Face au changement climatique, adapter les chèvreries aux fortes chaleurs
Le 25 octobre dernier, un groupe d’éleveurs caprins de Saône-et-Loire était réuni à Chissey-les-Mâcon pour une cinquième journée dans le cadre du projet Cap'Climat Territoires (lire encadré). Le thème de cette réunion technique était l’adaptation des bâtiments caprins aux fortes chaleurs.

Comme le résumait Sylvain Chopin dont l’exploitation accueillait le groupe l’après-midi, « en 1995, on faisait des bâtiments pour abriter les animaux du froid en hiver ; aujourd’hui, ces bâtiments doivent les protéger des fortes chaleurs en été ». De fait, le changement climatique tend à rendre obsolète certaines préconisations passées. C’est par exemple le cas pour le fameux effet cheminée utilisé pour la ventilation naturelle. L’air frais entre par les côtés, puis se réchauffe au niveau des animaux avant d’être aspiré vers le haut où il ressort à travers le faîtage. Mais avec une toiture très chaude en été, la sortie d’air par le haut n’opère plus. Mieux vaudrait alors un effet vent par lequel l’air entrerait d’un côté pour ressortir de l’autre à travers le pan de mur opposé, expliquait Morgane Lambert, de l’Institut de l’Élevage.À elle seule, une c...
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