Grand Prix Charollais Viandes

Quand l'abattoir de Paray fait le show à l’hippodrome !

Samedi dernier, dans le cadre d’une après-midi de courses hippiques, l’hippodrome de Paray-le-Monial accueillait un évènement inédit, en l’occurrence le Grand Prix Charollais Viandes. C’est bien l’abattoir de Paray-le-Monial qui est à l’initiative de ce grand prix hippique. Grâce à cet évènement, le directeur de Charollais Viandes, Jean-Luc Nelly souhaitait réunir les clients et partenaires de l’abattoir pour « un temps d’échanges en dehors des affaires », explique-t-il. Et pour créer les conditions d’une après-midi conviviale et divertissante dans un cadre dépaysant, l’hippodrome de Paray-le-Monial était le lieu idéal. Sur place et sous un soleil généreux, les invités ont pu découvrir le monde des courses de chevaux. Durant l’après-midi, ils ont assisté à sept courses parrainées par sept sponsors liés à Charollais Viandes : l’abattoir de Paray-le-Monial lui-même, les groupements Feder et Sicarev, l’Institut Charolais, l’association Charolais Label Rouge, l’AOP Bœuf de Charolles et le Traiteur l’Escale de Digoin.

Découverte du terroir Charolais-Brionnais

En marge des courses, le lieu était le théâtre de diverses animations et notamment des dégustations de viandes de bœuf et d’agneau. Des dégustations animées par l’AOP Bœuf de Charolles, le Label Rouge Tendre Agneau, la confrérie du Bœuf de Charolles et l’Ambassade du Charollais. Sur place également, l’Institut Charolais présentait sa gamme de produits innovants.

L’un des objectifs de la journée était de faire découvrir toute la richesse du terroir à l’origine de ces viandes charolaises de qualité. Pour cela, Jean-Luc Nelly a affrété un car de 50 convives pour un tour dans le Charolais-Brionnais. Guidés par Dominique Fayard, directrice du Pays Charolais-Brionnais et cheffe de projet candidature Unesco, les invités ont été épatés par la beauté des paysages bocagers, les villages au bâti si caractéristique…

Des tonnes d’arguments à faire valoir

Le groupe a fait une pause à Semur-en-Brionnais où il s’est rendu sur l’exploitation de Pascal Perrat, éleveur en AOP Bœuf de Charolles. Là, une table ronde réunissait « toutes les branches de métier de la filière ». Les intervenants n’ont pas manqué d’évoquer des attaques dont la viande est victime comme le récent rapport de la Cour des comptes. Ils ont fait ce constat « qu’en matière d’environnement, notre élevage fait déjà beaucoup, mais nous n’en parlons pas assez. Haies, points d’eau, chargement… : tout est déjà dans le cahier des charges de l’AOP Bœuf de Charolles », rapporte Jean-Luc Nelly. Malheureusement, l’hystérie médiatique complique tout. Malgré la quantité d’arguments vertueux qu’elle possède, la filière qualitative peine à se défendre, faute de temps…, regrette le directeur.

Un grand moment à refaire…

La journée s’est achevée par un dîner sur le thème des accords mets-vins à L’Hôpital-le-Mercier. La restauration était assurée par le traiteur L’Escale et les vins étaient fournis par la Cave de Mancey. Les responsables de l’abattoir de Paray-le-Monial en ont profité pour récompenser quatre clients fidèles dont un belge et un suisse. Le lendemain matin, les invités ont également visité l’outil de Charollais Viandes.

« Ce fut un grand moment qu’il faudra refaire ! », s’enthousiasmait Jean-Luc Nelly à l’issue de ce week-end. « Nos invités ont été enchantés par tout ce qu’ils ont vu. Ils ont découvert avec bonheur ce milieu des courses et ils ont trouvé la région magnifique avec ce terroir exceptionnel du Charolais-Brionnais ».