Les brèves du 16 décembre 2022

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brève du 16 décembre 2022.

Les brèves du 16 décembre 2022

Syndicalisme : Christiane Lambert ne briguera pas de 3e mandat à la tête de la FNSEA
Alors que doit se tenir à Angers en mars un congrès électif, Christiane Lambert ne briguera pas de troisième mandat de présidente de la FNSEA, contrairement à ses deux prédécesseurs, a-t-elle annoncé à Agra Presse. Sa décision a été communiquée ce 15 décembre au conseil d’administration de la FNSEA. L’éleveuse du Maine-et-Loire conservera ses fonctions au Copa (agriculteurs européens), dont elle a été réélue présidente en septembre pour un deuxième mandat de deux ans. Marquée par la disparition brutale de ses deux prédécesseurs, Xavier Beulin, au cours de son mandat, et Jean-Michel Lemétayer, trois ans après la fin de ses responsabilités nationales, Christiane Lambert, « veut une vie après la FNSEA », confie-t-elle à Agra Presse. Par ailleurs, elle et son mari – administrateur de Terrena – s’apprêtent à céder leur exploitation à leur fils et leur salariée. « Je veux pouvoir les accompagner comme je l’ai été moi-même lors de mon installation », ajoute Christiane Lambert. « Je suis satisfaite d’avoir remis l’alimentation au centre des préoccupations des Français », se félicite la première femme à avoir présidé le CNJA, en 1994, puis la FNSEA en 2017.

FNSEA : Arnaud Rousseau candidat à la succession de Christiane Lambert
Lors du conseil d’administration de la FNSEA ce 15 décembre, le premier vice-président Arnaud Rousseau a annoncé sa candidature à la succession de Christiane Lambert, lors du prochain congrès d’Angers en mars, a indiqué cette dernière à l’AFP. Une information confirmée par le syndicat majoritaire. Cette annonce est intervenue après que Christiane Lambert a annoncé qu’elle ne briguerait pas de troisième mandat. Arnaud Rousseau est originaire de Seine-et-Marne, où il dirige une exploitation agricole spécialisée en grandes cultures et cultures industrielles : colza, protéagineux, blé, betteraves et maïs. En 2017, Arnaud Rousseau avait succédé à Xavier Beulin à la présidence du groupe Avril. Lors de sa prise de parole devant le conseil d’administration de la FNSEA, il n’a pas précisé s’il envisageait de garder les deux casquettes. Arnaud Rousseau est par ailleurs président de la Fop (producteurs d’oléoprotéagineux). En tant que premier vice-président de la FNSEA, il a été en charge de la négociation de la Pac 2023 pour le syndicat majoritaire. Aucun autre élu ne s’est porté candidat ce matin, précise-t-on à la FNSEA.

Solaire : les députés encadrent le photovoltaïque au sol
L’Assemblée nationale a adopté, lors de l’examen du projet de loi AER (énergies renouvelables) le 14 décembre, l’article sur l’encadrement des installations dites « agrivoltaïques » (photovoltaïque avec bénéfices pour l’agriculture). Un amendement, soutenu par la députée Aurélie Trouvé (LFI), restreint le photovoltaïsme au sol en le limitant à « des sols réputés incultes ou non exploités depuis au moins dix ans à la date de promulgation de la loi ». Cela constitue une réponse aux Jeunes agriculteurs, lesquels avaient réclamé une interdiction du photovoltaïque au sol sur les terres agricoles. Autre amendement adopté, celui du rapporteur revient sur la compatibilité de telles installations avec l’activité agricole. C’était un point d’achoppement, lors de l’examen du PJL en commission : plusieurs groupes de l’Assemblée, craignant une « libéralisation » du photovoltaïque au sol, voulaient que cette compatibilité s’apprécie à la parcelle. Le texte adopté le 14 décembre prévoit finalement de l’évaluer à l’échelle de l’unité foncière (îlot). Par ailleurs, un avis simple de la CDPenaf est requis pour la définition des surfaces ouvertes à un projet photovoltaïque, fixée par arrêté préfectoral.

Comptes de l’agriculture : nouvelle hausse du « PIB agricole » français attendue en 2022
À l’occasion de la réunion de la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation (CCAN) le 15 décembre, l’Insee a publié ses chiffres prévisionnels provisoires pour l’année 2022, marquée par la guerre en Ukraine, l’influenza aviaire et la sécheresse. L’Insee observe un nouveau rebond de 18,2 % en euros courants de l’équivalent agricole du PIB (valeur ajoutée brute au coût des facteurs), après la hausse de 11,5 % en 2021. Rapportée à l’actif, la hausse est de 19,2 %, et de 16,4 % en euros constants, dans la tendance positive observée depuis le début des années 2000. La hausse de la valeur ajoutée par actif reste portée par la baisse de l’emploi (-0,9 %, contre -0,2 % l'an passé) et surtout la progression des prix (+16,5 %), notamment en céréales (+33,2 %), volailles (+34,9 %), bétail (+20,6 %) et lait (+16,9 %). Les volumes sont stables (+0,8 %), masquant un rebond du vin (+32,2 %) et des fruits (+21,8 %) après le gel de 2021, et des revers en céréales (-10,9 %), fourrages (-16,5 %), liés à la sécheresse, et en volaille (-9,6 %), à cause de l’influenza aviaire. Les consommations intermédiaires flambent en valeur de 18,1 %, après avoir plus légèrement augmenté l’an passé. Cela s’explique essentiellement par la flambée des engrais et amendements (+78,4 %), des prix de l’énergie (+39,1 %), des engrais et des aliments pour animaux (+22,1 %).

Influenza : avec plus de 130 cas, le grand Ouest est « sur une ligne de crête » (Anvol)
Avec 77 nouveaux foyers d’influenza aviaire en moins de dix jours, le grand Ouest est « sur une ligne de crête » face à la progression rapide de la maladie, indique Yann Nédélec, le directeur d’Anvol (interprofession des volailles de chair) à Agra Presse le 14 décembre. Selon le dernier bilan du ministère de l’Agriculture au 14 décembre, la France compte 191 foyers en élevage (contre 114 au 5 décembre). Tous les nouveaux cas sont situés dans une zone à cheval sur la Vendée (75 foyers en tout), le Maine-et-Loire (31) et les Deux-Sèvres (30), qui cumule 136 élevages touchés. Selon Yann Nédélec, l’épizootie y est entrée « dans sa phase dure », avec des capacités de mise à mort des animaux dépassées « ponctuellement ». Une situation toutefois « sans commune mesure » avec celle du printemps 2022, qui avait vu les capacités d’euthanasie, d’abattage et d’équarrissage débordées. Concernant les mesures de lutte, elles n’ont pas changé depuis l’annonce, début décembre par le ministère, d’une « dédensification » dans l’Ouest (dépeuplements préventifs autour des foyers, réforme anticipée dans un périmètre plus large). « Nous n’avons pas encore atteint le plateau » de l’épizootie, note le directeur d’Anvol, espérant « y voir plus clair à la mi-janvier ».

Coopératives : Philippe Mangin quitte la présidence d’InVivo
À l’occasion de la convention d’InVivo le 14 décembre à Paris, Philippe Mangin a annoncé son départ de la présidence du groupe qu’il occupait depuis 2011, alors qu’il avait annoncé cinq jours plus tôt quitter la coopérative lorraine EMC2, qu’il présidait depuis trente ans. L’exploitant agricole meusien a fait savoir devant 1800 congressistes qu’il passerait dans quelques jours « les clés de la maison à une nouvelle équipe » rapporte le média Agro distribution. Après avoir remercié Philippe Mangin pour le travail accompli, Jérôme Calleau, président délégué d’InVivo, a précisé que le conseil d’administration s’était mis à l’ouvrage, en travaillant notamment sur « l’évolution de la gouvernance pour faire face, avec la taille d’un groupe qui a complètement changé, aux défis réglementaires, climatiques, environnementaux et sociétaux », a-t-il indiqué à Agro distribution. Avant de se consacrer à la présidence d’InVivo, Philippe Mangin a exercé de nombreuses responsabilités dans les organisations professionnelles agricoles, en particulier aux Jeunes agriculteurs, dont il a été le président entre 1990 et 1992.

Coopératives : la plateforme en ligne d’InVivo passe le cap des 130 M€ de ventes
Lancée en décembre 2020, la plateforme Aladin.farm, développée par InVivo Digital Factory, a passé le cap des 130 M€ de ventes en ligne en juin 2022, informe un communiqué du 8 décembre. « Les perspectives 2023 sont tout autant positives, assure la plateforme. Les prévisions prévoient un doublement du volume des ventes sur la plateforme d’ici juin prochain. » Aladin.farm est passé de neuf coopératives pilotes à 24 coopératives et filiales de négoce partenaires aujourd’hui. La plateforme permet à une coopérative de vendre l’ensemble de ses services auprès de ses adhérents. Elle est désormais accessible à plus de 80 000 agriculteurs et à 1000 techniciens. Côté fournisseurs, 90 % des entreprises du marché de l’approvisionnement agricole en France sont représentées sur la plateforme. L’outil est bien adopté, constatent les équipes d’InVivo : 67 % des techniciens l’utilisent, et 80 % des agriculteurs utilisateurs ont effectué plus de deux commandes sur le site. Le panier moyen est de 8000 € en période d’approvisionnement et de 3000 € en période de réapprovisionnement. « Cela montre la confiance des agriculteurs », assure Charlotte Grandbastien, la responsable du développement et du déploiement de la plateforme.

Céréales ukrainiennes : 14 Mt exportées grâce à l’accord d’Istanbul, selon l’ONU
« Plus de 14 millions de tonnes de céréales ont pu être exportées jusqu’à présent depuis les ports ukrainiens grâce à l’Initiative de la mer Noire », a annoncé le 15 décembre lors d’un point presse à Genève la responsable de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Rebeca Grynspan. Tout en indiquant qu’il s’agissait de volumes « très importants pour le marché », mais qu’ils « restaient encore inférieurs au niveau de 2021 ». La responsable onusienne a également souligné l’impact de l’accord d’Istanbul (conclu le 22 juillet et prorogé le 17 novembre de 120 jours) qui a permis de réduire depuis sept mois consécutifs les prix mondiaux des produits alimentaires. À cette occasion, Rebeca Grynspan a également réfuté les accusations de ceux qui affirment que les céréales ukrainiennes sont expédiées dans les pays riches, et non dans les pays en développement. À cet égard, elle a expliqué qu’il fallait différencier les exportations de céréales pour le bétail, qui concernent les pays développés, et celles destinées à la consommation humaine pour les populations les plus vulnérables.

Climat : 40,2 Mt de CO2 agricole évitables en France à partir de 55 €/t (étude)
Près de 40,2 Mt de CO2, dont 36,2 Mt de carbone stockés dans le sol et la biomasse, pourraient être évitées par an par l’agriculture française à partir d’un coût du carbone à 55 €/t, selon un article publié début décembre dans la revue Journal of cleaner production par des chercheurs de l’Inrae. Basée sur un maintien des pratiques pendant 30 ans, cette nouvelle estimation dépasse de loin la cible de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), à 10 Mt stockables, et représente près de 45 % des émissions annuelles du secteur. Les chercheurs ont appliqué des modèles de prédiction d’émissions et de stockages aux données du registre parcellaire et du recensement agricole, aboutissant à une étude « à haute résolution spatiale ». Pour chaque maille de 8 km par 8 km, les auteurs ont exploré le potentiel climatique de huit changements de pratiques, en analysant leur coût de mise en place et les éventuels gains économiques associés. « Au total, les pratiques les plus efficaces en termes de coûts à l’échelle nationale sont l’enherbement des vignobles, l’agroforesterie, les couverts végétaux et les haies », notent les auteurs. À l’inverse, l’agriculture de conservation n’a pas été prise en compte, car « des articles récents ont montré que ces pratiques n’ont pas d’effet sur le carbone du sol à l’échelle du profil ». Dans le cadre du label Bas carbone, l’association France Carbon Agri commercialise ses crédits pour environ 38 €/t.

Broyage des poussins : L214 réclame l’ovosexage pour toutes les espèces de volailles
À quelques jours de l’entrée en vigueur de l’interdiction d’éliminer les poussins mâles dans la filière des poules pondeuses, L214 exige « l’interdiction du broyage des poussins dans les couvoirs, toutes filières confondues », d’après un communiqué du 15 décembre. L’association abolitionniste illustre sa demande par une vidéo tournée dans le couvoir Caringa Sud-Ouest, à l’Isle-Jourdain (Gers), contre lequel elle porte plainte. Dans cette filiale de la coopérative Maïsadour, « spécialisée dans l’accouvage des volailles dites traditionnelles et festives », « des milliers de poussins sont jetés vivants dans une broyeuse, chaque semaine », rapporte L214. Ce couvoir livre « environ 300 000 poussins dans les élevages » par semaine. Une partie des poussins qui y naissent sont triés, « car certains élevages ne souhaitent recevoir que des mâles ou, inversement, que des femelles », afin notamment d’homogénéiser les lots. « D’autres poussins sont écartés de la vente (poussin trop petit, plumage humide, cordon mal cicatrisé, malformation, etc.) », relève l’association, qui demande que « tous les poussins et autres oisillons qui font l’objet d’un sexage soient sexés in ovo », à l’instar de la filière poules pondeuses.

Broyage des poussins : en Israël, des poules pondeuses ne donnent que des femelles
L’institut israélien Volcani (recherche agronomique) et la start-up américano-israélienne Huminn ont annoncé, le 13 décembre, la création d’une souche de poules pondeuses ne mettant au monde que des femelles, évitant ainsi d’éliminer les poussins mâles à la naissance, apprend-on sur le site CTech. Cette technologie consiste à modifier les chromosomes sexuels pour « prévenir le développement des embryons mâles », précise le média israélien. « Les embryons femelles (qui portent le chromosome W) se développent normalement sans être génétiquement modifiés et éclosent normalement », explique l’expert en embryologie Yuval Cinnamon, cité par l’AFP. D’après l’agence de presse, « cette nouvelle technique doit être commercialisée par Huminn Poultry dans un à deux ans ». Comme le précise Ctech, « l’entreprise a déclaré que le directeur général à la Santé et à la sécurité alimentaire de l’UE a examiné la technologie et confirmé que la poule pondeuse et les œufs peuvent être commercialisés, comme c’est actuellement le cas ». Dans l’UE, seuls deux États membres de l’UE ont interdit l’élimination des poussins mâles : la France et l’Allemagne. Ils ont choisi la technique de l’ovosexage (détection du sexe dans l’œuf), face à la défiance des consommateurs envers les organismes génétiquement modifiés.

Vin : la déconsommation fait craindre « un plan social massif » (interprofession)
La filière viticole a alerté le 15 décembre sur un risque de « plan social massif », lié à la déconsommation de vin. « On redoute 100 à 150 000 pertes d’emplois sur les dix ans à venir », a déclaré Bernard Farges, président du Cniv (interprofession). « La déconsommation de vin de France a tendance à s’accélérer », selon lui. En soixante ans, le recul est de 70 %. Ce phénomène est particulièrement marqué chez les jeunes : entre 2014 et 2021, le vin a perdu neuf points de parts de marché chez les 18-35 ans face aux autres boissons alcoolisées, a indiqué Samuel Montgermont, président de l’association Vin & Société. Plusieurs explications sont données, au premier rang desquelles les campagnes anti-alcool, mais aussi de nouveaux modes de consommation, une perte de transmission au sein des familles, une part de foyers monoparentaux plus élevée. La filière veut réagir. Il faut parler du vin différemment, considère Bernard Farges, invitant à s’appuyer sur la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). « Communiquer ne suffira pas », estime Samuel Montgermont, pour qui des « innovations fortes » restent à trouver. Cela passe par de nouveaux produits, comme des vins désalcoolisés, des conditionnements en canettes, selon le Cniv. Vin & Société appelle notamment à « réviser le modèle en grande distribution ».

Biofioul : la commercialisation du fioul domestique F30 a débuté
La commercialisation du biofioul F30 – contenant jusqu’à 30 % de colza cultivé en France –, en remplacement du fioul domestique traditionnel, a débuté avec « un déploiement graduel », a annoncé la FF3C (distributeurs) dans un communiqué le 13 décembre. Depuis l’entrée en vigueur d’un décret le 1er juillet 2022, l’installation de nouvelles chaudières consommant des combustibles dont les émissions de gaz à effet de serre sont supérieures ou égales à 300 g de CO2e/kWh PCI est interdite. L’objectif étant d’accélérer la disparition des chaudières fonctionnant au fioul 100 % fossile, au profit de solutions de remplacement comme le biofioul. À l’heure actuelle, ce nouveau combustible liquide est disponible au départ de 17 dépôts sources situés dans les régions de Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lyon, Mulhouse, Orléans, Poitiers, Strasbourg et Toulon, fournissant environ 150 points de vente. L’annuaire des distributeurs de F30 est disponible sur le site Biofioul.info. De nouveaux dépôts sources sont programmés en Île-de-France ainsi qu’à Rouen et Lorient pour le premier trimestre 2023. Les statistiques des volumes de vente seront quant à elles connues d’ici la fin janvier avec un bilan consolidé en mars, précise la FF3C.

OGM : six faucheurs devant la justice à Dijon
Six faucheurs d’OGM ont comparu le 14 décembre à la cité judiciaire de Dijon pour avoir détruit le 15 avril 2017 à Villy-le-Moutier (Côte-d’Or) une parcelle de colza utilisée par le semencier allemand KWS pour des recherches sur les OGM, selon eux. « Les semenciers comme KWS sont coupables de dissémination d’OGM », a déclaré Pierre Clément, l’un des six prévenus, à l’AFP. Leur avocat, Guillaume Tumerelle, a affirmé que sur cette parcelle KWS « se cachait derrière une nouvelle technique, la mutagenèse », qui consiste à provoquer des mutations sur le génome d’un organisme vivant, sans y insérer de nouveaux gènes. Pour les associations de protection de l’environnement, les organismes obtenus par mutagenèse seraient des « OGM cachés ». « Ils se sont trompés », a affirmé Nicolas Joigneault, le propriétaire du champ concerné. « KWS menait des recherches conventionnelles. Je suis en agriculture de conservation des sols, qui limite les herbicides. Jamais, je n’aurais accepté d’OGM », s’est défendu l’agriculteur. « KWS France ne fait pas d’OGM ou de mutagénèse », a renchéri François Eloi, ancien directeur du développement chez KWS France. Le jugement devrait être mis en délibéré.

Vin : le fondateur du géant Castel va devoir verser 286 millions de francs au fisc genevois
Le cofondateur du géant du vin Groupe Castel, le français Pierre Castel, va devoir verser 286 millions de francs suisses (288 M€) au fisc genevois après une décision de justice en sa défaveur dans son bras de fer avec l’administration fiscale. Le Tribunal fédéral, la plus haute cour de justice en Suisse, a rejeté le recours du fondateur de ce groupe propriétaire du réseau de cavistes Nicolas et de marques de vin à succès (comme Baron de Lestac, Kriter ou Listel) contre une décision de justice dans le litige l’opposant à l’administration fiscale genevoise. Celle-ci lui reproche d’avoir omis de déclarer une partie de sa fortune pendant plusieurs années. Le fisc genevois va récupérer 286 millions de francs, affirme l’agence suisse ATS, dans ce premier volet de la procédure en rappel d’impôt qui porte sur ses déclarations fiscales de 2007 et 2008. L’avocat de M. Castel, contacté par l’AFP, a confirmé ce montant.

Social : Alexandre Dubois élu secrétaire général de la CFDT Agri-Agro
Alexandre Dubois a été élu nouveau secrétaire général de la CFDT Agri-Agro lors d’un conseil fédéral le 8 décembre, annonce le syndicat de salariés dans un communiqué. Il prend la suite de Fabien Guimbretière, désormais à la commission exécutive de la CFDT. Auparavant, Alexandre Dubois était secrétaire national de la CFDT Agri-Agro, chargé des dossiers activité revendicative, dialogue social, politique de l’emploi et formation professionnelle.