Concours de labours
Deuxième et toujours motivé

Françoise Thomas
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Les Terres de Jim sont l’occasion de procéder aux finales nationales des concours de labours à plat et en planche. Ce dimanche 11 septembre à Outarville, le Saône-et-Loirien Stéphane Deroche s’est hissé sur le podium à la deuxième place. Une belle performance pour une deuxième année de participation aux concours dans la catégorie à plat.

Deuxième et toujours motivé
Stéphane Deroche sur le podium (concurrent numéro 5), en attendant de recevoir son trophée d’argent pour sa deuxième place dans la catégorie labours à plat.

Forcément on sent poindre un peu de déception au lendemain de cette deuxième place en finale nationale du concours de labours catégorie à plat. « Il n’y a qu’une place qui compte, estime Stéphane Deroche, compétiteur dans l'âme, c’est la première ! ». Il n’empêche qu’il reconnait que c’est déjà un beau parcours et se dit malgré tout « content » de ce résultat. Et si le travail sur la ferme a repris de plus belle et qu’il « faut digérer tout le truc », cela ne l’empêche pas de revenir sur le déroulé de l’épreuve. « Le terrain de la Beauce n’est pas si facile que ça à travailler, il était assez sec et dur avec quelques cailloux ».

Arrivé sur place le vendredi 9 septembre, il a pu s’entrainer la journée du samedi sur la parcelle d’essais laissée à disposition des concurrents « pour procéder aux derniers réglages ».

« Au final, ça se joue à pas grand-chose », reconnait-il, et ce n’est pas la charrue (de marque Kverneland) en tant que telle à remettre en question : « c’est l’une des meilleures marques et nous étions quasiment tous avec ». Pour lui désormais, il suffit de « quelques modifications sur la charrue, de quelques réglages sur les points de rotation et de se ré-entraîner ».

Ces participations à ces concours, quel que soit le niveau atteint, permettent surtout « de discuter et d’échanger parce qu’au fil des années, on finit par tous se connaître ». Sans à proprement parler apprendre de nouvelles techniques, « cela permet de se rendre compte de ce qui se fait ailleurs et de voir ce qu’il faut faire pour s’améliorer encore ».

Pour l’agriculteur de Mont (voir notre édition du 9 septembre), la participation à de prochains concours ne fait pas de doute : « on a le droit de participer à cinq finales régionales et je n’en ai fait que deux jusqu’à présent ». De même, l’âge limite est fixé à 38 ans, cela laisse donc encore quelques années à Stéphane Deroche, lui qui n’en a que 33. Quant au niveau national, « on sait quand on y est, mais on ne sait pas quand on y retournera ». Mais pour celui qui fut champion de France catégorie en planche en 2016, il ne fait donc aucun doute que « les concours se poursuivent ! ».