Accès au contenu
Ambroisie à feuilles d’armoise

Ambroisie, agir est la seule solution

L’ambroisie représente un problème sanitaire en puissance dont il faut que chacun prenne conscience. En partenariat avec l’Agence régionale de santé et l’Observatoire des ambroisies, la Fredon Bourgogne a décidé de véritablement prendre le problème à bras le corps et multiplie les réunions d’informations et les actions de sensibilisation auprès des collectivités locales et des différents acteurs économiques du terrain. Parmi ces derniers, les agriculteurs.

Ambroisie, agir est la seule solution

Dans 80 % des cas, l’ambroisie signalée se situe sur des surfaces agricoles ! Le secteur est donc particulièrement concerné par la problématique et doit être conscient et sensibilisé à la nocivité de cette plante.
Le défi est grand car la plante témoigne d’un développement exponentiel. L’exemple de Besançon n’est pas là pour rassurer : en lutte active depuis 2007, la ville constate cependant que l’ambroisie  gagne chaque année du terrain. Pourtant baisser les bras serait pire : les conséquences sanitaires et les enjeux économiques sont trop importants.
Pour le volet sanitaire, l’Observatoire des ambroisies a publié l’an passé une carte du « scénario du pire », c’est-à-dire si toute la France était impactée à l’échelle d’Auvergne Rhône-Alpes qui est de loin actuellement, la région la plus touchée. Cette extrapolation au niveau national fait ressortir 5,3 millions d’allergiques et un coût de 329 millions d’euros !

Le département très impacté

Aujourd’hui, « l’ambroisie est présente dans toutes les communes de Saône-et-Loire et commence à poser problème sur les cultures », a insisté Antoine Villard de la chambre d’agriculture 71.
La situation est ainsi jugée par les représentants de la Fredon, « hors de contrôle dans le secteur du val de Loire ».
Les moyens de lutte existent cependant pour le secteur agricole et passe par certaines adaptations des pratiques.
Sur l’ambroisie, « il faut absolument agir », répète Marc Vuillemenot du Conservatoire botanique national. Ainsi, lorsque c’est encore possible, l’idéal est de faucher, ou mieux encore d’arracher, chaque plant. Cette fauche interviendra courant juillet, soit le plus tard possible avant floraison pour ne pas laisser à cette invasive le temps de refaire de fleurs.
Dans les parcelles fortement touchées, il convient d’éviter les cultures de soja et tournesol qui ne font pas le poids face à cette plante au même cycle végétatif qu’elles. Le retard de semis des cultures du printemps après un travail du sol adapté peut cependant parfois être envisagé. Sinon, les cultures d’hiver seront à privilégier, notamment le colza qui offre une bonne couverture du sol.
Pour certaines cultures (tournesol, soja, maïs), il existe des moyens de lutte chimique mais qui ne sont efficaces que sur les jeunes adventices (en-dessous du stade six feuilles). Pour le soja, la lutte chimique se combine à une lutte mécanique pour encore plus d’efficacité.
La chambre d’agriculture régionale a ainsi édité une fiche sur les conseils de conduite pour les cultures de soja, tournesol, céréales à paille, maïs.

Attention aux engins

Autre précaution qui s’applique au monde agricole est celle de l’utilisation des engins. Les moissonneuses sont ainsi souvent à l’origine de la dissémination des graines d’ambroisie... Dans la mesure du possible, il est conseillé de travailler les terres contaminées en dernier, ou de procéder au nettoyage des machines avant tout départ de la parcelle impactée.
Autant de précautions qui peuvent paraître rébarbatives et considérées comme une perte de temps, mais il ne faut pas perdre de vus que le risque d’être totalement dépassé par la situation est bien réel.

Garder en mémoire

Le signalement et l’enregistrement systématique des lieux de présence de l’ambroisie est l’un des aspects du plan de lutte actuellement mis en place au niveau départemental et régional. Les graines d’ambroisie peuvent rester en dormance dans le sol plusieurs années, d’où l’importance de garder en mémoire ces lieux " contaminés ". Ils feront l’objet d’une surveillance active sur plusieurs années et d’une grande précaution si leurs terres sont transportées et utilisées sur d’autres sites.
Les différents intervenants ont insisté sur le fait d’avoir une lutte concertée pour sensibiliser tous les publics et agir collectivement contre la propagation de la plante.

Ambroisie, agir est la seule solution

Ambroisie, agir est la seule solution

Dans 80 % des cas, l’ambroisie signalée se situe sur des surfaces agricoles ! Le secteur est donc particulièrement concerné par la problématique et doit être conscient et sensibilisé à la nocivité de cette plante.
Le défi est grand car la plante témoigne d’un développement exponentiel. L’exemple de Besançon n’est pas là pour rassurer : en lutte active depuis 2007, la ville constate cependant que l’ambroisie  gagne chaque année du terrain. Pourtant baisser les bras serait pire : les conséquences sanitaires et les enjeux économiques sont trop importants.
Pour le volet sanitaire, l’Observatoire des ambroisies a publié l’an passé une carte du « scénario du pire », c’est-à-dire si toute la France était impactée à l’échelle d’Auvergne Rhône-Alpes qui est de loin actuellement, la région la plus touchée. Cette extrapolation au niveau national fait ressortir 5,3 millions d’allergiques et un coût de 329 millions d’euros !

Le département très impacté

Aujourd’hui, « l’ambroisie est présente dans toutes les communes de Saône-et-Loire et commence à poser problème sur les cultures », a insisté Antoine Villard de la chambre d’agriculture 71.
La situation est ainsi jugée par les représentants de la Fredon, « hors de contrôle dans le secteur du val de Loire ».
Les moyens de lutte existent cependant pour le secteur agricole et passe par certaines adaptations des pratiques.
Sur l’ambroisie, « il faut absolument agir », répète Marc Vuillemenot du Conservatoire botanique national. Ainsi, lorsque c’est encore possible, l’idéal est de faucher, ou mieux encore d’arracher, chaque plant. Cette fauche interviendra courant juillet, soit le plus tard possible avant floraison pour ne pas laisser à cette invasive le temps de refaire de fleurs.
Dans les parcelles fortement touchées, il convient d’éviter les cultures de soja et tournesol qui ne font pas le poids face à cette plante au même cycle végétatif qu’elles. Le retard de semis des cultures du printemps après un travail du sol adapté peut cependant parfois être envisagé. Sinon, les cultures d’hiver seront à privilégier, notamment le colza qui offre une bonne couverture du sol.
Pour certaines cultures (tournesol, soja, maïs), il existe des moyens de lutte chimique mais qui ne sont efficaces que sur les jeunes adventices (en-dessous du stade six feuilles). Pour le soja, la lutte chimique se combine à une lutte mécanique pour encore plus d’efficacité.
La chambre d’agriculture régionale a ainsi édité une fiche sur les conseils de conduite pour les cultures de soja, tournesol, céréales à paille, maïs.

Attention aux engins

Autre précaution qui s’applique au monde agricole est celle de l’utilisation des engins. Les moissonneuses sont ainsi souvent à l’origine de la dissémination des graines d’ambroisie... Dans la mesure du possible, il est conseillé de travailler les terres contaminées en dernier, ou de procéder au nettoyage des machines avant tout départ de la parcelle impactée.
Autant de précautions qui peuvent paraître rébarbatives et considérées comme une perte de temps, mais il ne faut pas perdre de vus que le risque d’être totalement dépassé par la situation est bien réel.

Garder en mémoire

Le signalement et l’enregistrement systématique des lieux de présence de l’ambroisie est l’un des aspects du plan de lutte actuellement mis en place au niveau départemental et régional. Les graines d’ambroisie peuvent rester en dormance dans le sol plusieurs années, d’où l’importance de garder en mémoire ces lieux " contaminés ". Ils feront l’objet d’une surveillance active sur plusieurs années et d’une grande précaution si leurs terres sont transportées et utilisées sur d’autres sites.
Les différents intervenants ont insisté sur le fait d’avoir une lutte concertée pour sensibiliser tous les publics et agir collectivement contre la propagation de la plante.

Ambroisie, agir est la seule solution

Ambroisie, agir est la seule solution

Dans 80 % des cas, l’ambroisie signalée se situe sur des surfaces agricoles ! Le secteur est donc particulièrement concerné par la problématique et doit être conscient et sensibilisé à la nocivité de cette plante.
Le défi est grand car la plante témoigne d’un développement exponentiel. L’exemple de Besançon n’est pas là pour rassurer : en lutte active depuis 2007, la ville constate cependant que l’ambroisie  gagne chaque année du terrain. Pourtant baisser les bras serait pire : les conséquences sanitaires et les enjeux économiques sont trop importants.
Pour le volet sanitaire, l’Observatoire des ambroisies a publié l’an passé une carte du « scénario du pire », c’est-à-dire si toute la France était impactée à l’échelle d’Auvergne Rhône-Alpes qui est de loin actuellement, la région la plus touchée. Cette extrapolation au niveau national fait ressortir 5,3 millions d’allergiques et un coût de 329 millions d’euros !

Le département très impacté

Aujourd’hui, « l’ambroisie est présente dans toutes les communes de Saône-et-Loire et commence à poser problème sur les cultures », a insisté Antoine Villard de la chambre d’agriculture 71.
La situation est ainsi jugée par les représentants de la Fredon, « hors de contrôle dans le secteur du val de Loire ».
Les moyens de lutte existent cependant pour le secteur agricole et passe par certaines adaptations des pratiques.
Sur l’ambroisie, « il faut absolument agir », répète Marc Vuillemenot du Conservatoire botanique national. Ainsi, lorsque c’est encore possible, l’idéal est de faucher, ou mieux encore d’arracher, chaque plant. Cette fauche interviendra courant juillet, soit le plus tard possible avant floraison pour ne pas laisser à cette invasive le temps de refaire de fleurs.
Dans les parcelles fortement touchées, il convient d’éviter les cultures de soja et tournesol qui ne font pas le poids face à cette plante au même cycle végétatif qu’elles. Le retard de semis des cultures du printemps après un travail du sol adapté peut cependant parfois être envisagé. Sinon, les cultures d’hiver seront à privilégier, notamment le colza qui offre une bonne couverture du sol.
Pour certaines cultures (tournesol, soja, maïs), il existe des moyens de lutte chimique mais qui ne sont efficaces que sur les jeunes adventices (en-dessous du stade six feuilles). Pour le soja, la lutte chimique se combine à une lutte mécanique pour encore plus d’efficacité.
La chambre d’agriculture régionale a ainsi édité une fiche sur les conseils de conduite pour les cultures de soja, tournesol, céréales à paille, maïs.

Attention aux engins

Autre précaution qui s’applique au monde agricole est celle de l’utilisation des engins. Les moissonneuses sont ainsi souvent à l’origine de la dissémination des graines d’ambroisie... Dans la mesure du possible, il est conseillé de travailler les terres contaminées en dernier, ou de procéder au nettoyage des machines avant tout départ de la parcelle impactée.
Autant de précautions qui peuvent paraître rébarbatives et considérées comme une perte de temps, mais il ne faut pas perdre de vus que le risque d’être totalement dépassé par la situation est bien réel.

Garder en mémoire

Le signalement et l’enregistrement systématique des lieux de présence de l’ambroisie est l’un des aspects du plan de lutte actuellement mis en place au niveau départemental et régional. Les graines d’ambroisie peuvent rester en dormance dans le sol plusieurs années, d’où l’importance de garder en mémoire ces lieux " contaminés ". Ils feront l’objet d’une surveillance active sur plusieurs années et d’une grande précaution si leurs terres sont transportées et utilisées sur d’autres sites.
Les différents intervenants ont insisté sur le fait d’avoir une lutte concertée pour sensibiliser tous les publics et agir collectivement contre la propagation de la plante.

Images