2020, année charnière pour Bourgogne du Sud
Vendredi 6 décembre dernier, Bourgogne du Sud tenait son assemblée générale annuelle, l’occasion pour les responsables de la coopérative de faire le point sur différents dossiers, au-delà des chiffres et du bilan financier de la campagne 2018-2019 sur lequel nous reviendrons la semaine prochaine. 2020 s’annonce, plus encore que d’autres années, une année charnière. Au niveau politique agricole notamment, avec la mise en place des ZNT et de la séparation vente conseil ; au niveau de la coopérative aussi après le lancement en novembre de l’usine Selvah et les débouchés possibles que permet désormais ce nouvel outil. Sans oublier, le départ de son emblématique directeur, Michel Duvernois fin juin.

Mais avant les sujets d’inquiétude et d’incertitude ne manquent pas, comme les a listés Didier Laurency dans son discours proposant un bilan de l’année. Les perspectives répondent aussi à l’appel pour compenser.
Mais avant, le président de la coopérative s’inquiète de « la seule règle, celle de la jungle économique » face à laquelle les bonnes intentions de la loi Égalim ne font pas le poids. Il en ressort pour l’instant que « la profession doit s’organiser ». Hors les premiers éléments « visent plutôt à déstructurer notre organisation actuelle ». À l’image de l’impossibilité prochaine, pour les structures type coopératives, de cumuler les fonctions conseils et ventes des produits phytosanitaires. Si la séparation est annoncée pour le 1er janvier 2021, « nous sommes toujours dans l’incertitude » puisque les modalités ne sont toujours pas définies.
L’inconfort des incertitudes
Un an avant sa mise en place donc, Didier Laurency l’annonce malgré tout : « aucune hésitation, Bourgogne du Sud s’orientera vers l’accompagnement technique », un service déjà proposé en viticulture depuis près de 15 ans, où les coopérateurs peuvent choisir entre dix types de contrats services conseils. Pour les grandes cultures, un contrat de service conseil type est proposé depuis cet automne, « pour mieux répartir le coût en fonction des besoins de chacun […] Si auparavant le coût du service était compris dans l’appro, le défi est désormais de rester au même prix ».
Mais l’incertitude « inconfortable » demeure autour « des répercutions financières indéniables » et du devenir des équipes concernées…
Autre incertitude et autres répercussions redoutées, notamment financières, la question des zones de non traitement, les ZNT « pour lesquelles nous voyons fleurir des arrêtés municipaux électoralistes », à six mois des prochaines municipales. L’occasion pour Didier Laurency d’inciter les agriculteurs à intégrer les conseils municipaux et l’ensemble de la profession à s’emparer de sa communication. « L’exemple du projet de parc régional dans la Bresse prouve une nouvelle fois que nos propres voisins et nos maires ne connaissent plus nos métiers ! ».
Ne plus participer « au désastre »
Dans un contexte d’évolution du climat, avec pour symptômes le gel, le sec, le déficit de pluviométrie impactant clairement les végétaux et les animaux et « entrainant jusqu’à 50 % de pertes en viticulture dans la zone sud de la coopérative » (Mâconnais), agriculteurs et coopératives doivent se réinventer et s’adapter : le système assurantiel permet de limiter un peu les conséquences, avance notamment le président coopérateur, de même que les choix agronomiques.
Un choix sociétal aussi, au regard de l’Amazonie en feu puisque « importer du soja participe au désastre ». L’occasion pour Didier Laurency de faire le focus sur l’usine Extrusel, un outil permettant de développer le soja français, de qualité et tracé (non OGM...), et porter en commun par les coopératives partenaires (Dijon Céréales et Terre Comtoise notamment). Autre outil, opérationnel depuis quelques semaines, Selvah. Deux usines permettant d’illustrer concrètement le propos de la table ronde organisée ensuite et abordant le développement de la protéine française (voir encadré).
2020, année charnière pour Bourgogne du Sud

Mais avant les sujets d’inquiétude et d’incertitude ne manquent pas, comme les a listés Didier Laurency dans son discours proposant un bilan de l’année. Les perspectives répondent aussi à l’appel pour compenser.
Mais avant, le président de la coopérative s’inquiète de « la seule règle, celle de la jungle économique » face à laquelle les bonnes intentions de la loi Égalim ne font pas le poids. Il en ressort pour l’instant que « la profession doit s’organiser ». Hors les premiers éléments « visent plutôt à déstructurer notre organisation actuelle ». À l’image de l’impossibilité prochaine, pour les structures type coopératives, de cumuler les fonctions conseils et ventes des produits phytosanitaires. Si la séparation est annoncée pour le 1er janvier 2021, « nous sommes toujours dans l’incertitude » puisque les modalités ne sont toujours pas définies.
L’inconfort des incertitudes
Un an avant sa mise en place donc, Didier Laurency l’annonce malgré tout : « aucune hésitation, Bourgogne du Sud s’orientera vers l’accompagnement technique », un service déjà proposé en viticulture depuis près de 15 ans, où les coopérateurs peuvent choisir entre dix types de contrats services conseils. Pour les grandes cultures, un contrat de service conseil type est proposé depuis cet automne, « pour mieux répartir le coût en fonction des besoins de chacun […] Si auparavant le coût du service était compris dans l’appro, le défi est désormais de rester au même prix ».
Mais l’incertitude « inconfortable » demeure autour « des répercutions financières indéniables » et du devenir des équipes concernées…
Autre incertitude et autres répercussions redoutées, notamment financières, la question des zones de non traitement, les ZNT « pour lesquelles nous voyons fleurir des arrêtés municipaux électoralistes », à six mois des prochaines municipales. L’occasion pour Didier Laurency d’inciter les agriculteurs à intégrer les conseils municipaux et l’ensemble de la profession à s’emparer de sa communication. « L’exemple du projet de parc régional dans la Bresse prouve une nouvelle fois que nos propres voisins et nos maires ne connaissent plus nos métiers ! ».
Ne plus participer « au désastre »
Dans un contexte d’évolution du climat, avec pour symptômes le gel, le sec, le déficit de pluviométrie impactant clairement les végétaux et les animaux et « entrainant jusqu’à 50 % de pertes en viticulture dans la zone sud de la coopérative » (Mâconnais), agriculteurs et coopératives doivent se réinventer et s’adapter : le système assurantiel permet de limiter un peu les conséquences, avance notamment le président coopérateur, de même que les choix agronomiques.
Un choix sociétal aussi, au regard de l’Amazonie en feu puisque « importer du soja participe au désastre ». L’occasion pour Didier Laurency de faire le focus sur l’usine Extrusel, un outil permettant de développer le soja français, de qualité et tracé (non OGM...), et porter en commun par les coopératives partenaires (Dijon Céréales et Terre Comtoise notamment). Autre outil, opérationnel depuis quelques semaines, Selvah. Deux usines permettant d’illustrer concrètement le propos de la table ronde organisée ensuite et abordant le développement de la protéine française (voir encadré).
2020, année charnière pour Bourgogne du Sud

Mais avant les sujets d’inquiétude et d’incertitude ne manquent pas, comme les a listés Didier Laurency dans son discours proposant un bilan de l’année. Les perspectives répondent aussi à l’appel pour compenser.
Mais avant, le président de la coopérative s’inquiète de « la seule règle, celle de la jungle économique » face à laquelle les bonnes intentions de la loi Égalim ne font pas le poids. Il en ressort pour l’instant que « la profession doit s’organiser ». Hors les premiers éléments « visent plutôt à déstructurer notre organisation actuelle ». À l’image de l’impossibilité prochaine, pour les structures type coopératives, de cumuler les fonctions conseils et ventes des produits phytosanitaires. Si la séparation est annoncée pour le 1er janvier 2021, « nous sommes toujours dans l’incertitude » puisque les modalités ne sont toujours pas définies.
L’inconfort des incertitudes
Un an avant sa mise en place donc, Didier Laurency l’annonce malgré tout : « aucune hésitation, Bourgogne du Sud s’orientera vers l’accompagnement technique », un service déjà proposé en viticulture depuis près de 15 ans, où les coopérateurs peuvent choisir entre dix types de contrats services conseils. Pour les grandes cultures, un contrat de service conseil type est proposé depuis cet automne, « pour mieux répartir le coût en fonction des besoins de chacun […] Si auparavant le coût du service était compris dans l’appro, le défi est désormais de rester au même prix ».
Mais l’incertitude « inconfortable » demeure autour « des répercutions financières indéniables » et du devenir des équipes concernées…
Autre incertitude et autres répercussions redoutées, notamment financières, la question des zones de non traitement, les ZNT « pour lesquelles nous voyons fleurir des arrêtés municipaux électoralistes », à six mois des prochaines municipales. L’occasion pour Didier Laurency d’inciter les agriculteurs à intégrer les conseils municipaux et l’ensemble de la profession à s’emparer de sa communication. « L’exemple du projet de parc régional dans la Bresse prouve une nouvelle fois que nos propres voisins et nos maires ne connaissent plus nos métiers ! ».
Ne plus participer « au désastre »
Dans un contexte d’évolution du climat, avec pour symptômes le gel, le sec, le déficit de pluviométrie impactant clairement les végétaux et les animaux et « entrainant jusqu’à 50 % de pertes en viticulture dans la zone sud de la coopérative » (Mâconnais), agriculteurs et coopératives doivent se réinventer et s’adapter : le système assurantiel permet de limiter un peu les conséquences, avance notamment le président coopérateur, de même que les choix agronomiques.
Un choix sociétal aussi, au regard de l’Amazonie en feu puisque « importer du soja participe au désastre ». L’occasion pour Didier Laurency de faire le focus sur l’usine Extrusel, un outil permettant de développer le soja français, de qualité et tracé (non OGM...), et porter en commun par les coopératives partenaires (Dijon Céréales et Terre Comtoise notamment). Autre outil, opérationnel depuis quelques semaines, Selvah. Deux usines permettant d’illustrer concrètement le propos de la table ronde organisée ensuite et abordant le développement de la protéine française (voir encadré).
2020, année charnière pour Bourgogne du Sud

Mais avant les sujets d’inquiétude et d’incertitude ne manquent pas, comme les a listés Didier Laurency dans son discours proposant un bilan de l’année. Les perspectives répondent aussi à l’appel pour compenser.
Mais avant, le président de la coopérative s’inquiète de « la seule règle, celle de la jungle économique » face à laquelle les bonnes intentions de la loi Égalim ne font pas le poids. Il en ressort pour l’instant que « la profession doit s’organiser ». Hors les premiers éléments « visent plutôt à déstructurer notre organisation actuelle ». À l’image de l’impossibilité prochaine, pour les structures type coopératives, de cumuler les fonctions conseils et ventes des produits phytosanitaires. Si la séparation est annoncée pour le 1er janvier 2021, « nous sommes toujours dans l’incertitude » puisque les modalités ne sont toujours pas définies.
L’inconfort des incertitudes
Un an avant sa mise en place donc, Didier Laurency l’annonce malgré tout : « aucune hésitation, Bourgogne du Sud s’orientera vers l’accompagnement technique », un service déjà proposé en viticulture depuis près de 15 ans, où les coopérateurs peuvent choisir entre dix types de contrats services conseils. Pour les grandes cultures, un contrat de service conseil type est proposé depuis cet automne, « pour mieux répartir le coût en fonction des besoins de chacun […] Si auparavant le coût du service était compris dans l’appro, le défi est désormais de rester au même prix ».
Mais l’incertitude « inconfortable » demeure autour « des répercutions financières indéniables » et du devenir des équipes concernées…
Autre incertitude et autres répercussions redoutées, notamment financières, la question des zones de non traitement, les ZNT « pour lesquelles nous voyons fleurir des arrêtés municipaux électoralistes », à six mois des prochaines municipales. L’occasion pour Didier Laurency d’inciter les agriculteurs à intégrer les conseils municipaux et l’ensemble de la profession à s’emparer de sa communication. « L’exemple du projet de parc régional dans la Bresse prouve une nouvelle fois que nos propres voisins et nos maires ne connaissent plus nos métiers ! ».
Ne plus participer « au désastre »
Dans un contexte d’évolution du climat, avec pour symptômes le gel, le sec, le déficit de pluviométrie impactant clairement les végétaux et les animaux et « entrainant jusqu’à 50 % de pertes en viticulture dans la zone sud de la coopérative » (Mâconnais), agriculteurs et coopératives doivent se réinventer et s’adapter : le système assurantiel permet de limiter un peu les conséquences, avance notamment le président coopérateur, de même que les choix agronomiques.
Un choix sociétal aussi, au regard de l’Amazonie en feu puisque « importer du soja participe au désastre ». L’occasion pour Didier Laurency de faire le focus sur l’usine Extrusel, un outil permettant de développer le soja français, de qualité et tracé (non OGM...), et porter en commun par les coopératives partenaires (Dijon Céréales et Terre Comtoise notamment). Autre outil, opérationnel depuis quelques semaines, Selvah. Deux usines permettant d’illustrer concrètement le propos de la table ronde organisée ensuite et abordant le développement de la protéine française (voir encadré).