Chasse
Une passion nécessaire

Marc Labille
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Dimanche, l’ouverture de la chasse sonnera à nouveau un moment fort dans la vie des campagnes. Le temps des retrouvailles pour un peu plus de 11.000 passionnés qui cultiveront ce sport indissociable de la ruralité, activité économique à part entière et non négligeable. Partie intégrante de l’espace rural, la chasse est aussi ancienne que l’agriculture si ce n’est plus et, dans un écosystème productif et maîtrisé, les deux activités ne peuvent se passer l’une de l’autre. Cette réalité prendra tout son sens cet automne avec le début de la procédure de renouvellement de la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts. Tous les trois ans, la possibilité de réguler les espèces nuisibles peut ainsi être remise en cause sous la pression d’opposants. C’est un enjeu d’importance qui incite les agriculteurs à déclarer chaque dégât constaté. Heureusement, le rôle de régulation de la chasse opère encore avec succès en Saône-et-Loire. La lutte contre le ragondin s’organise à l’échelle de tout le département. Après avoir atteint des sommets en 2018-2019, les dégâts de sangliers semblent revenus à la normale. Preuve que le monde de la chasse a su réagir avec énergie. Et pour être plus efficace, la chasse fait évoluer ses techniques. Par exemple, le tir à l’affut autorisé dès le 1er juin est une pratique exaltante qui a aussi un grand intérêt pour la protection des cultures, des plantations forestières…

 

Une passion nécessaire