Après l’action syndicale pour vos demandes de fond de Calamité 2018, la FDSEA vient en soutien logistique
Alors que les déclarations de calamités agricoles pour la sècheresse 2018 via la plateforme Télécalam se terminent ce jour (vendredi 15 février 2019), la FDSEA de Saône-et-Loire tire un premier bilan positif de l’accompagnement qui a été proposé à ses adhérents.

Après la reconnaissance en calamité agricole de plus de 388 communes de l’ouest du département le 12 décembre 2018. La téléprocédure a ouvert le 15 janvier 2019. A ce jour, 2.000 dossiers ont été déposés par des exploitants pour la Saône-et-Loire. 822 dossiers ont d’ores et déjà reçu un premier acompte correspondant à 50 % de l’indemnisation totale. Le montant total d’indemnisation prévisionnel par exploitation (selon le type et la taille) est de l’ordre de 3 à 6.500 euros. Au global, une enveloppe de 12 millions d’euros est prévue pour la Saône-et-Loire.
La FDSEA de Saône-et-Loire, après avoir été mobilisée depuis juillet 2018 pour la reconnaissance calamité sécheresse et avoir été moteur syndical pour la mise en œuvre du dispositif, a souhaité accompagné ses adhérents dans la procédure de télédéclaration. Ainsi, depuis le 15 janvier 2019, l’équipe syndicale a répondu à plus de 120 appels pour du dépannage informatique et du conseil à la déclaration. De même, trois matinées de sessions collectives à la télédéclaration ont été proposées : une à Macon, une à Charolles et enfin une à Autun, permettant à une dizaine d’agriculteurs de profiter d’une aide personnalisée avec un débit informatique suffisant.
Alors que le dispositif 2018 arrive à son terme, la profession reste plus que jamais mobilisée car la sécheresse de l’année 2018 a mis en exergue un certain nombre de problèmes liés au fonctionnement du fonds de calamités, notamment sur le mode de calcul et la proportionnalité pour la pousse de l'herbe. Ces difficultés sont de trois ordres :
- Un mode de calcul inadapté à ce type de sécheresse d'été
- Un calcul du déficit fourrager qui pénalise les secteurs laitiers et non extensif (critère des 900 UF/ EVL)
- Un critère de perte de produit brut (13%) qui pénalise les exploitants diversifiés.
Le travail syndical se poursuit donc !