage. C’est d’ailleurs un peu à Cournon qu’il a entamé son ascension jusqu’à Paris avec sa championne Déesse. Cet élevage qui a toujours privilégié les adultes s’est fait une spécialité dans la présentation de lots d’ensemble, famille et élevage. Cela sans jamais délaisser les qualités bouchères. À Cournon depuis près de vingt ans, l’élevage d’Oudry remporte régulièrement le trophée viande. Ce fut à nouveau le cas cette année avec Tabarly, un taureau à fortes aptitudes bouchères né en février 2022.